Journal d’Anatole

[Ragnar]

Oui Anatole, c est serein qui avait dit ca je suis bien incapable de parler comme luiðŸ™,. ça n empeche que tout ce qui est dit est vrai

[Titou]

Bonjour à  toutes et tous,

Serein avait bien résumé notre situation d'eternels gamins insatisfaits...Qui meurent d'envies que l'on s'occupe d'eux...cage ou non 

[Anatole]

Je trouve aujourd?hui cette expression, sur le journal de Ragnar, qui me semble tellement juste... elle est le révélateur, je trouve, du trouble qui habite les mâles chastes, enfants de millénaires de domination masculine et premiers-nés du rééquilibrage hommes-femmes.

Je partage avec vous :

Il est des dames qui enferment un machin qui a une vie tumultueuse pour ne plus en subir les durcissements, ramollissements, gonflements, palpitations, changements de couleurs divers et variés et j'en passe.
Bref, elle l'enferme pour pouvoir le sortir losqu'elles en ont envie.
Ce n'est pas forcément pour venir en parler à  longueurs de journées !!!


Alors que les mâles-heureux détenteurs et porteurs desdits objets passent leur vie à  y penser tout de même !
Libre, en réclamant quelques caresses et autres, voire en l'agitant frénétiquement à  une fréquence donnée pour tenter de le calmer.
Enfermé, en se tenant tranquille afin qu'il soit libéré.


Re-bref, l'une a trouvé le moyen de l'oublier au quotidien et de ne le sortir que pour les grandes occasions. Pour l'autre, ça ne change pas grand chose sauf pour le tripotage (autrement appelé PPS ici).
Et il a un lieu où il peut, enfin, livrer ses états d'âme.


Parce que des lieux où les secoueurs compulsifs et autres réclameurs permanents pourraient s'exprimer ne serait jamais assez grands pour qu'ils puissent tous s'exprimer !!!

[Anton]

 
Mon Chevalier servant vous dirait : "Prenez la vie avec plus de légèreté, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivante".

Peut-être que les femmes sont trop sérieuses ? Trop consciencieuses ?
Comment serait le monde, et nos familles, si nous, les femmes, nous prenions tout sur le mode superficiel ?
A force de m'entendre dire cela, je me pose la question.
J'ai peut-être tort de ne pas rire de tout.
Sont-ce les épreuves que j'ai traversées qui m'ont rendue trop grave ?

Anne ReineRouge

Non, chère Anne, non.

Je regrette que Vous Vous mettiez Vous-même en doute, et que Vous Vous posiez à  Vous-même de telles questions.

Vous êtes bien trop bonne (et je reste très correct) et bien trop compréhensive avec les mâles.
Ainsi que Vous le savez, j'ai une opinion des hommes très claire. et tout à  fait arrêtée.
J'en suis un, j'en connais plein, et je sais exactement qui ils sont.

- des saboteurs
- des délinquants
- des loufoques
- des provocateurs
- des paresseux
- des insolents
- des clochards
- des lubriques
- et des singes grotesques.

Vous savez, le jour où je Vous ai offert une cravache, ce n'était pas pour rigoler, c'était pour que Vous Vous en serviez.
Car ce genre de pseudo-rigolades effrontées et humiliantes, ça se soigne très bien, et très vite.

Les "mots de travers" et autres petites ironies faciles et méprisantes, en 60 secondes de "traitement" sans concession, les poignets bien attachés au radiateur de la salle de bains, on en entendra plus jamais ...  les fesses bleues, ça fait taire n'importe quel crétin.
Et rien à  voir avec du "sm", c'est de la pure pédagogie efficace.

Je le sais très bien, j'y suis passé.

Mais je conçois aussi qu'à  500 bornes de distance, ce soit difficile  ... (c'est d'ailleurs bien pour cela que votre "chevalier énervant) Vous charrie ....)

Bien à  Vous, Votre service après-vente.

Anton, (qui, malheureusement, sait de quoi il cause)

[Ragnar]

Ah mais la t as clairement merder grave mon gars !

Comment tu veux quelle te fasse confiance maintenant?
Moi je fais un truc comme ca je me tape une journee severe de mechant recadrage (tu lira mon journal pour comprendre)
T as plus qu a sortir le grand jeu et faire carpette pendant un bon moment
Et comme dit Titou ne sois pas son 8eme gosse comporte toi en mec responsable (ca me fait rire d ecrire ca quand on voit le gamin que j etais avant )
Allez sois fier d etre son mec

[Anne]

Bonsoir, MJ, bonsoir, Anatole,

MJ, moi j'ai un chevalier servant qui voudrait que je prenne tout à  la légère, qui me trouve trop sérieuse, un peu négative.
Evidemment, il est pensionné, complètement libre de toute obligation, et peut se consacrer à  100 % à  ses nombreux loisirs.
Moi, je travaille comme responsable ressources humaines, et avec la crise du Covid-19, je suis véritablement surchargée.
J'ai également d'autres ennuis, pas énormes mais suffisamment préoccupants que pour me procurer une charge mentale importante.
Alors s'il faut en plus jouer les rigolotes pour ne pas déplaire à  Monsieur, trouver ses mots d'humour très drôles alors que ce n'est pas nécessairement le cas, ou m'excuser parce que son humour m'est passé au-dessus de la tête (ben oui, c'est un homme intelligent - je dis cela sans ironie - et il surfe parfois au-dessus de mes capacités), je fatigue.
Je ne lui en veux pas, mais parfois, j'aimerais un peu moins de dérision, un peu plus de compréhension, bref, une plus grande attention à  ce que je vis vraiment.

C'est pourquoi je comprends si bien votre colère, après le dérapage d'Anatole pendant que vous vous farcissiez la garde de sept enfants.

Mon Chevalier servant vous dirait : "Prenez la vie avec plus de légèreté, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivante".

Peut-être que les femmes sont trop sérieuses ? Trop consciencieuses ?
Comment serait le monde, et nos familles, si nous, les femmes, nous prenions tout sur le mode superficiel ?
A force de m'entendre dire cela, je me pose la question.
J'ai peut-être tort de ne pas rire de tout.
Sont-ce les épreuves que j'ai traversées qui m'ont rendue trop grave ?

Courage, Anatole, ce que vous écrivez est touchant.

Anne ReineRouge

[Anton]

Je suis venu encagé à  ce mariage,  et je me sens un mauvais encagé, n?ayant pas respecté la volonté de ma maitresse qui se dévoue pour moi : cette nuit, je suis rentré me coucher et je me suis purgé avant de m?endormir, avec un ustensile.

Ce plaisir solitaire m?a provoqué des remords de ne pas avoir respecté sa volonté, et des saignements abondants qui se sont rapidement arrêtés.

"Purgé" avec un "ustensile" ? 
Puis-je savoir de quoi il s'agit?  Et pourquoi des "saignements" ?

[Anatole]

Ce soir je me sens soutenu par ma maitresse et je me réjouis de la suivre sur notre chemin.

Je vis des moments pro tendus, au-milieu de nos vacances avec enfants, et ma maitresse est un grand soutien.

Notre rapport, renforcé par son controle symbolisé par la cage qui pèse sur mon vermicelle dans notre lit, m?aide à  m?abandonner dans ce soutien qu?elle m?apporte.

Merci mon amour.

[Titou]

7 enfants  ?

Hé bien bravo MJ, je pense que vous êtes très organisée et pragmatique,  surtout avec votre huitième sacripant !

[Anatole]

Je suis son chemin avec humilité.

[Titou]

Effectivement c'était bien la peine de sortir le texte de Grand Corps Malade 

MJ vous avez du boulot 

[MJ]

était ce trop demandER, désolée pour l'erreur grammaticale que ma fureur m'a fait commettre...

[MJ]

Voilà  pourquoi je travaille à  instaurer un nouveau modèle dans mon couple. Monsieur s'amuse loin de la famille, se donne du plaisir, tandis que Madame gère 7 enfants H24. Je regrette d'avoir autorisé ce moment de liberté et d'amusement entre amis car le contrat n'a pas été respecté. Plus dure en sera la punition. Je suis pourtant pour la discipline positive, mais tout à  ses limites. 2 jours d'abstinence, était ce trop demandé ?

[Anatole]

Ce matin je me lève seul, en déplacement pour le mariage d?un ami le week-end. Ma maitresse m?a fait le cadeau de me laisser venir à  cet événement, assurant de son côté la gestion de notre groupe d?enfants. Je mesure la chance qui est la mienne.

Je suis venu encagé à  ce mariage,  et je me sens un mauvais encagé, n?ayant pas respecté la volonté de ma maitresse qui se dévoue pour moi : cette nuit, je suis rentré me coucher et je me suis purgé avant de m?endormir, avec un ustensile.

Ce plaisir solitaire m?a provoqué des remords de ne pas avoir respecté sa volonté, et des saignements abondants qui se sont rapidement arrêtés.

Je viens d?évoquer un message à  ma maitresse pour lui avouer mon écart de conduite.

Mon chemin vers la soumission totale à  sa volonté est encore long, et je m?interroge sur la manière d?y parvenir, puisque c?est ce que je souhaite. Comment vais-je réussir à  gommer ce type d?écart ?

[Anatole]

En effet, bel hommage et quelle élégance de publier ce texte ici.
Merci, Anatole !

Merci Mme ReineRouge.

[Anatole]

Moi je te felicite !
Rag

Merci Ragnar.

[Anne]

Ooooh ! Ragnar, vous avez raison... je n'avais pas vu cette publication, j'en suis désolée.
En effet, bel hommage et quelle élégance de publier ce texte ici.
Merci, Anatole !

Anne ReineRouge

[Ragnar]

Ben mon gars t as trouver ce super texte et personne ne ta repondu.
Moi je te felicite !
Rag

[Anatole]

« Veuillez accepter Mesdames ces quelques mots comme un hommage
à€ votre gente que j'admire qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage

Veuillez accepter mesdames, cette déclaration
Comme une tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc

Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain précède une mère qui respire
"La femme est l'avenir de l'homme" écrivait le poète
Eh ben, l'avenir s'est installé et depuis belle lurette

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme

Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sorcier
Celui qu'elles jouent dans la journée et le plus grand, mère au foyer

Veuillez accepter Mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter Mesdames mon aimable faiblesse
Face à  votre fragilité, votre empathie et votre tendresse

Veuillez accepter Mesdames cette petite intro
Car l'avenir appartient à  celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie
Veuillez accepter Mesdames, cette délicate démagogie

You are the only one, you are the only
You are the only one, the only
You are the only one, you are the only one
You are, yes you are

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme »

Fabien Marsaud, Grand Corps Malade

[Anton]

Et je me réjouis effectivement d'être parmi les pionnières d'un mouvement dont l'objectif est une société plus douce et plus apaisée, bien que la mise en œuvre puisse sembler douloureuse pour nos pauvres petits boys. Rassurez-vous, chers Anatole, Anton, Ragnar et autres, il s'agit simplement d'un électrochoc qui vous permettra de vous rendre compte du déséquilibre entre femmes et hommes. Une fois que vous l'aurez compris et intégré, votre chemin sera plus simple  et plus doux. L'objet de votre amour absolu (votre keyholder) y veillera.

Merci Madame,

Voici quelques lignes limpides, qui décrivent à  la perfection Votre "nouveau" point de vue, de "nouvelle Femme".
Il est évident que je ne peux que m'en réjouir pour Vous, et que je m'associe (si Vous le permettez) pleinement à  cette révolution.
Depuis bien longtemps, trop longtemps, en effet, la situation des femmes a été d'une injustice révoltante. Et il n'est que justice, c'est incontestable, qu'il en soit à  présent autrement.

Toutefois, si je peux me permettre cette simple remarque, l'homme se croit devoir être plus que le simple outil que Vous décrivez.
Il a de lui cette image (fausse) d'apporter "plus" que cela.
C'est certainement une erreur, et une marque de pur orgueil.

La CMC est précisément le moyen de lui faire observer qu'il n'est pas cette sorte de héros, et que son rôle pour une femme s'arrête à  son aide "procréative" et ensuite à  son aide technique.
Mais voilà , c'est là  une dé-gradation à  laquelle il ne s'attendait pas, et qui est pour certains hommes une pilule très dure à  avaler.
Et dans les cas les plus "graves" , tel homme ne se sent tout simplement plus aimé, mais juste apprécié pour ses bons et loyaux services.
C'est là  un mauvais moment à  passer, mais qui, je crois, peut être surmonté.
Abandonner cela est une sorte de deuil, et il faut sans doute un peu de temps ...

Respectueusement,

A.