Merci Anne pour avoir mis des mots sur la réalité que nous vivons au quotidien. La CMC m'a énormément aidé à  me liberer de cette pression infernale. Maintenant je me couche en laissant le soin à  Anatole de gérer les enfants et la maison quand je ne me sens pas d'attaque pour y participer. Il sait que de mon confort, mon bien-être dépend sa sexualité. Je ne me mets plus au service de personne si je n'en suis pas physiquement capable, contrairement à  avant...

Aujourd'hui j'écris dans le journal d'Anatole car malgré mes nombreuses relances, ce dernier reste silencieux sur ce forum. Je pense être une bonne maîtresse, stricte, rigoureuse, mais aussi bienveillante et compréhensive. Son silence m'étonne car ce forum est pour lui un lieu de liberté et de sincérité où il peut déverser le cas échéant son trop plein (de frustration, d'émotions, de lassitude, etc.). Je me pose donc la question suivante : suis je trop exigeante avec lui, est il capable de répondre à  mes demandes, en cas de baisse de régime (par exemple due à  des tourments professionnels), faut-il resserrer d'un cran de façon à  le sécuriser ou lâcher du lest au risque qu'il s'égare et perde les acquis durement gagnés ?

était ce trop demandER, désolée pour l'erreur grammaticale que ma fureur m'a fait commettre...

Voilà  pourquoi je travaille à  instaurer un nouveau modèle dans mon couple. Monsieur s'amuse loin de la famille, se donne du plaisir, tandis que Madame gère 7 enfants H24. Je regrette d'avoir autorisé ce moment de liberté et d'amusement entre amis car le contrat n'a pas été respecté. Plus dure en sera la punition. Je suis pourtant pour la discipline positive, mais tout à  ses limites. 2 jours d'abstinence, était ce trop demandé ?

Et je me réjouis effectivement d'être parmi les pionnières d'un mouvement dont l'objectif est une société plus douce et plus apaisée, bien que la mise en œuvre puisse sembler douloureuse pour nos pauvres petits boys. Rassurez-vous, chers Anatole, Anton, Ragnar et autres, il s'agit simplement d'un électrochoc qui vous permettra de vous rendre compte du déséquilibre entre femmes et hommes. Une fois que vous l'aurez compris et intégré, votre chemin sera plus simple  et plus doux. L'objet de votre amour absolu (votre keyholder) y veillera.

Je partage entièrement ce point de vue, les choses doivent changer et commencer par son foyer est le premier pas qui mène vers l'égalité et le partage. Anatole sait que ma liberté est ce que j'ai de plus précieux, avec lui. M'accorder cette liberté est le meilleur moyen de me voir rester à  ses côtés, heureuse et amoureuse. Et se mettre à  mon service n'est pas de l'esclavage ou de l'exploitation, c'est un simple rééquilibrage des choses.

Quelle peur ? Celle de sa liberté d'agir?Car c'est bien de cela qu'il s'agit....

Bonjour à  tous.tes,
Juste un petit mot pour vous dire que, nouvellement arrivée sur ce forum, je suis admirative de la qualité des échanges que j'y trouve, tant au niveau intellectuel qu'au niveau de la correction de la langue française à  laquelle j'attache beaucoup d'importance. Je vous lis avec intérêt, j'aime le respect que je sens notamment entre les encagés et les maîtresses. Anatole, mon amoureux transi en cage, m'a poussée à  prendre la direction de notre couple, mais ne se doutait pas qu'il finirait en cage. C'est moi en effet qui suis à  l'origine de cette pratique. Et si parfois nous pratiquons quelques séances de domination (pour le punir de ses manquements à  mon égard notamment), je reste beaucoup plus attachée à  une relation gynarchique qu'à  une relation S/M, beaucoup moins riche et intéressante. La gynarchie me permet de prendre confiance en moi, de me sentir libre, et de rendre mon amoureux meilleur, pour moi et pour la société.
A vous lire,
MJ

Il s'agit de mettre une distance entre nous par écrit (puisque je lui donne beaucoup d'ordres et je commente son attitude par SMS). A l'oral je le tutoie.

Bonjour LadyVal,
Oui je vous l'accorde, tout ceci pourrait faire cliché. Pourtant je vous assure que c'est le reflet exact de la réalité. Et je vous assure également que le chemin parcouru pour y parvenir m'a coûté beaucoup d'énergie, de larmes et d'heures de sommeil. Devenir sa maîtresse était la seule façon pour moi de survivre à  notre relation, certes pleine d'amour, mais très exigeante, et pas seulement au niveau sexuel. Ceci dit, ce chemin de croix m'a permis de prendre confiance en moi et de choisir entre périr ou vivre. J'ai choisi de vivre, avec le bonheur et le confort en bonus. Mais quelle énergie cela me coûte !!!! On n'a rien sans rien, et il se trouve que j'ai le sens de l'effort....
A vous lire,
MJ

Oui Anatole, hier vous n'avez pas été à  la hauteur. D'ailleurs cette nuit, le vermicelle était en cage, et non libéré contre ma peau chaude. Voilà  à  quoi sert la cage, punir des comportements non acceptables, prendre un verre de rosé avec son ex en mon absence par exemple.
Les encagés doivent être dressés à  devenir meilleur pour leur maîtresse, il reste du chemin à  parcourir.

Bonjour à  tous,
Je suis MJ, la maîtresse d'Anatole. Je me vois dans l'obligation de me présenter et de présenter notre relation et la situation qui m'a amenée à  prendre la main.
Anatole est d'un naturel très dominant et manipulateur. Quand il m'a proposé de prendre la direction de notre couple (ce qui m'a mis dans un état de pression incroyable), il n'imaginait pas à  quel point j'allais le prendre au mot, bien que j'aie mis plusieurs années à  développer pleinement ma capacité dirigeante.
En fait, en me proposant ce rapport Soumis/Dominante, il comptait réaliser un fantasme et rester, je crois, dans le champ sexuel. Il faut dire qu'il manifeste depuis très longtemps une hypersexualité, qui m'a comblée lors de notre rencontre il y a six ans, mais qui au quotidien est invivable. Effectivement, outre le fait que nous sommes à  la tête d'une famille (recomposée) très nombreuses avec 7 enfants, nous avons également  la chance de travailler tous les deux à  domicile. Cela signifie que j'étais disponible physiquement pour lui, et qu'il ne s'en privait pas : il me sollicitait plusieurs fois par jour, se masturbait énormément,  regardait des vidéos pornos..... En gros le sexe était son occupation principale. Il fallait donc que je subisse ses assauts nombreux et répétés, que je gère plus que ma part dans l'organisation familiale, en plus de mon travail et de mes loisirs. J'ai fini épuisée et je me suis dis que je ne voulais plus subir mais prendre la main si je voulais que mon couple survive et moi avec. Finie la masturbation matinale alors que j'étais debout à  vider le lave-vaisselle, finie mon hyperactivité pour que la maison soit impeccable et les courses faites, fini pour moi de voir le lit défait après les masturbations de monsieur, fini les "j'ai pas eu le temps".... Maintenant l'oiseau est en cage et s'il veut en sortir, il faut le mériter.

En dehors de cela, c'est un homme intelligent, cultivé, généreux, brillant. Je l'aime de façon inconditionnelle et illimitée, mais c'est le type d'homme qui, si vous ne prenez pas la main, finit par vous avaler et faire de vous sa chose.
J'ai longtemps subi cette situation, qui me comblait sexuellement, certes, mais qui était étouffante car je suis d'une nature indépendante et autonome.
Quand il m'a demandé de prendre la main, j'ai été d'accord, mais mes conditions n'étaient pas forcément celles auxquelles il avait pensé. La domination dans le cadre très limité de séances D/S ne m'apportait rien et ne servait qu'à  combler son fantasme. J'ai donc décidé d'imposer mes règles.
Tout d'abord la cage de chasteté. C'est moi qui en suis à  l'origine, et après des débuts chaotiques, je suis parvenue à  l'utiliser comme un vrai moyen de le dominer. Je le mets en cage du matin au soir, je porte la clé ostensiblement, et je sais qu'il peut bien tenter toute approche physique, in fine c'est moi qui décide. Le soir je lui enlève car j'aime m'endormir et sentir son sexe libre contre moi.
Nous sommes passés à  un rapport unique par jour, contre plusieurs que je finissais par subir plus que choisir. J'estime qu'il a beaucoup de chance de m'avoir car je sais prendre soin de lui quand je vois qu'il est fatigué. Je suis aux petits soins, mais c'est une démarche très égoà¯ste car plus il sera en forme et mieux il me servira. J'ai de grandes ambitions pour lui, il le sait. Je le mets au régime, lui fait faire du sport, il va bientôt commencer une détox digitale car il passe beaucoup trop de temps sur son téléphone. Je suis très exigeante avec moi-même, je suis très sollicitée par la gente masculine, malgré tout je réserve la primeur de mon corps et de mon amour à  Anatole. Il doit donc le mériter et être au moins physiquement à  la hauteur.
Il me jure 43 fois par jour qu'il donnerait sa vie pour moi, je le mets à  l'épreuve. Car c'en est une de l'aimer et de résister à  ses tentatives conscientes ou inconsciente de soumination.
Cette cage est magique, elle a changé ma vie, et celle d'Anatole. Et ce n'est que le début.
MJ