Neurobiologie et chasteté masculine: la traduction

Démarré par Liocked24/7, Octobre 21, 2013, 08:12:40 PM

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Liocked24/7

Traduction de l'article en anglais:
Première partie:
Chasteté masculine, plaisir et dévotion, lʼexplication par la science.
Traduction du texte en anglais publié sur le blog: secretchastityhusband

Jʼai fait quelques lectures récemment sur la science rapportée au sexe et plus particulièrement lʼétude de lʼorgasme. Jʼai cherché des réponses à  bon nombre de questions au sujet de ma propre réaction à  la chasteté comme par exemple :
1 Pourquoi suis-je de si bonne humeur pendant mes périodes de chasteté ?
2 Pourquoi mes orgasmes, quand jʼen ai, sont si intenses et durent longtemps, et sont si différents que ceux dʼavant ?
3 Pourquoi je ressens cet intense sentiment de dévotion envers ma femme, cherchant à  la servir et à  lʼaider ?
4 Pourquoi je perds cette intense dévotion après lʼorgasme et je ne la sens pas revenir avant plusieurs jours, voire une semaine ou plus ?
5 Pourquoi ma femme est-elle bien plus enthousiaste quand nous faisons lʼamour quʼavant mon expérience de chasteté ?
6 Pourquoi ma femme me semble de bien meilleure humeur quʼauparavant, prête à  de nouvelles expériences, plus intime et plus joueuse même si nous ne faisons pas lʼamour ?

Je gardais ces questions en tête, mais je nʼai pas cherché les réponses jusquʼà  ce que plusieurs choses ne se produisent.
Dʼabord, cherchant à  expliquer à  ma femme quel puissant sentiment de dévotion jʼéprouvais, comparé au relâchement post orgasmique de repli sur soi après lʼamour, lui disant également quelle chance nous avions de nous être rencontrés. Elle répondait « Oui, mais ce sentiment ne dure pas longtemps, nʼest-ce pas ? » Cela mʼa rendu curieux ; pourquoi cette dévotion ne passe pas lʼobstacle de lʼorgasme.
Ensuite, jʼai suivi un excellent blog www.malechastityblog.com écrit par Sarah Jameson, qui est une mine de bons conseils, de sagesse et dʼexpérience avec son mari et leurs réflexions sur la chasteté. Elle décrit lʼaugmentation des durées entre orgasmes de son mari, depuis une fois par mois, puis tous les 3 ou 4 mois, jusquʼà  imaginer prolonger jusquʼà  un an ou plus, et au final la possibilité dʼune interdiction définitive dʼorgasme (oups !).
Sarah a également écrit un livre sur la chasteté masculine « Faites attention à  ce que vous désirez », une superbe compilation de ses pensées, sagesse , expérience et conseils pour savoir si la chasteté masculine est pour vous, et comment lʼintroduire dans le couple. Un de ses raisonnements est consacré à  son intention de prolonger les périodes entre orgasmes pour son mari (tout en multipliant les siens à  elle !). Son raisonnement est logique, mathématique ; Elle a observé que son mari perdait toute sa dévotion envers elle après lʼorgasme, et quʼil mettait de 7 à  10 jours dʼabstinence pour la retrouver. Donc si elle le libère une fois par mois, elle perd 3 à  4 mois sur lʼannée de dévotion envers elle. Inacceptable.  Son mari est ravi de la fréquence réduite de ses libérations qui coà¯ncide avec de plus nombreux jeux sexuels, caresses et excitation quʼavant, même si cʼest juste au bénéfice de Sarah.
Cette description de perte de dévotion après lʼorgasme et son état euphorique pendant la chasteté coà¯ncidait avec ma propre expérience et mʼa fait me demander quelle serait la meilleure durée de chasteté pour moi. De 18 jours au maxi, et vu mon empressement à  lʼidée dʼune libération,  je me suis demandé si je devais â€"et comment le faire- prolonger ces périodes. Peut-on sʼy entraîner ?
Jʼai commencé mes recherches en essayant de comprendre les changements dʼhumeur après lʼorgasme, après une période de chasteté.
Lʼhumeur dépend de la présence, concentration ou absence de certains neurotransmetteurs.
Les mécanismes biochimiques sont bien connus. Et ils fournissent toutes les réponses non seulement sur le changement dʼhumeur, dʼattitude liés à  la chasteté, mais aussi bien dʼautres questions auxquelles je nʼavais pas pensé. Je fais la liste à  la fin de lʼarticle des sites qui traitent de ces mécanismes neurobiologiques, et je fais tenter dʼen expliquer une partie, de façon résumée.
Il existe plusieurs neurotransmetteurs impliqués dans le conditionnement de notre attitude dans la vie mais les 3 dominants qui gèrent le sexe et lʼorgasme sont :
1   DOPAMINE  2  PROLACTINE  3 OCYTOCINE 
Un 4ème facteur est la concentration de récepteurs pour ces 3 neurotransmetteurs, en particulier ceux de la Dopamine. Lʼactivité sexuelle génère des niveaux prévisibles des ces 3 transmetteurs ainsi que des récepteurs associés. Les hommes et les femmes ont des niveaux différents qui ont évolué au fil des millénaires pour sʼaccorder aux impératifs de survie de lʼespèce humaine, par exemple, transmettre ses gènes avec succès.
Ce nʼest pas un article sur lʼévolution, mais il suffit dʼévoquer que les sentiments et le comportement que ces neurotransmetteurs engendrent est lié à  la survie des gènes de lʼespèce humaine. Ils existent en nous aujourdʼhui car cette combinaison a été la plus efficace pour la survie de nos ancêtres et la transmission des gènes de lʼespèce.
Bon, expliquons maintenant le rôle de ces trois acteurs dans notre cerveau, le centre de la réception des neurotransmetteurs venus de nos 5 sens. Nos parties génitales sont un des organes qui envoient des signaux au cerveau.

Dopamine : le neurotransmetteur qui provoque le sentiment de plaisir lorsquʼon pratique certaines activités : excitation sexuelle, nourriture riche en calories ou sucre, et pour certains, jouer, parier et faire du shopping entre autres. Certaines drogues augmentent aussi ce niveau. Un niveau élevé de dopamine est ressenti par le cerveau comme un plaisir, et plus ce niveau monte, plus le plaisir est intense, pourvu que soient présents suffisamment de récepteurs pour transmettre le flux venant de ce neurotransmetteur. Le plaisir intense de lʼorgasme est le résultat dʼun flux soudain de dopamine sécrétée dans le « centre de récompense » de notre cerveau.
Prolactine : le neurotransmetteur de la satiété, cʼest une sorte de frein au niveau et à  la durée de lʼeffet de la dopamine et lʼocytocine. Son niveau reste stable dans le cerveau excepté juste après lʼorgasme où il augmente considérablement pour calmer et inhiber le flux de dopamine et dʼocytocine. Le taux élevé de prolactine demeure dans le cerveau pendant une à  deux semaines.
Ocytocine :  « lʼhormone des caresses », quand le niveau est élevé, elle produit le plaisir du sentiment amoureux et de la connexion de deux êtres, du rapprochement, dévotion et protection. Cʼest le premier facteur de la constitution du couple. Un flash dʼocytocine est produit pendant lʼorgasme et est responsable du sentiment amoureux. Chez les hommes après lʼorgasme, le taux dʼocytocine baisse rapidement. En moins dʼune heure ce taux est largement en dessous de son niveau au moment de lʼexcitation sexuelle. Chez les femmes , ce taux décroît plus lentement en atteignant son niveau normal en quelques heures sans jamais plonger en dessous de ce niveau.   

A suivre ... il y aura en tout 3 ou 4 parties.
"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
"Cagé: agneau dans son enclos, décagé: lion dans le salon ". Claire
"Le seul plaisir qui te reste, c'est le mien!" SueKH, mon épouse.

Liocked24/7

2ème partie.
En plus de lʼorgasme, lʼautre façon de faire monter le taux dʼocytocine est de toucher et caresser, pas nécessairement de façon sexuelle, rien que le simple fait de se tenir la main va faire monter le taux chez lʼhomme et la femme à  la fois. Quand le niveau dʼocytocine est réduit au niveau normal ou en dessous, malgré lʼimpression de réduction du sentiment dʼaffection, le souvenir de ce sentiment perdure. Cʼest ce souvenir qui fournit la base dʼune relation à  long terme et qui permet de surmonter lʼeffet de marée montante et descendante du taux de dopamine/prolactine.
Comme déjà  évoqué dans la section Ocytocine, la façon dont le taux de dopamine et de prolactine monte puis descend pendant et après lʼorgasme est très différent chez lʼhomme ou la femme.
Chez lʼhomme, la courbe de montée et descente de dopamine pendant lʼexcitation sexuelle, lʼorgasme, et post orgasme a une forme en dents de scie. Il y a une montée progressive pendant lʼexcitation puis une montée forte de la courbe lorsque lʼorgasme est proche. Pendant lʼorgasme, la courbe est  quasi verticale et cʼest ce flash soudain de dopamine qui est ressenti par les hommes comme un intense plaisir. Ce plaisir intense ne dure que 5 à  10 secondes en général (4 à  12 contractions espacées dʼenviron 0,8 seconde dʼaprès Masters et Johnson). Ce flash de dopamine entre en concurrence avec un même flash de prolactine qui cause la chute brutale du niveau de dopamine (comme sʼil « tombait dʼune falaise ») dans une descente quasi verticale après lʼorgasme. Le résultat de ce duel de neurotransmetteurs juste quelques minutes après lʼorgasme est un niveau de dopamine bien en dessous de son niveau AVANT le début de lʼexcitation sexuelle avec en parallèle un taux élevé de prolactine qui persiste au dessus de son niveau normal jusquʼà  deux semaines !
Pour les femmes, le tableau est bien différent. Peut-être à  cause des impératifs différents de survie et de procréation, ou parce que le niveau de dopamine chez les femmes est largement conditionné par leur cycle menstruel (haut niveau lors de la période fertile, le pic à  lʼovulation, le plus bas hors de la période infertile. Le taux faible de dopamine est aussi vécu comme un moment dʼirritabilité et parfois avec son corollaire ; un appétit insatiable pour les calories dʼune nourriture riche, qui est une façon de faire remonter le niveau à  un taux normal). La courbe de la dopamine chez la femme est plus douce, en forme de vague plate, avec des montées et descentes progressives. Pendant lʼexcitation sexuelle son niveau de dopamine monte par paliers (qui attestent de la durée généralement plus longue des préliminaires). Pendant lʼorgasme, le taux connaît un pic mais ne diminue pas radicalement, mais plutôt descend progressivement pas à  pas. Car, au contraire des hommes, son niveau de prolactine monte légèrement au dessus de la normale et continue à  ce niveau juste assez pour permettre à  son niveau de dopamine de rejoindre le taux normal correspondant à  sa période de cycle. (Il faut préciser que la prolactine joue le rôle dʼinhibiteur de dopamine. ndr)

Après avoir détaillé le cycle Dopamine/prolactine et ocytocine, regardons de plus près lʼhumeur et les sentiments associés à  des niveaux élevés ou bas de chacun de ces trois neurotransmetteurs.
Dopamine :
Taux normal à  élevé produit : motivation, bien-être, plaisir dʼaccomplir des tâches, bonne libido, optimisme, plaisir dʼêtre en société, désir de communication, choix pertinents.
Taux bas : dépression, asthénie, manque dʼenvie et dʼambition, incapacité à  aimer, libido basse, pas de remords sur son comportement, anxiété à  être en société, jugement faussé.
Prolactine :
Les symptomes dʼun taux anormalement élevé sont : léthargie, perte de libido, dépression, irritabilité, infertilité, testostérone en baisse, prise de poids, peu dʼintérêt à  socialiser et pessimisme.
Ocytocine :
Normal/élevé : sentiment dʼattachement fort, dévotion et connexion, réceptivité sexuelle augmentée, impression positives, effets sur la santé (abaisse la pression artérielle, guérison plus rapide des blessures) moins dʼenvies et dʼaddictions, envie de protection et responsabilité.
Taux bas : pas dʼenvie dʼattachement de dévotion ou de connexion, peu dʼenvie de protection et de responsabilité envers les autres, , libido basse, dépression et système immunitaire affaibli.
Maintenant prenons un couple dans la moyenne, dʼâge mûr, marié, en étudiant leur cycles respectifs de neurotransmetteurs, faisant lʼamour jusquʼà  lʼorgasme de lʼhomme environ 2 fois par semaine (la femme atteignant lʼorgasme une fois sur deux) (hypothèse réaliste ! ndr ..)
Pour lʼhomme, cʼest une marée montante et descendante de dopamine/prolactine de plaisir et de dépression car il ressent le plaisir dʼun taux élevé de dopamine et dʼocytocine pendant de brèves périodes dʼexcitation sexuelle et dʼorgasme, tandis quʼil passe la plupart du temps à  ressentir la léthargie, dépression et manque de connexion à  cause de son taux bas de dopamine et dʼocytocine et son taux élevé de prolactine. Pour compenser cela, lʼhomme va chercher à  remonter son taux de dopamine pour se sentir bien à  nouveau en faisant ce que son cerveau a déjà  développé par expérience pour conduire à  ce résultat. Cela inclut ; la suralimentation, lʼutilisation de drogues légales et illégales (alcool, nicotine, cafeà¯ne, cocaà¯ne, amphétamines etc..), regarder du porno, se masturber, avoir des relations sexuelles en dehors du couple, et avoir des conduites à  risque (Ex. du Président Clinton ou DSK qui ont payé un lourd tribut à  leur dysfonctionnement de cyle) etc..
En plus des effets négatifs de la dopamine basse, il y a la perte dʼenvie de connexion et de capacité à  aimer avec une ocytocine basse. Lʼhumeur générée par la dopamine basse empêche de faire ce quʼil faudrait pour remonter le taux dʼocytocine : toucher et caresser sa femme ou être caressé par sa femme, intimité physique et de communication.
Avec la persistance de la prolactine dans le cerveau après chaque orgasme qui empêche le retour à  un niveau normal de dopamine, un homme qui éprouve un orgasme tous les quelques jours ou qui se masturbe aussi fréquemment (ou plus souvent) est constamment enfermé dans un cercle à  cause duquel il ne retrouve jamais un niveau normal de dopamine et cherche constamment des moyens de remonter ce niveau. De surcroît, il est incapable de maintenir un lien émotionnel constant avec sa femme.
A suivre …
"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
"Cagé: agneau dans son enclos, décagé: lion dans le salon ". Claire
"Le seul plaisir qui te reste, c'est le mien!" SueKH, mon épouse.

Liocked24/7

3ème partie : SUITE ET FIN
On doit remarquer que ce type de cercle biologique existe car probablement il était avantageux pour la survie des gênes dans la préhistoire que lʼhomme cherche du sexe en quantité, et avec de nombreuses partenaires afin de multiplier les chances de se reproduire. Il était conditionné par sa dopamine, avec des flash au moment de ses conquêtes sexuelles en leur communiquant ses gênes, mais avec un taux constamment bas de dopamine qui le poussait à  chercher encore plus de sexe, avec même un flash encore plus grand si la partenaire était nouvelle.
On remarque aussi que le mécanisme de survie des gênes se désintéresse complètement de ce que lʼhomme ressent. Quʼil se sente bien, (ou mal la plupart du temps), ou même de ce que ressent la femme avec laquelle il a un rapport, peu lui importait. Ceci est bien entendu à  lʼopposé de notre désir actuel de bonheur à  deux !
Pour la femme (dans lʼexemple de couple marié plus haut) son niveau de dopamine est largement controlé par son cycle menstruel et elle éprouve des montées et des descentes du taux de façon progressive au cours de lʼacte sexuel. Son taux redescend lentement et demeure à  un niveau normal, ce qui contribue à  son impression de bien-être. Mais à  cause de son mari privé de dopamine et son attitude négative, cela la détache de lui sur le plan émotionnel. Il y a une interaction constante entre le mari avec un taux bas de dopamine, qui engendre un détournement dʼaffection de sa femme, ce qui provoque une baisse dʼocytocine chez les deux, donc des problèmes dans le couple et le mariage. Il est important de se souvenir que lʼorgasme chez la femme nʼa pas le même effet sévère et négatif sur ton taux de dopamine, comme cʼest le cas chez lʼhomme. Le détachement émotionnel de lʼhomme après lʼorgasme nʼest pas un mystère. Il est conditionné biologiquement et ceci est sans rapport avec les actes ou omissions de son épouse (et les reproches souvent infondés qui vont avec).
Encore un mot sur le 4ème facteur, le niveau de concentration de Récepteurs de dopamine, en prenant lʼexemple de lʼhomme qui se masturbe souvent ou regarde beaucoup de porno pour faire monter son taux (et le bien-être qui va avec). La loi des doses de plus en plus forte sʼapplique. Comme un addict à  la cocaà¯ne qui a besoin de toujours plus de drogue pour générer le même plaisir et qui, au fil du temps, nʼen tire plus de plaisir, mais en a toujours besoin juste pour éviter de se sentir mal, lʼhomme qui a de fréquents orgasmes provoque une dé-régulation dans son cerveau du nombre de récepteurs de dopamine (à  cause de la prolactine), donc une diminution de lʼintensité du plaisir. Le même flash de dopamine nʼest plus perçu par un nombre de récepteurs suffisant, ce qui est ressenti comme une baisse de satisfaction. Ceci explique à  lʼinverse le plus grand plaisir ressenti par les hommes qui ont des orgasmes moins fréquents, car ils ont comparativement une plus grande concentration de récepteurs.
Prenons à  nouveau lʼexemple de ce même couple lorsque lʼhomme est autorisé à  avoir un orgasme tous les trois mois (comme décrit dans le blog de Sarah Jameson au sujet de son mari, tandis quʼelle atteint lʼorgasme quand elle le veut et aussi souvent quʼelle le désire).
Au lieu dʼavoir un mari qui continue dʼavoir des orgasmes pendant sa période de « récupération » et du coup reste toujours chroniquement bas en dopamine, au contraire lʼhomme chaste continue dʼélever son taux par de fréquents jeux sexuels et par son intimité physique, spécialement en jouant au « tease and denial » « excitation et refus (dʼorgasme) ». De plus, le seul fait de porter une cage fait monter son taux par le jeu interactif avec son épouse, le fait quʼil lui ait confié le contrôle et le constant rappel physique de lʼabandon du contrôle.   
La clé de la durable amélioration de lʼhumeur de lʼhomme chaste, son impression croissante de bonheur et de satisfaction, est que dʼune part son taux de dopamine est constamment augmenté au dessus de la normale pendant les mois entre les orgasmes mais aussi il nʼa plus à  faire face à  la montée de prolactine qui « efface » sa dopamine. En permanence, en portant sa cage, gardant en mémoire le contrôle confié à  sa femme, son niveau de dopamine reste élevé. Au cours de jeux sexuels, specialement sʼil est amené près de lʼorgasme, son taux est boosté sans la chute brutale qui suit lʼorgasme. Faire lʼamour à  sa femme est incroyablement excitant pour lui pour les mêmes raisons.
Dans son blog, Sarah raconte quʼen essayant de comprendre pourquoi son mari mourait dʼenvie de rester chaste, il disait quʼainsi il restait constamment «à  mi-chemin de lʼorgasme ». Biochimiquement il avait entièrement raison. Il a découvert quʼen terme de bonheur en général, il vaut mieux être en permanence à  mi-chemin de lʼorgasme pendant 95% du temps plutôt que de vivre lʼorgasme 0,0001 % du temps et se sentir moyennement bien les 99,9999%  du temps restant.
Et lʼocytocine ? « lʼhormone des caresses » … Après lʼorgasme, lʼhomme ressent la même chute sous le niveau normal. En restant chaste, il passe quasiment tout son temps en ayant des taux élevés ce qui non seulement favorise son attitude proche et caressante, mais renforce aussi la même attitude chez sa femme envers lui, dans un cercle positif qui sʼauto-entretient.
Ce qui est constamment rapporté dans les changements qui se produisent dans le couple lorsque la chasteté de lʼhomme est décidée est : lʼattention grandissante, la plus grande coopération et dévotion envers sa femme. Il veut la serrer et lʼembrasser en permanence et ne rechigne plus aux tâches ménagères. Personne ne veut plus alors retourner en arrière.
Quel est lʼintervalle idéal entre deux orgasmes pour lʼhomme ? Cela dépend de chacun (..) mais de façon réaliste, la femme sait quʼaprès chaque orgasme, elle peut sʼattendre à  une ou deux semaines de perte dʼattention et de dévotion.
Dans son livre « Fais attention à  ce que tu désires » (« Be careful what you wish for », je le recommande, mais en anglais ndr) Sarah estime que son mari a besoin de 10 jours de récupération après un orgasme pour retrouver le même niveau dʼattention et de dévotion. Elle fait donc un calcul sur lʼannée des jours « perdus ». Elle a décidé avec son mari que le prix à  payer était trop élevé et ils ont décidé : tous les 3 mois. Bien sûr il veut en permanence atteindre lʼorgasme mais meurt dʼenvie quʼelle le lui refuse.
En conclusion, quʼest ce que cette analyse nous apporte dans notre compréhension du sexe et de lʼorgasme dans notre relation de couple ?
Dʼabord nous savons que ce cycle des trois neurotransmetteurs a été le meilleur moyen de faire perdurer et croître lʼespèce humaine, et ce mécanisme demeure aujourdʼhui. Ce mécanisme sʼest montré indifférent des impressions de lʼhomme et de sa partenaire impliquée dans le processus. Ceci est contraire à  nos envies actuelles de former un couple attentionné, dévoué, amoureux et connecté. Considérez que la chasteté de lʼhomme est une façon de corriger ce fossé entre les impératifs biologiques anciens et nos désirs personnels et actuels de vie plus heureuse.
NDR : à  voir; la liste des sites consultés en anglais pour cette étude, pour approfondir cette neurobiologie qui nous conditionne tous, et particulièrement: nous, les encagés volontaires et si heureux de lʼêtre grace à  nos KH !  (on aurait presque envie de plaindre ceux qui ne connaissent pas cette biologie et ne sont pas passés au bonheur -pour soi et pour le couple- de la chasteté controlée !))     

"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
"Cagé: agneau dans son enclos, décagé: lion dans le salon ". Claire
"Le seul plaisir qui te reste, c'est le mien!" SueKH, mon épouse.

Philchaste


Liocked24/7

Salut Philchaste,
Oui, tout traduit. ça fait 8 pages imprimées. Quand j'ai commencé, j'ai eu qu'une hate c'était de terminer et poster tellement ça me paraissait essentiel à  partager.
Tant mieux si tu as apprécié.
L24/7
"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
"Cagé: agneau dans son enclos, décagé: lion dans le salon ". Claire
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Philchaste

C'est un bel apport au blog, j'ai essayé de mon coté d'aller voir, non pas sur les sites que l'auteur préconise, mais sur nos sites français, et si j'ai trouvé des choses mais assez light qui permettraient de penser que l'auteur dit vrai en tout cas pour la Dopamine et Ocytocine, je ne trouve rien au sujet de la Prolactine, en tout cas rien qui puisse expliquer ce que l'auteur nous dit.... tu es allé voir sur les sites qu'il indique?

Liocked24/7

Oui j'ai lu tous les liens proposés et le meilleur site est celui là :
https://www.reuniting.info/science/dopamine_separation_after_orgasm
Tu as un passage spécifique sur la prolactine et ses effets.
En France tu as les bouquins de la neurobiologiste Lucy VINCENT, notamment sur l'explication du sentiment amoureux, j'ai lu 3 de ses publications, très bonne vulgarisation (faut que je les retrouve et que je m'y replonge)
"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
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Liocked24/7

Une petite recherche en 5 min: article sur prolactine qu'ils appellent "coupe faim sexuel" !!
J'essaierai d'en trouver d'autres (toi aussi?)  jette un oeil si tu veux, c'est en milieu de page:
https://troubles-erection.comprendrechoisir.com/comprendre/dysfonction-erectile-hormones

Mais bon, on va peut-être laisser tomber la science pour s'occuper un peu de nos KH !!
Elle m'attend ...!

"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
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Liocked24/7

Si on ne devait retenir que celui là :
"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
"Cagé: agneau dans son enclos, décagé: lion dans le salon ". Claire
"Le seul plaisir qui te reste, c'est le mien!" SueKH, mon épouse.

Liocked24/7


Re : Ouf, le forum est de retour !
« Réponse #11 le: janvier 14, 2014, 08:33:09 pm »
Citer
Mais non, tu as bien raison, je me demande si on ne devrait pas lui envoyer un exemplaire à  l'hôpital avant sa sortie pour ses prochaines expériences....."

Oui, Philchaste, on est d'accord je crois !
On devrait faire un petit "package" Guide de Sylvia + ma traduction de 8 pages, le tout à  destination de Valérie T et Julie G, nos 1ères dames, voire Reines de France :-))
On leur doit bien ça ... Je me sens presque concerné, tant on vénère chacun nos reines respectives à  la maison ! (sorry, je sors!)
"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
"Pour vivre heureux, vivons cagés". Vany
"Cagé: agneau dans son enclos, décagé: lion dans le salon ". Claire
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Liocked24/7

Je poste un lien vers un article qui rassemble les points de vue sur la chasteté de plusieurs hommes connus (contemporains ou pas)
On y trouve des sportifs, scientifiques et même Freud ou Kant

Le passage le plus explicite est celui de Mohamed Ali qui (apparemment) s'abstenait de toute activité sexuelle quelle qu'elle soit durant 6 semaines avant un combat.
(en anglais)

https://www.yourbrainrebalanced.com/index.php?topic=17033.0
"Posséder un pénis revient à être enchaîné à un fou". Sophocle
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hommechaste

Comment, comment ?  Les papes ne sont pas sur la liste ..... est-ce un oubli ou une information à  communiquer de toute urgence à  Closer ...

kylara

J'apporterais juste une remarque, ici on parle d'orgasme pour dire éjaculation, c'est un peu dommage et restrictifs.

Avec nos pratiques on arrive très bien a avoir des orgasmes prolongés sans éjaculation, je trouve que le terme est très inadéquoite tant le vrai orgasme est loin après la phase ou on veut éjaculer.

Clamence

Bonjour,

Je suis parfaitement d'accord avec Kylara.
Peut-être qu'en faisant cette distinction entre éjaculation et orgasme, on pourrait mieux comprendre cet état de "à  mi chemin de l'orgasme", qui pourrait être des orgasme sans éjaculation.
Il me semble que la réflexion biologique (par ailleurs très bien expliquée par Sylvia Labiche dans son Guide) gagnerait à  être approfondie des effets de différentes pratiques de plaisirs qui enrichissent considérablement la simple éjaculation : orgasme ruiné (à  condition d'être d'accord précisément sur ce que c'est ...), orgasme sans éjaculation, milking, orgasme prostatique ...
Bref, du boulot en perspectives pour les biologistes ... ?  ;)

Ragnar

Salut

La, pour le coup je me permet d intervenir. Je confirme que ejac et orgasme , c est bien deux choses differentes. Alva reussit maintenant a me donner des orgasmes par la prostate, sans ejaculer. Elle arrive aussi a me vider , mais sans aucun plaisir, ca coule tout simplement et c est bien du sperme, c est pas que du liquide prostatique.
Mais le must ca reste une vraie ejaculation dans un rapport avec penetration...mais la, c  est Alva qui decide ou quand comment...

Ragnar

Anton

Merci Messieurs . 

"Thème et Variations" ....     8)  , un grand classique de la discipline musicale .       :)