C'est dans l'air ... pourquoi RR est furax aprà¨s son monsieur ....

Démarré par Anton, Novembre 16, 2016, 04:20:12 AM

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RR veut donner de la cravache à son amoureux , pourquoi ?

Swift

Ca ne va pas plaire mais...
Citationj'entendais à  la radio qu'une femme sur trois, vous lisez bien, Messieurs, UNE FEMME SUR TROIS, subit ou subira des violences physiques et/ou sexuelles dans le monde

D'une part on sait, parce que les média adorent employer régulièrement l'expression "meurent sous les coups de leur compagnon"; ça je suppose que c'est vrai parce que [j'espère que] c'est basé sur les stats de la police ou de la justice;

D'autre part, Elisabeth Badinter qui est féministe mais honnête intellectuellement, a fait remarquer que "subir des agressions sexuelles" c'est basé sur ce qu'on demande aux femmes elles mêmes, et que ce n'est ni factuel ni objectif; en gros c'est de la réthorique. D'ailleurs la phrase n'a pas de sens précis.

On ne m'ôtera pas de l'idée qu'il est TRES TRES difficile de concilier
a) le fait que nous sommes des animaux, dotés comme tel d'un instinct sexuel vécu très différemment par les mâles et par les femelles
b) le fait que nous sommes aussi des humains capables de penser que tous les humains devraient avoir droit au même traitement dans la société.
Le point a) concerne tous les humains, le b) malheureusement... il y a du boulot.

sylvestre

Citation de: Anton le Novembre 26, 2016, 02:33:17 AM
Citation de: ReineRouge le Novembre 25, 2016, 09:01:16 AM


La condition de la femme régresse un peu partout, même dans les pays occidentaux, où le droit à  l'avortement est remis en question, entre autres.


Je ne vois pas en quoi l'assassinat légalisé d'un enfant dans le ventre de sa mère servirait la condition de la femme .

Pour moi , il est évident qu'avoir la possibilité pour une femme de ne pas donner la vie à  un enfant non désiré est un progrès indéniable et sert sa condition. Mais bon, je vois qu'il subsiste au XXI° siècle quelques esprits rétrogrades qui pensent le contraire; la plupart du temps les moins concernés : les hommes. Ce n'est pas un hasard si c'est une femme qui a fait voter cette loi en France.
Sylvestre

sylvestre

Citation de: ReineRouge le Novembre 25, 2016, 09:01:16 AM


Ce matin, j'entendais à  la radio qu'une femme sur trois, vous lisez bien, Messieurs, UNE FEMME SUR TROIS, subit ou subira des violences physiques et/ou sexuelles dans le monde.


Les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut. Il faudrait peut être les mettre en regard de ce que subissent également les hommes.
Personnellement j'ai été victime de violence physique. Faites un sondage autour de vous et vous verrez que le pourcentage doit aussi être énorme. Pour un homme, cela peut être aussi humiliant qu'un attouchement  pour une femme. Cependant, je suis bien d'accord avec le fait qu'il y a beaucoup trop de violences faites aux femmes. 
Sylvestre

Anton

Citation de: sylvestre le Novembre 27, 2016, 10:23:35 PM
Citation de: Anton le Novembre 26, 2016, 02:33:17 AM
Citation de: ReineRouge le Novembre 25, 2016, 09:01:16 AM


La condition de la femme régresse un peu partout, même dans les pays occidentaux, où le droit à  l'avortement est remis en question, entre autres.


Je ne vois pas en quoi l'assassinat légalisé d'un enfant dans le ventre de sa mère servirait la condition de la femme .

Pour moi , il est évident qu'avoir la possibilité pour une femme de ne pas donner la vie à  un enfant non désiré est un progrès indéniable et sert sa condition. Mais bon, je vois qu'il subsiste au XXI° siècle quelques esprits rétrogrades qui pensent le contraire; la plupart du temps les moins concernés : les hommes. Ce n'est pas un hasard si c'est une femme qui a fait voter cette loi en France.

Merci pour "l'esprit rétrograde"  , et aussi le fait que je n'aurais pas droit au chapitre puisque je suis un homme .
Comme toi .

Et je tiens à  te dire , à  titre d'exemple , que Claire , mère de trois enfants , est une femme active et généreuse dans la lutte contre l'avortement en France .

Mais en fait , il y a un malentendu , puisque je ne parlais nullement au nom des femmes , mais au nom des enfants qu'elles portent , et qui ne sont la propriété de personne .


Que je me soumette , et sois soumis , en tant qu'adulte , à  mon épouse , c'est un fait .
Qu'un enfant puisse être éliminé comme un moucheron par le désir de sa mère ou de son entourage est inacceptable .

Ma seule argumentation tient en trois mots : "Droit de Naître" .

serein

"éliminé comme un moucheron"...


Je ne sais pas si ce forum est le lieu pour débattre de ce sujet.


Mais, franchement... Soyons sérieux deux minutes !
QUELLE FEMME, QUEL HOMME, QUEL COUPLE POURRAIT AVOIR à  PRENDRE UNE TELLE DéCISION à  LA LéGàˆRE ???


Il ne faudrait pas généraliser l'attitude désinvolte de quelques décérébrés.


Dans une écrasante majorité des cas, c'est un réel déchirement, une décision lourde et qui n'est pas prise à  la légère.
Il faudrait arrêter de considérer que, la raison s'effaçant derrière un précepte dogmatique, des femmes pourraient faire ça comme une manière de contraception.


C'est leur faire insulte.

ReineRouge

Ah ! Malheur ! Qu'ai-je osé dire sur ce forum !

Bon, je vais préciser ma pensée :
Je déteste l'avortement.
Jamais je ne pourrais condamner une femme qui avorte.

Aucune femme contrainte à  un avortement - et je dis bien CONTRAINTE à  un avortement - ne le fait avec légèreté.
Celles que connais autour de moi, dont ma propre sœur, ont été marquées à  vie par cette décision, qui a d'ailleurs souvent reposé sur leurs seules épaules.
Et c'est pour cela que c'est aux femmes de décider. Aux femmes seules, parce que seules bien souvent elles en paieront les conséquences.

Je vous donne deux exemples :

1. ma sœur : on lui découvre une toxoplasmose très grave à  trois mois de grossesse. L'enfant va être polyhandicapé (aveugle, sourd, atrophié...), et viable deux ans, avec probablement une grande souffrance physique. Son mari ne veut rien entendre; elle doit avorter ou il la quitte... (courageux, le monsieur !).
Elle avorte à  l'hôpital, et 25 ans plus tard, elle en pleure encore.

2. la maman d'une amie de ma fille : une maman kurde, déjà  mère de 6 enfants - le mari est plombier, ils n'en sortent pas financièrement. La maman ne peut utiliser aucun contraceptif pour des raisons culturelles. Le mari détient le pouvoir économique, et dispose de sa femme comme bon lui semble. La maman n'en peut plus... elle hésite à  garder ce 7ème enfant qu'elle n'a pas souhaité. Vous lui conseillez quoi ? Elle parle d'avorter.. elle est épuisée par les maternités successives et la lourdeur des tâches liées aux soins d'une grande famille. Elle a 37 ans. Le couple ne s'entend plus vraiment, la maman est révoltée de cette nouvelle grossesse indésirée, et qu'elle subit véritablement.

Laissez les femmes décider de leur corps, Messieurs.

Je déteste l'avortement, profondément.
Mais je n'ai pas eu à  faire un tel choix dans ma vie, alors qui serais-je pour décider de la vie des autres ?

ReineRouge




ReineRouge

Spécialement pour Sylvestre :

Je suis désolée de lire que vous avez également été victime de violences.
Les hommes victimes de violence existent, en effet, et plus souvent qu'on ne le pense. Le sujet est un peu tabou, parce que les hommes hésitent à  dire ce qui pourrait paraître un peu ridicule.
Ce n'est pas ridicule.

La violence féminine est aussi une réalité, même si elle est moins fréquente que la violence masculine. Et elle est tout aussi condamnable.

La seule différence entre la violence à  l'égard des hommes et celle faite aux femmes est que cette dernière a souvent été fondée sur le principe de l'infériorité naturelle de la femme, qu'il fallait cadrer, contrôler, cadenasser par tous les moyens : virginité obligatoire, adultère réprimé plus sévèrement, habillement codifié, corps meurtri, façonné, comprimé, etc.

Seul celui ou celle qui a subi (et non choisi comme certains ici) des violences peut en connaître l'horreur, l'humiliation et ressentir l'atteinte à  l'identité qu'elle provoque.

C'est pourquoi, au début de ma fréquentation du forum, je me suis posé autant de questions sur les pratiques de violence que j'y lisais. Il m'a fallu du temps pour comprendre que le rapport de certains hommes à  une certaine violence est pour eux source de progrès et non de révolte. C'est une chose très particulière, qu'une femme lambda comme moi ne pouvait pas du tout saisir a priori. Depuis, j'ai fait du chemin, et ma badine est prête  ;D ;D ;D ! (mais quand même, s'il ne faut pas, j'aimerais mieux...  ;)).

J'espère, Cher Sylvestre, avoir ainsi rectifié mon propos précédent !

Amicalement,

ReineRouge


serein

Un peu de légèreté sur un ton... badin (féminin : badine)...
Samedi, sur une grande chaîne nationale, une maman se félicitait de son fils devenu un des plus illustres artisans mondiaux de son domaine :
"comme quoi, certaines fessées données quand il était petit n'ont pas été inutiles".


conversation

Citation de: ReineRouge le Novembre 28, 2016, 09:34:34 AM
Ah ! Malheur ! Qu'ai-je osé dire sur ce forum !

Bon, je vais préciser ma pensée :
Je déteste l'avortement.
Jamais je ne pourrais condamner une femme qui avorte.

Aucune femme contrainte à  un avortement - et je dis bien CONTRAINTE à  un avortement - ne le fait avec légèreté.
Celles que connais autour de moi, dont ma propre sœur, ont été marquées à  vie par cette décision, qui a d'ailleurs souvent reposé sur leurs seules épaules.
Et c'est pour cela que c'est aux femmes de décider. Aux femmes seules, parce que seules bien souvent elles en paieront les conséquences.

Je vous donne deux exemples :

1. ma sœur : on lui découvre une toxoplasmose très grave à  trois mois de grossesse. L'enfant va être polyhandicapé (aveugle, sourd, atrophié...), et viable deux ans, avec probablement une grande souffrance physique. Son mari ne veut rien entendre; elle doit avorter ou il la quitte... (courageux, le monsieur !).
Elle avorte à  l'hôpital, et 25 ans plus tard, elle en pleure encore.

2. la maman d'une amie de ma fille : une maman kurde, déjà  mère de 6 enfants - le mari est plombier, ils n'en sortent pas financièrement. La maman ne peut utiliser aucun contraceptif pour des raisons culturelles. Le mari détient le pouvoir économique, et dispose de sa femme comme bon lui semble. La maman n'en peut plus... elle hésite à  garder ce 7ème enfant qu'elle n'a pas souhaité. Vous lui conseillez quoi ? Elle parle d'avorter.. elle est épuisée par les maternités successives et la lourdeur des tâches liées aux soins d'une grande famille. Elle a 37 ans. Le couple ne s'entend plus vraiment, la maman est révoltée de cette nouvelle grossesse indésirée, et qu'elle subit véritablement.

Laissez les femmes décider de leur corps, Messieurs.

Je déteste l'avortement, profondément.
Mais je n'ai pas eu à  faire un tel choix dans ma vie, alors qui serais-je pour décider de la vie des autres ?

ReineRouge


La question de l'avortement s'est invitée fortuitement sur le Forum ...comme dans le débat du 2ème tour de la primaire de la droite et du centre en France.
Pour ma part, je pense partager pleinement vos sensibilités, celle d'Anton et de Claire sur le fond mais Reine Rouge, au-delà  du principe de la naissance de la vie et du droit de naître, souligne la grande souffrance que représente cet acte et parfois sa nécessité dans certains cas.
En résumé, c'est l'écoute et la compassion que doivent nous guider ...

ReineRouge

#49
Bravo, Conversation !

La compassion est le plus beau mot du langage humain.
"Souffrir avec"... ouvre les yeux sur la réalité de l'autre, et rend les jugements moins féroces, et parfois même inexistants.

On peut de toutes ses forces condamner une idée, mais on ne doit jamais irrémédiablement condamner les hommes qui les ont. On ne réduit pas quelqu'un à  ses idées ou à  ses erreurs.

Et c'est pour cela que je dis que je déteste profondément l'idée même de l'avortement, mais que jamais je ne condamnerai une femme qui a avorté.

Et c'est aussi pour cela que je disais, dans un autre post : encourageons la contraception ! Les femmes doivent pouvoir choisir leurs grossesses, pas les subir. On est loin du compte, ici et ailleurs.

Oui, oui, Serein... prenez garde que je ne devienne badine à  mon tour, vilain moineau  ;) :) !

ReineRouge

Swift

CitationLaissez les femmes décider de leur corps, Messieurs.
Pas tout à  fait d'accord. Parce que les femmes peuvent faire un enfant quand elles veulent (elles trouveront toujours un homme pour ça), elles ont le choix de le garder ou pas, elles ont même le choix d'attribuer l'enfant à  l'homme qu'elles veulent; mais la société exige (et je pèse mes mots) que le père assume la moitié de l'enfant. Donc facile pour une femme de se faire faire ou garder un bébé, de décider ensuite qu'elle ne veut pas/plus vivre avec le monsieur en question (avec de bonnes raisons ou pas) et d'obtenir une pension pendant des années, tout en privant ledit monsieur de son enfant. Car il est bien connu que les hommes n'ont aucun sentiment envers leurs enfants, n'est-ce pas?
Quand la mère de mon fils a décidé qu'elle ne voulait plus qu'on vive ensemble, ce qui est son droit, on s'est retrouvés devant une juge, une greffier et 2 avocates. Sur les 5 j'étais le seul avec deux chromosomes différents. La juge a dit "vous n'êtes pas mariés, nous avons seulement à  nous occuper de l'avenir de votre fils; la parole est à  la conseil de Mme". Laquelle dit dans la même respiration "je vous remercie; nous demandons une pension de xxxxFF". Il a fallu que j'aille en appel pour obtenir une garde alternée. Forcément: ça supprimait la pension versée pour mon fils, que Mme utilisait d'ailleurs pour payer les études de son 1er fils.
Alors on se méfie des lieux communs et on évite les formules simples "Laissez les femmes décider de leur corps, Messieurs" ou les commentaires supérieurs du genre
CitationSon mari ne veut rien entendre; elle doit avorter ou il la quitte... (courageux, le monsieur !)
quand on sait que
Citationl'enfant va être polyhandicapé (aveugle, sourd, atrophié...), et viable deux ans, avec probablement une grande souffrance physique.
Même si c'est de toute façon un déchirement pour LES parents.
C'est nettement plus compliqué que ça.

Anton

Une bonne volée de coups ...

Etant "un esprit rétrograde et pas concerné" , "débattant d'un sujet non dédié au forum" (c'est quand même pas moi qui ai commencé) , "dogmatique" , "faisant insulte aux femmes" , quelqu'un qui "décide à  la place des femmes de leur corps" (alors que je ne cesse de dire que j'ai parlé pour l'enfant et non la mère) , manquant de "compassion" , "féroce" , "condamnant" , "réducteur" , je préfère quitter ce débat ....

(d'autant plus que comme dit le dernier intervenant , étant un homme , il est bien connu que "je n'ai aucun sentiment envers mes enfants" ..... ça c'était bien envoyé , merci swift ...  :) )

(je signale juste aux aimables contradicteurs et contradictrices que j'ai eu l'occasion de plonger tout habillé dans l'eau à  9° d'une gravière pour sauver la vie de mon fils de trois ans , emporté par le courant loin du petit pont duquel il était tombé , sous les yeux effarés de Madame , qui a vu son mari et son petit dernier couler pour toujours .. )

[heureusement que j'étais habitué aux baignades dans l'eau glacée des lacs des Hautes-Vosges)

Mais pour faire plaisir aux avocates , à  la greffière et à  la juge de mon ami swift , je vais aussi vous raconter l'histoire autrement :

<< Il est clair que le prévenu est un mauvais père , prêchant moyenâgeusement contre l'avortement , incapable de tenir son rôle car portant aujourd'hui jour et nuit une cage cadenassée sur son sexe , et comme nous le voyons , incapable d'assurer la surveillance de son enfant , puisque le laissant divaguer inconsidérément au bord d'une étendue d'eau glacée dans laquelle il se jettera lui-même pour tenter de réparer son erreur , mettant ainsi en danger sa propre existence , ce qui aurait dû avoir pour effet de laisser sans protection aucune sa pauvre veuve ayant en garde deux autres enfants encore mineurs . >>
Par ces motifs , nous retirons la garde ... , condamnons à  xxxx euros de pension et amende , travaux forcés , exil , indignité nationale , etc ..... (pour le catalogue complet , demandez swift)

Bon , le Moyen-à,ge vous salue bien .

Anton .


ReineRouge

#52
Messieurs,

Je suis profondément désolée si mes propos ont pu vous blesser, ce n'était certes pas mon intention, ni vis-à -vis de l'un, ni vis-à -vis de l'autre, ni vis-à -vis d'aucun.

L'avortement est un thème qui a toujours été cause de débats très vifs dans toutes les sociétés. Pas besoin d'expliquer pourquoi.

Mon frère se bat actuellement pour obtenir la garde alternée de ses deux fils...
Je suis à  ses côtés. Il est un père magnifique pour ses enfants, et ces derniers ont besoin de lui autant que de leur mère.

Si j'ai mis près de 19 ans à  me séparer de mon mari, c'est parce que je voulais conserver un père présent à  mes enfants...

Ensuite, j'ai dit, et j'ai même répété, que je DETESTE l'avortement, parce qu'en effet, il prive l'enfant en devenir de sa propre vie. C'est une abomination.
Mais j'ai dit que je ne condamnerais pas une femme qui avorte, parce que celle qui en arrive à  cette atroce décision en est marquée à  vie.

Et, en effet également, cette décision doit idéalement être prise et portée par les deux parents solidairement. Ce n'est pas toujours le cas.

En définitive, toutefois, c'est le corps de la femme qui va être malmené, soit par un avortement (jamais sans risque), soit par une grossesse et un accouchement. La décision finale doit revenir à  la femme. C'est mon point de vue.

Je n'imagine pas une femme bien entourée, et soutenue par un compagnon aimant et responsable prendre une décision d'avorter à  la légère.

De mon sentiment, personne n'est moyenâgeux dans ce débat, et par moi, personne n'est qualifié de mauvais père ou de père sans sensibilité affective vis-à -vis de ses enfants.

Est-ce clair ?

Bien, je m'en vais travailler...

ReineRouge

P.S. Au fait, Monsieur Swift, menacer une femme de la quitter si elle ne prend pas la décision qui vous convient n'est sans doute pas la meilleure manière de la soutenir. En revanche, se mettre à  sa place, parler avec elle, et lui dire qu'on portera ensemble la responsabilité de la décision d'avorter d'un fœtus de 4,5 mois est sans doute plus honnête. Mon beau-frère a laissé ma soeur aller SEULE à  la clinique pour l'IVG. COURAGEUX, LE MONSIEUR !!! C'est le même monsieur qui, 18 ans plus tard, vient de jeter sa fille à  la rue à  peine diplômée...
Ma sœur porte encore aujourd'hui la souffrance de cet avortement et des circonstances qui l'ont entouré. Elle déteste, elle aussi, l'idée d'avortement, et je crois qu'elle est mieux placée que quiconque pour en parler.


sylvestre

Bonjour à  tous,

Je partage pleinement les propos de Reine Rouge.  C'est une décision horrible qui ne doit être prise qu'en dernier recours. C'est suffisamment douloureux pour une femme qu'il ne faut pas rajouter de la peine à  la peine en employant des termes aussi violents qu'assassinat, ce qui m'a fait bondir.
C'est un sujet si clivant que nous ne parviendrons pas à  nous mettre tous d'accord. En effet, il vaut mieux arrêter le débat.

Concernant les problèmes de garde des enfants, les juges sont souvent sévères avec les pères, la plupart du temps condamnés à  payer et à  fermer leur gueule. Mais les choses évoluent, et de plus en plus de pères obtiennent la garde. J'ai eu le privilège d'en bénéficier et j'en profite pour remercier la juge qui a eu le discernement nécessaire.

Anton, tu n'as fait que ton devoir en sauvant ton fils. Mais encore fallait'il le faire! Bravo et chapeau bas l'ami!
Sylvestre

ReineRouge

Pour vous dire un petit quelque chose de sympa :
l'homme que je fréquente actuellement a élevé en grande partie ses enfants tout seul... et c'est un papa formidable, extrêmement attentionné.
C'est une des raisons pour lesquelles je suis amoureuse de lui...

Les femmes intelligentes ne nient pas les qualités masculines.

Elles les façonnent tout en canalisant les pulsions qui égarent l'homme et gâchent toutes ces belles dispositions !

Avec une cage, parfois... ;)

ReineRouge

Anton

Citation de: ReineRouge le Novembre 29, 2016, 09:48:07 AM


Ensuite, j'ai dit, et j'ai même répété, que je DETESTE l'avortement, parce qu'en effet, il prive l'enfant en devenir de sa propre vie. C'est une abomination.
Mais j'ai dit que je ne condamnerais pas une femme qui avorte, parce que celle qui en arrive à  cette atroce décision en est marquée à  vie.
         


La pire victime d'un avortement est l'enfant . Les Saints Innocents .

Condamner ou accuser une femme qui avorte ? Moi , certainement pas , jamais .
Elle sera déjà  bien assez punie pour qu'on en remette encore ...  Il faudra la soutenir , l'aider , et l'aimer . Malgré tout . Car sa conscience ne la laissera jamais en paix , et sa vie en sera pour toujours obscurcie . Il n'y a de pire bourreau que soi-même .

Le péché , le mal , la douleur , ne se soignent et ne se combattent qu'en face .
Pas en les niant .

Merci pour votre attention .

A.

Anton

Citation de: sylvestre le Novembre 29, 2016, 12:02:53 PM



Anton, tu n'as fait que ton devoir en sauvant ton fils. Mais encore fallait'il le faire! Bravo et chapeau bas l'ami!

Sylvestre , ne me salue pas trop vite et garde ton chapeau sur la tête .
J'ai juste eu la très grande chance que ma conscience me dise tout de suite qu'il valait mieux que je coule avec mon fils que de le laisser couler tout seul ......

Pour le "récit" de ce moment , c'était à  l'intention de Swift que j'avais l'envie de raconter de "deux manières" un même évènement , souhaitant le consoler un peu de la façon dont toutes ces "dames" l'avaient traité .
Et lui dire que même un évènement heureux où un enfant échappe à  la mort pouvait être réinterprété en accusant le pauvre père qui plonge en pleine digestion dans l'eau glacée ....

J'espère que tous l'auront compris ainsi , ce n'était certainement pas pour me vanter , mais pour dire que même un papa qui aime son fils pouvait être démoli par une façon de raconter les choses  ....

ReineRouge

Ah ! Anton !

Je vous cite :

"Il n'y a de pire bourreau que soi-même".

Comme cette phrase est juste... et vous convient bien...

On en reparlera !

ReineRouge



Swift

Citation de: Anton le Novembre 30, 2016, 03:58:48 AM
dire que même un évènement heureux où un enfant échappe à  la mort pouvait être réinterprété en accusant le pauvre père qui plonge en pleine digestion dans l'eau glacée
J'avais bien compris...

Anton

Citation de: ReineRouge le Novembre 30, 2016, 09:24:50 AM
Ah ! Anton !

Je vous cite :

"Il n'y a de pire bourreau que soi-même".

Comme cette phrase est juste... et vous convient bien...

On en reparlera !

ReineRouge

Veuillez bien noter , aimée Reine , que j'ai dit "bourreau" , pas juge .....