Journal d’Anatole

[Anne]

Bonsoir, Anatole,

Votre sincérité vous honore.
Encombrant ?
Votre Dame est plus à  même d'en juger, mais en tant que KH, je vois plutôt les choses comme un chef d'entreprise : nous organisons la vie quotidienne, les tâches et les loisirs, et "dispatchons" selon les compétences.
Notre compagnon devient non un poids, s'il fait bien les choses, mais un auxiliaire.
Et un bon auxiliaire, c'est précieux.
Encore faut-il qu'il suive les instructions, en comprenne le sens et la portée, et se montre coopérant.
Si vous avez peur, comme le dit votre Dame, de perdre votre liberté d'agir, parlez-en avec elle, et voyez si, dans certains aspects de votre vie commune, vous pouvez décider de conserver une autonomie totale ou relative.
Ce qui compte, c'est que les choses soient claires et "roulent"...
J'ai longtemps dû assumer à  peu près tout toute seule : avoir un compagnon qui prend le relais, fait les choses bien et comme nous le souhaitons, quel bonheur !
Juste une chose : maintenant, je me prends à  compter les jours... ah ! oui... 4 jours, 5 jours de passés...il doit commencer à  souffrir dans sa cage, il ne faut pas que j'oublie de le libérer, il faut que je m'organise pour être un peu tranquille pour passer un moment agréable avec lui, d'autant qu'il a été sage...Tout cela entre les heures de travail, certaines tâches ménagères, la vie sociale, etc. Mais une femme est pleine de ressources, vous savez  .

Amicalement,

Anne ReineRouge

[AlvaRagnar]

il y a dans la Gynarchie une part de ce qui peut être ressenti comme de l'injustice.

Je ne dirais pas qu'il s'agit d'injustice. Certes, d'un point de vue personnel, au niveau du foyer, l'homme peut se sentir dévalorisé. Mais dans la globalité, combien de femmes sont dans l'indifférence du regard de leur conjoint ? Combien de femmes ont l'entièreté de la charge du foyer ? Qulle image d'elles-mêmes peuvent-elles avoir ?
Nous avons toutes dans notre cercle d'amis la malheureuse amie qui s'est acoquinée du sombre crétin, fêtard, pour ne pas dire alcoolique, qui n'en fait qu'à  sa tête pour sortir avec ses amis, jouer à  la console et regarder "bobonne" faire le reste...

Eh bien, non, je dis non. Alors, je peux paraître dure, mais il faut bien commencer quelque part. En l'occurence, j'ai commencé par mon foyer. Je ne me laisse plus mener par le bout du nez par un homme qui lui même se laisse mener par le bout de sa queue.

Comme le dit bien Anne, je préfère avoir un mari qui prend le relais, plutôt qu'un boulet au pied.

Et pour bien doser les récompenses, il faut savoir accorder quelque soulagement parfois. Ce week end a justement été l'un d'eux.

Tout ceci, mon cher Anatole, pour vous dire de ne pas pleurnicher sur votre sort. Vous avez eu un peu mal au coeur de la savoir loin de vous, mais sachez bien que MJ n'a pas cessé de penser à  vous, je n'en doute pas !
Réjouissez-vous d'être parmi les pionniers d'un mouvement qui rétablira un déséquilibre.

Alva

[MJ]

Je partage entièrement ce point de vue, les choses doivent changer et commencer par son foyer est le premier pas qui mène vers l'égalité et le partage. Anatole sait que ma liberté est ce que j'ai de plus précieux, avec lui. M'accorder cette liberté est le meilleur moyen de me voir rester à  ses côtés, heureuse et amoureuse. Et se mettre à  mon service n'est pas de l'esclavage ou de l'exploitation, c'est un simple rééquilibrage des choses.

[MJ]

Et je me réjouis effectivement d'être parmi les pionnières d'un mouvement dont l'objectif est une société plus douce et plus apaisée, bien que la mise en œuvre puisse sembler douloureuse pour nos pauvres petits boys. Rassurez-vous, chers Anatole, Anton, Ragnar et autres, il s'agit simplement d'un électrochoc qui vous permettra de vous rendre compte du déséquilibre entre femmes et hommes. Une fois que vous l'aurez compris et intégré, votre chemin sera plus simple  et plus doux. L'objet de votre amour absolu (votre keyholder) y veillera.

[Anatole]

Tout ceci, mon cher Anatole, pour vous dire de ne pas pleurnicher sur votre sort. Vous avez eu un peu mal au coeur de la savoir loin de vous, mais sachez bien que MJ n'a pas cessé de penser à  vous, je n'en doute pas !
Réjouissez-vous d'être parmi les pionniers d'un mouvement qui rétablira un déséquilibre.

Merci Mme Alva. Jʼai besoin de ces messages réguliers qui me rappellent lʼapport positif de la démarche.

Mon regret est de ne pas être capable de traverser ces moments sans avoir ce trouble qui mʼa habité samedi.

Comme nous le disons avec ma maitresse, je dois devenir papillon, je suis souvent chrysalide et samedi jʼétais une pauvre chenille. Je nʼaime pas lorsque je suis ainsi imparfait, cela me met mal à  lʼaise.

[Anne]

Bonsoir, Anatole,

Entrer en gynarchie, c'est comme (re)construire Rome, cela ne se fait pas en un jour.
Donc, accordez-vous le droit d'être perturbé, hésitant, malheureux.
Ce sont des émotions, des sentiments, inévitables, sur ce chemin.
Courage !

Anne

[Anton]

Et je me réjouis effectivement d'être parmi les pionnières d'un mouvement dont l'objectif est une société plus douce et plus apaisée, bien que la mise en œuvre puisse sembler douloureuse pour nos pauvres petits boys. Rassurez-vous, chers Anatole, Anton, Ragnar et autres, il s'agit simplement d'un électrochoc qui vous permettra de vous rendre compte du déséquilibre entre femmes et hommes. Une fois que vous l'aurez compris et intégré, votre chemin sera plus simple  et plus doux. L'objet de votre amour absolu (votre keyholder) y veillera.

Merci Madame,

Voici quelques lignes limpides, qui décrivent à  la perfection Votre "nouveau" point de vue, de "nouvelle Femme".
Il est évident que je ne peux que m'en réjouir pour Vous, et que je m'associe (si Vous le permettez) pleinement à  cette révolution.
Depuis bien longtemps, trop longtemps, en effet, la situation des femmes a été d'une injustice révoltante. Et il n'est que justice, c'est incontestable, qu'il en soit à  présent autrement.

Toutefois, si je peux me permettre cette simple remarque, l'homme se croit devoir être plus que le simple outil que Vous décrivez.
Il a de lui cette image (fausse) d'apporter "plus" que cela.
C'est certainement une erreur, et une marque de pur orgueil.

La CMC est précisément le moyen de lui faire observer qu'il n'est pas cette sorte de héros, et que son rôle pour une femme s'arrête à  son aide "procréative" et ensuite à  son aide technique.
Mais voilà , c'est là  une dé-gradation à  laquelle il ne s'attendait pas, et qui est pour certains hommes une pilule très dure à  avaler.
Et dans les cas les plus "graves" , tel homme ne se sent tout simplement plus aimé, mais juste apprécié pour ses bons et loyaux services.
C'est là  un mauvais moment à  passer, mais qui, je crois, peut être surmonté.
Abandonner cela est une sorte de deuil, et il faut sans doute un peu de temps ...

Respectueusement,

A.

[Anatole]

« Veuillez accepter Mesdames ces quelques mots comme un hommage
à€ votre gente que j'admire qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage

Veuillez accepter mesdames, cette déclaration
Comme une tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc

Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain précède une mère qui respire
"La femme est l'avenir de l'homme" écrivait le poète
Eh ben, l'avenir s'est installé et depuis belle lurette

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme

Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sorcier
Celui qu'elles jouent dans la journée et le plus grand, mère au foyer

Veuillez accepter Mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter Mesdames mon aimable faiblesse
Face à  votre fragilité, votre empathie et votre tendresse

Veuillez accepter Mesdames cette petite intro
Car l'avenir appartient à  celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie
Veuillez accepter Mesdames, cette délicate démagogie

You are the only one, you are the only
You are the only one, the only
You are the only one, you are the only one
You are, yes you are

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme »

Fabien Marsaud, Grand Corps Malade

[Ragnar]

Ben mon gars t as trouver ce super texte et personne ne ta repondu.
Moi je te felicite !
Rag

[Anne]

Ooooh ! Ragnar, vous avez raison... je n'avais pas vu cette publication, j'en suis désolée.
En effet, bel hommage et quelle élégance de publier ce texte ici.
Merci, Anatole !

Anne ReineRouge

[Anatole]

Moi je te felicite !
Rag

Merci Ragnar.

[Anatole]

En effet, bel hommage et quelle élégance de publier ce texte ici.
Merci, Anatole !

Merci Mme ReineRouge.

[Anatole]

Ce matin je me lève seul, en déplacement pour le mariage dʼun ami le week-end. Ma maitresse mʼa fait le cadeau de me laisser venir à  cet événement, assurant de son côté la gestion de notre groupe dʼenfants. Je mesure la chance qui est la mienne.

Je suis venu encagé à  ce mariage,  et je me sens un mauvais encagé, nʼayant pas respecté la volonté de ma maitresse qui se dévoue pour moi : cette nuit, je suis rentré me coucher et je me suis purgé avant de mʼendormir, avec un ustensile.

Ce plaisir solitaire mʼa provoqué des remords de ne pas avoir respecté sa volonté, et des saignements abondants qui se sont rapidement arrêtés.

Je viens dʼévoquer un message à  ma maitresse pour lui avouer mon écart de conduite.

Mon chemin vers la soumission totale à  sa volonté est encore long, et je mʼinterroge sur la manière dʼy parvenir, puisque cʼest ce que je souhaite. Comment vais-je réussir à  gommer ce type dʼécart ?

[MJ]

Voilà  pourquoi je travaille à  instaurer un nouveau modèle dans mon couple. Monsieur s'amuse loin de la famille, se donne du plaisir, tandis que Madame gère 7 enfants H24. Je regrette d'avoir autorisé ce moment de liberté et d'amusement entre amis car le contrat n'a pas été respecté. Plus dure en sera la punition. Je suis pourtant pour la discipline positive, mais tout à  ses limites. 2 jours d'abstinence, était ce trop demandé ?

[MJ]

était ce trop demandER, désolée pour l'erreur grammaticale que ma fureur m'a fait commettre...

[Titou]

Effectivement c'était bien la peine de sortir le texte de Grand Corps Malade 

MJ vous avez du boulot 

[Anatole]

Je suis son chemin avec humilité.

[Titou]

7 enfants  ?

Hé bien bravo MJ, je pense que vous êtes très organisée et pragmatique,  surtout avec votre huitième sacripant !

[Anatole]

Ce soir je me sens soutenu par ma maitresse et je me réjouis de la suivre sur notre chemin.

Je vis des moments pro tendus, au-milieu de nos vacances avec enfants, et ma maitresse est un grand soutien.

Notre rapport, renforcé par son controle symbolisé par la cage qui pèse sur mon vermicelle dans notre lit, mʼaide à  mʼabandonner dans ce soutien quʼelle mʼapporte.

Merci mon amour.

[Anton]

Je suis venu encagé à  ce mariage,  et je me sens un mauvais encagé, nʼayant pas respecté la volonté de ma maitresse qui se dévoue pour moi : cette nuit, je suis rentré me coucher et je me suis purgé avant de mʼendormir, avec un ustensile.

Ce plaisir solitaire mʼa provoqué des remords de ne pas avoir respecté sa volonté, et des saignements abondants qui se sont rapidement arrêtés.

"Purgé" avec un "ustensile" ? 
Puis-je savoir de quoi il s'agit?  Et pourquoi des "saignements" ?