Journal de Son minet

Démarré par Son minet, Octobre 21, 2019, 06:48:06 PM

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Son minet

Bonjour.
Je commence ici le journal de ma relation avec Princesse. J'essaierai de le tenir à  jour assez régulièrement. J'aimerais qu'il apporte matière à  réflexion aux pratiquants de la CMC, encouragements aux novices (oui, c'est possible de vivre une forme de gynarchie IRL), et pourquoi pas excitation aux fantasmeurs  ;)
Je serai vraiment heureux d'avoir vos commentaires et de partager nos expériences. Et puis c'est motivant de constater qu'on a été entendu.
Enjoy !

Son minet

1
Vendredi 11 octobre. Il est midi. Je consulte compulsivement mon téléphone. Toujours rien, pas de message de Princesse. Princesse, cʼest sous ce nom que ma divine Maîtresse me laisse mʼadresser à  Elle. Pour ceux qui voudraient en savoir plus, quʼils consultent ma fiche de présentation. Bref, silence radio depuis…
Lundi dernier, après mʼavoir fait jouir en Elle et aussitôt remis la cage, Princesse mʼa averti. Cette semaine, Elle ne serait pas disponible du tout. Rien à  attendre dʼElle avant vendredi. Dʼici là , je « pouvais », comme dʼhabitude, Lui envoyer deux messages par jour.
Avouons-le, les premiers jours ont été faciles à  supporter : Jʼavais eu un orgasme, ce qui ne mʼétait plus arrivé depuis un moment. Je nʼétais donc pas fâché, finalement, de pouvoir passer plus de cinq minutes sans penser à  ma bite, à  mon désir de toucher, de caresser, de lécher ou sucer, sans rêver de La mettre ou de me faire mettre…  Jʼai même laissé passer vingt quatre heures sans donner de nouvelles !
Puis, le désir est revenu, lancinant. Et mercredi, Princesse mʼa écrit, piquée de ne pas avoir reçu de textos. Mes messages ont repris, encore plus longs, encore plus passionnés, encore plus extravagants. Et sans réponse, évidemment. Une seule certitude, Princesse avait écrit quʼElle me communiquerait Ses instructions vendredi après-midi, que je devais me tenir prêt.

17h. Je sors du taf. Aucune nouvelle. Je suis fébrile.

17h48. Mon téléphone bippe. Une phrase : « Les instructions arriveront vers 19h ».
Je suis sur les charbons ardents. Princesse fait durer ma frustration. étrange sensation de jouir de renoncer à  sa colère. Je ne sais ni quand, ni où, ni comment. Jʼhésite entre briquer mon appartement au cas où Elle décide dʼinvestir Sa « résidence secondaire », et mʼadministrer un lavement au cas où Elle décide dʼinvestir ma garçonnière. Va-t-Elle me demander dʼapporter des accessoires pour me ligoter, ainsi quʼElle aime le faire ? Puis-je me harnacher de cuir pour la séduire ?

19h15. « On se voit dans une heure. La suite dans un prochain SMS
- Sadique !
- Ferme ta gueule ! ».

20h06 : « 20h30 chez moi. Tu peux apporter du matos chez moi. »

20h32.
Jʼarrive chez Princesse. Je suis à  la bourre et essoufflé, mais propre de partout. Pas de parfum évidemment, Elle ne supporte pas ces fragrances artificielles qui masquent lʼenivrante odeur des corps.
Princesse est assise sur le canapé, assez glaciale. Dʼun geste du doigt, Elle me désigne ma place, à  terre évidemment. Apparemment, il y a un problème avec nos téléphones : plusieurs de mes longs messages ne lui sont pas parvenus. Dont celui, donc, que je lui ai adressé la veille. Je lui confie mon appareil pour quʼElle puisse en prendre connaissance, et constater que, non, je nʼai pas failli à  ma mission. Lʼatmosphère se détend, on papote. Un peu plus tard, Princesse me dira :
« Tu sais, tout à  lʼheure, jʼétais vraiment décidée à  te latter la gueule
- Et maintenant, Princesse ?
- Non, ça mʼest passé un quart dʼheure après ton arrivée ».
Dommage ?
La soirée se passe, mais, fatigue de fin de semaine oblige, Elle ne va pas faire long feu...
« Montre-moi ». Elle désigne mon sac. Je déballe le « matos » : menottes, harnais, baillon-boule, chaînes, sangles, pinces. Et « Ivan », un beau et long gode realistic que jʼapprécie particulièrement. Sa texture est si convaincante que je me surprends parfois à  le lécher longuement et à  me le passer amoureusement sur le visage. Princesse lʼaime moins : Elle préfère quand cʼest pour de vrai, cʼest plus chaud… Fin du fantasme, donc, et retour au réel : Maîtresse examine les différents objets déballés sur le canapé. Elle tâte, manipule, fait mine dʼhésiter, avec cette gourmandise qui la rend irrésistible. Puis se décide : une paire de menottes à  scratch. Cʼest tout. Elle mʼentraîne dans sa chambre.
« Déshabille-toi et enfile ça ».
« Couche-toi ».
« Dʼoù tʼas cru que tu pouvais te coucher sur mon lit ?! Au pied, lʼesclave ! »
Je mʼexécute. Princesse sort du tiroir cette longue corde noire que je lui ai offerte à  sa demande et quʼElle nʼavait pas encore eu le loisir dʼessayer. Elle prend son temps et me ligote longuement les bras derrière le dos. Elle parachève son œuvre en passant la corde autour de mon cou pour maintenir le tout. Je ne suis pas rassuré : et si ça glisse pendant la nuit. Et si je mʼétrangle. Elle aurait lʼair maligne de trouver un cadavre au pied de son lit le matin au réveil ! Et père de deux enfants, en plus ! Princesse nʼen a cure. « Tu veux utiliser le mot stop ? » Vaincu, je baisse la tête en silence. Elle me fait allonger, nu comme un vers encagé et ligoté, sur une couverture quʼElle a étalée au pied du lit, et se prépare à  aller au dodo.
« Princesse, je vais crever de froid »
« Et alors ? Où est le problème ? »
Magnanime, Elle me recouvre dʼun mince châle de coton, et se couche. Bonne nuit Souminet. Bonne nuit Princesse.
La nuit sera longue. Très longue. Je mʼefforce de ne pas bouger un orteil pour ne pas gêner son endormissement. Puis je tente de trouver une position, disons, la moins inconfortable. Mais impossible de mʼendormir. Je me lève pour aller soulager ma vessie gonflée. Pas facile quand on a les bras dans le dos, complètement immobilisés. Je rampe, je me contorsionne, je bascule, pathétique. Pas facile non plus de pisser quand la cage comprime une érection permanente. Pas facile enfin de se recoucher et surtout, de réinstaller sur ma peau frigorifiée mon drap de fortune. Essayez donc, pour voir, de recouvrir lʼintégralité de votre corps avec une pièce de tissu glissante de moins dʼun mètre cinquante en ne vous servant que de vos dents. Et sans pouvoir vous allonger sur le dos, bien sûr.
Le reste de la nuit sera une lente descente aux enfers. A lʼinconfort de la position sʼajoute un froid de plus en plus pénétrant. Je grelotte. Pendant ce temps, les pieds de princesse reposent au bout du lit, inaccessibles, à  quelques centimètres. A la fin, nʼy tenant plus, je triche : à  force de contorsions, je parviens à  me glisser sous la couverture qui me servait jusquʼalors de matelas. Jʼai peut-être finalement réussi à  glaner une heure ou deux dʼun sommeil intermittent. Je suis dans un état second.
De la fin de la nuit, je ne garde quʼun souvenir partiel, le cocktail du désir et de la souffrance ayant agi comme une drogue. Je crois quʼau matin, quand Elle a commencé à  donner des signes de réveil, je me suis permis dʼembrasser ses pieds. Jʼai tenté de les lécher. « Non, tu vas me mouiller, embrasse-moi seulement ». Puis Princesse mʼa attrapé la tête, attiré sous la couette, placé à  ses côtés. Je me suis recroquevillé contre Elle, éperdu de reconnaissance, au comble du bonheur et de la jouissance. Je mʼendors, enfin.
Plus tard, bien plus tard, nous prenons le petit déjeuner. Jʼai droit à  un café je crois. A ses pieds, comme dʼhabitude, ou assis en face dʼElle sur une chaise, inespéré privilège qui me frustre autant quʼil mʼest agréable ? Je ne sais. Puis Elle me congédie, en mode vanille. On se croisera peut-être dans la journée, pourquoi pas, ça me fera plaisir. Mais non, ce soir, je nʼai pas besoin de toi, on se verra demain après-midi, compris mon Souminet ?

Son minet

2
Dimanche 13 octobre, 8h36 : « Prépare du café, jʼarrive ».
Oups. Le temps que je passe à  mʼoccuper de mon appartement étant inversement proportionnel à  celui que je consacre au ménage de Princesse, il va falloir que je speede vraiment pour rendre mon intérieur à  peu près présentable. Et puis il y a tous ces « jouets » sur ma table de nuit, avec lesquels jʼai tenté dʼapaiser, ou de prolonger, la frustration de cette nuit de solitude. Sans compter celui qui dépasse encore de mon fondement… Un nettoyage sʼimpose, dʼurgence ! Fébrilement, je me lève et mʼempresse pour accueillir Princesse, cours du four au moulin, renversant au passage le café. Un quart dʼheure plus tard, jʼai paré au plus pressé, lʼattente commence alors.
Evidemment, Princesse est arrivée plus dʼune demi heure après, tout sourire. Je lui sers son petit déjeuner, je mʼassieds aux pieds, Elle déguste son café en me caressant distraitement les cheveux. Je ronronne, aux anges, en bon minet. Puis Princesse me plante là , me convoquant chez Elle pour lʼaprès-midi : « Je crois que je vais avoir besoin dʼune bonne sieste. Je serai dispo vers 14h. Enfin je crois. Je te contacterai par Texto. »

14h. Toujours pas de nouvelles. Jʼespère quʼElle nʼa pas changé dʼavis, je suis prêt et impatient.
14h11 : « Tʼarrive ? Je tʼattends depuis 11 minutes !!!! »
Jʼaccoure, comme toujours. Princesse sʼinstalle dans son lit, me fait mʼallonger à  ses pieds, avec défense de la toucher. Mais je dois la réveiller en lui embrassant les pieds dans une heure.

Finalement, le réveil a un peu dégénéré, pour notre grand bonheur à  tous deux. Jʼai même eu droit à  un long cuni qui lʼa laissée satisfaite. A bout de souffle, je récupère. Princesse se relève et, avant de quitter le lit, Elle pose un pied sur ma hanche, puis lʼautre sur mes côtes, et se redresse, sʼamusant à  tenir lʼéquilibre en étirant ses bras. Je mesure le privilège qui mʼest accordé. Dernièrement, Elle mʼexpliquait que la domination, cʼétait avant tout une question de confort. De son confort : mʼutiliser comme marchepied ou comme tabouret, cʼest confortable. Me marcher dessus, beaucoup moins. Mais là , manifestement, Elle en profite autant que moi.

Hélas, les meilleures choses ayant une fin, il est temps pour moi de mʼhabiller, et de passer à  lʼétendage du linge, avant dʼêtre rapidement congédié. On a quand même pris le temps dʼévoquer nos projets pour les vacances. Princesse accepte de partir avec moi quelques jours, chic !
 
3
Lundi 14 octobre, 16h.
Je rentre du travail et reçois un texto :
“Il y a tant à  faire chez moi ! Viens ! A 17h, jʼai une réunion au travail.
- Maintenant, Princesse ?
- Oui !”

Un quart dʼheure plus tard. Je sonne à  lʼinterphone. La porte sʼouvre. En haut, jʼentre. Princesse est à  son bureau. Je me couche à  ses pieds, sous le bureau.
Un pied posé sur mon visage, Elle écrit, passe des coups de fil…
Puis Elle se relève. Nous sortons fumer une clope sur le balcon, en discutant tranquillement, Elle assise sur une chaise, moi vautré sur le sol.
Nous rentrons. Princesse se prépare à  partir et me donne ses consignes : “tu nettoieras les chiottes et la salle de bain. Puis, tu as vu, il y a le linge que tu as étendu hier. Tu le repasses et tu le plies. Et puis tu le ranges aussi. Et tu nʼoublies pas le tas sur la chaise, à  côté.”
Elle sourit, mais le ton est sans équivoque : Elle nʼa aucun doute sur mon obéissance. Elle ajoute : “Et après, tu prépares le repas. Je rentre dans deux heures, tu as intérêt à  te dépêcher.”
Je me hérisse et, pour la première fois, je dis non. Je ne suis pas doué pour faire à  manger, je ne suis pas chez moi, je ne sais pas ce quʼil y a comme ingrédients. Et puis jʼai pas envie de réfléchir, de décider ; cʼest précisément un des intérêts de la soumission. Je répète : “Non”. Si Elle nʼest pas contente, je peux aussi rentrer chez moi.
Elle rigole, fait semblant de sʼoffusquer de cette insolence inattendue.
Puis, dʼun air faussement désolé : “Tu sais quʼaprès ce soir, je ne serai plus disponible avant la fin de la semaine ?
- et après tu auras les enfants ? Donc pas avant la fin de la semaine prochaine…
- Tout juste. Dommage ! Je mʼétais dit que, peut-être, ce soir, on aurait pu passer un moment ensemble…
- Et je pourrais même te lécher la chatte ?
- Mmmmm, pourquoi pas ? Mais seulement si tu as bien travaillé.”
Je me tais, baisse la tête. Et je pars chercher de quoi briquer les sanitaires.

19h. Princesse est de retour. La bouffe mijote, je suis en train de terminer mon repassage. Elle me parle, se sert une bière, mʼen propose une que je dégusterai une fois mon travail terminé.
Puis nous passons à  table.
Enfin... Princesse passe à  table. Moi, une fois le service fait, jʼai droit à  une “écuelle” assis par terre à  la place quʼElle mʼa désignée de lʼindex. A part ça, on converse comme nʼimporte quel couple, Elle me raconte sa journée. Cette position est devenue pour nous une habitude.

Après le repas, et la cuisine rangée, je la rejoins au salon. Nous bavardons, Elle sur le canapé, moi à  ses pieds. Enfin, plus exactement sous ses pieds. Elle me dit que, finalement, Elle nʼa pas, mais alors pas du tout, envie quʼon touche à  sa chatte ce soir. Je lui propose alors de la masser. Elle ne répond pas. En revanche, on discute de la date de ma prochaine “libération”. Elle prend une décision : dans deux semaines, dimanche, si je lui en fais la demande, Elle acceptera de me retirer la cage de chasteté quelques instants pour que je me masturbe. Sauf si Elle change dʼavis. Mais attention, je nʼaurai pas le droit de jouir. Et même tarif toutes les deux semaines à  compter de ce jour, si Elle est disponible.
Quant à  lʼorgasme, il ne faut pas trop y compter : Elle me réserve pour quand Elle veut que je jouisse en Elle, en même temps quʼElle, et cʼest loin dʼêtre souvent le cas.
Ceci posé, Elle mʼordonne de me déshabiller et de lʼattendre dans sa chambre.

Après avoir fait un peu de rangement, je reste prosterné au pied du lit, comme dʼhabitude, vêtu de cette seule cage, que je porte déjà  depuis deux semaines.
Elle revient de la salle de bain, colle ses docks sous mon nez, pour que je la déchausse. Elle se déshabille, se couche, laissant dépasser ses pieds. Puis Elle mʼordonne de les lui masser.
Pendant que jʼopère, Elle envoie des messages sur son téléphone. Au passage, Elle mʼannonce que jʼai fait des progrès. “Ah putain, quʼest-ce que cʼest bon !”
Je commence à  avoir bien mal aux pouces quand jʼentends : “tu peux mʼembrasser les pieds”. Je ne me le fais pas répéter et, tout en continuant mon massage, jʼembrasse son autre pied. Je commence précautionneusement, par le bout des orteils, le sommet, puis peu à  peu je me déchaîne, léchant toute lʼétendue de la plante, suçant les doigts, insinuant ma langue partout, mʼévertuant à  avaler toute la largeur de son pied. Elle apprécie manifestement.

Puis, quand Elle en a eu son saoul, Elle me dit : “Rentre chez toi maintenant. En récompense, tu peux mʼembrasser le bout du sein.”
Je mʼexécute avec un peu trop dʼardeur. Elle me repousse gentiment. “Allez va ! Et vérifie que toutes les lumières sont éteintes en partant”.
Bonne nuit Princesse.

Son minet

4
Vendredi 18 octobre, 21h59.
La gredine !

Tout avait pourtant bien commencé. Princesse nʼétait pas disponible cette semaine, mais Elle m'avait quand même laissé le privilège de passer lui apporter un croissant jeudi matin sur le chemin du boulot. Quinze minutes aux pieds de Princesse, je me sentais comblé. Et le soir, j'avais pu passer un court moment chez Elle pour lui annoncer mon inscription sur le forum. Elle avait apprécié, amusée à  la perspective dʼy relire ses propres aventures. On s'était quitté presque câlins…

Mais aujourdʼhui, aucune réponse à  mon message quotidien, à  ma proposition de passer une heure ensemble ce week end. Et là , je reçois ça :

« Bonnes vacances mon souminet 😈 ! Dire que tu vas avoir plein de temps pour penser à  ta bite sans pouvoir la toucher ! ðŸ˜, 😜 Je tʼembrasse. A bientôt sous mes 🥾. »

Incrédule devant la tournure que prend notre relation (et surtout devant lʼexcitation quʼelle exprime à  lʼidée de me frustrer), je lui demande de confirmer quʼelle compte bien rester aux abonnés absents ces huit prochains jours. La réponse fuse, et en remet une couche : «  Tu as bien compris 😈. Ne mʼenvoie plus de messages sauf en cas dʼâ›'. Reprise : mercredi pour les messages. Sauf contre-ordre. »

Je ne suis donc pas certain de la revoir avant une semaine entière, je n'aurai nulle nouvelle, pas même le droit de l'honorer à  distance, j'ignorerai tout de sa vie. je resterai seul dans ma cage avec ma frustration ! Je suis comme un chien au bout d'une laisse, mais que sa maîtresse aurait attaché à  un réverbère devant un immense centre commercial...
Dur dur.
Et en plus, ça l'amuse ! Et du coup, ça m'excite.


5
21/10/2019.
Je vais passer un moment avec Princesse ! Par un concours de circonstances. Une connaissance commune a proposé quʼon se voie. Et a fait la même proposition à  Princesse, ignorant nos « dispositions ». Du coup, Elles débarquent toutes les deux cet après-midi. Et Princesse mʼa contacté pour me le confirmer.
Jʼespère que je pourrai quand même faire un peu mon Souminet…

Le soir. Agréable après-midi. Jʼai pu me rendre un peu utile, sous la forme dʼune galanterie un brin exagérée. Mais quʼil est frustrant de devoir rester assis sur un canapé en face de Princesse. Ma place est à  Ses pieds, définitivement. Je ne sais pas si Elle a ressenti la même chose. Je lʼespère sans y croire. Un peu plus tard, jʼai reçu un message dʼElle :) . Elle est contente de mʼavoir vu. Et Elle mʼautorise à  Lui envoyer deux messages par jour à  partir de « ce soir, minuit ». Cela vaut injonction, je lʼai bien compris.
En revanche, « quant à  la servir, il faudra attendre encore... » Ben tiens, le contraire mʼeût étonné. Comme dit La Fontaine, Patience et longueur de temps font plus que force et que rage. évidemment, le rat, cʼest moi, et Elle, la lionne. Mais dans notre fable, cʼest moi qui suis pris au filet !

6
25/10/2019.
Ce soir, jʼai revu Princesse. Enfin.
Le reste de la semaine a passé comme dans un rêve, qui sʼest lentement transformé en cauchemar. Impossible de faire des nuits correctes. Jʼai continué de lui envoyer mes deux déclarations dʼamour quotidiennes, auxquelles elle a continué à  ne pas répondre, ou de manière délicieusement (pour elle) sèche et laconique.

Et mercredi soir, cʼest le drame : dans un message qui débutait pourtant bien, Princesse me reproche dʼavoir posté une capture dʼécran dʼun de ses messages. Je la retire aussitôt, me confonds en excuses, mais apparemment le mal est fait. Au bout de quelques échanges, j'ai cru que la conversation était terminée. Manque de bol, un quart d'heure après, elle me renvoie un message, que je n'ai pas eu tout de suite. J'ai donc mis une petite demi heure à  lui répondre. Est-ce là  ce qui l'a rendue furax ? Aucune idée. Toujours est-il qu'elle a clôturé ce nouvel échange par un "crève et moisi tout seul, tu m'a saoulée". Et elle n'est pas sure d'avoir toujours envie de me voir samedi...
Le ton se durcit, et rapidement. Dire qu'il y a quelques mois, c'est moi qui lui conseillais de laisser sortir Sa colère ! Mais bon, on le savait en remettant les clés à  nos KH, qu'elles apprenaient vite, et qu'on finirait par le regretter. Et en plus, c'est ce qu'on cherche. On est quand même un peu masos, non ?
Pourtant, en lisant son dernier message, j'ai ressenti de l'incompréhension, et même un certain sentiment d'injustice. Pourquoi mʼen veut-elle ? Es-ce pour avoir publié une « photo » de son message, donc divulgué son intimité ? Si cʼest le cas, cʼest grave. Ce pourrait même être une cause de rupture. Ni elle ni moi ne plaisantons avec les notions de vie privée et de consentement. Je nʼavais pas perçu sur le moment que jʼoutrepassais une limite : elle mʼavait explicitement autorisé à  publier ce journal, quʼelle lit sur le forum avec plaisir, et à  y insérer des extraits de nos échanges. Mais pas sous forme dʼimages, si je comprends bien. En même temps, ce reproche était formulé dans un message par ailleurs plutôt bienveillant. Alors, que sʼest il passé ? Sont-ce mes explications qui lʼont fait fulminer ?
Ou alors est-ce le temps mis à  répondre à  son dernier message, alors même quʼelle avait interrompu la conversation et que je lui avais souhaité bonne nuit ? Dans ce cas, sa réaction est totalement injuste. Mais je ne suis qu'un homme. L'amour est une religion, et en religion, on sait bien que la Justice est divine. Donc je m'incline, et me prosterne aux pieds de ma Divinité. En priant pour qu'Elle m'accorde sa Grâce.

Je resterai torturé par ces question jusquʼà  la fin de la semaine. Le lendemain matin, elle mʼautorise à  lui apporter des croissants. Une fois au pied de lʼimmeuble, elle me commande par texto de monter, et de la prévenir quand je serai devant sa porte. Et là , un message : « pose le paquet et rentre chez toi ». Point. Quand même ! Jʼai redescendu lʼescalier la queue entre les jambes, très à  lʼétroit…

A partir de cet instant, plus aucune nouvelle. Mes deux messages quotidiens resteront sans réponse, me laissant à  mes angoisses. Et vendredi après-midi, nʼy tenant plus, jʼai sollicité fermement un échange avec elle. Et jʼai explosé en plein vol, littéralement.
Princesse a été magnanime. Elle a écouté ma souffrance. Elle mʼa rassuré. Et elle mʼa donné rendez-vous chez moi le soir même. Je devais lʼattendre à  partir de minuit, nu, au pied de mon lit. Au préalable, jʼaurais fait le ménage et changé les draps, et sorti tout ce qui pouvait servir de lien. Et je serais puni.

Princesse est arrivée, a plaqué lʼune de ses chaussures contre mon visage, « Allez, enlève-moi ça. Eh bien ? La chaussette aussi ! Embrasse-moi. ça suffit. Lʼautre maintenant ». Puis elle mʼa trituré les cheveux et la nuque, comme elle aime le faire, comme on flatte son chien.
Finalement, je nʼai pas été puni. Comme à  chaque fois, en me voyant en face dʼelle, la colère accumulée a fait place au plaisir de retrouver son Souminet. Des promesses ! Toujours des promesses ! Mais jʼavoue que jʼai été plus soulagé que déçu, tant je redoutais le déchaînement de sa colère. Elle mʼa raconté plus tard quʼà  lʼorigine, elle avait prévu de me « fouetter les couilles » pour « me faire vraiment mal »â€¦
Au lieu de cela, on a parlé, sérieusement et tendrement. Je lʼai servie, un peu, maintenu par une chaîne passée à  mon collier de chien quʼelle dirigeait tantôt de la main, tantôt du pied.
Elle est même restée dormir à  la maison. Et, faveur devenue rare, jʼai pu rester blotti contre sa peau. Cʼétait doux, cʼétait chaud, cʼétait le paradis.
Au mitan de la nuit, mes caresses lʼont réveillée et, ô surprise, au lieu de me repousser dʼun coup de pied, comme dʼhabitude, elle a laissé mes lèvres descendre au long de son flanc, longer le bas du dos, se glisser entre ses fesses. Ma langue a titillé les bords de son anus, puis sʼy est immiscée pour un long et délicieux baiser, tandis que mes doigts excitaient son clito et son vagin.
Tout ça sʼest terminé par un cuni retentissant (pour elle), et par une nuit dʼun sommeil réparateur (pour moi). A ses pieds, Evidemment…

encager 2019

en somme ton histoire fini bien  ;)

content pour toi  :P

Son minet

7
27/10/2019

Samedi matin, nous avons fait lʼamour avec Princesse. Sans cage, tendrement. Et lorsque je lʼai pénétrée, jʼai joui rapidement, intensément, les spasmes de mon sexe caressé, comprimé par son vagin, irradiant tout mon corps. jʼai joui, presque aussitôt, avant elle, sans mʼen préoccuper, laissant son plaisir inassouvi. Elle ne mʼen a pas voulu, et je nʼai pas culpabilisé : ce matin-là , cʼétait mon plaisir qui était au centre de nos ébats, et il fut flamboyant.
Mais quand même, cette vélocité mʼa un peu déstabilisé : deviendrais-je précoce ? Serais-je atteint dʼun des effets secondaires possibles ou fantasmés de la chasteté ? Bah, on verra bien. Au pire, ça contribuera à  me déviriliser, à  me rendre impuissant, peut-être en viendra-t-elle à  me délaisser, à  se tourner vers dʼautres plaisirs et dʼautres partenaires, jusquʼà  me faire regretter le chemin parcouru. Mais ça fait partie de la démarche, de ma recherche masochiste, non ?
Bon, après ça, toilette, et remise en cage.

Au reste, lʼensemble du week end a été assez coquin. Princesse avait ses règles. Ce qui ouvre une multitude de possibilités pour qui a un peu dʼimagination. ça mériterait un sujet à  part entière sur le forum.
Et quel délice ensuite de passer une heure à  la salle de bain à  détacher les draps à  lʼeau froide et au savon ;) ...

Mais bon, coquinerie rimant avec conneries, jʼai un peu joué la provoque avec Princesse, sur le mode « punis-moi si tu peux ». La sanction ne sʼest pas faite attendre. Ou plutôt si. Elle a attendu dimanche soir, un moment dont tout érotisme était a priori absent. Je ne résiste pas au plaisir de vous transcrire, avec son autorisation, le bref compte-rendu quʼelle mʼen a fait :

« Ce soir-là , je t'ai attaché les mains, mis à  genoux par terre et plié sur le lit pour faire ressortir tes fesses, j'avais envie de te fouetter mais toi, pas du tout. Tu disais que mon martinet ne faisait pas mal et gnagnagna... Je voulais vérifier. Les coups sont partis sur les fesses, le derrière des cuisses et une fois sur l'arrière des couilles. J'ai été très satisfaite de ta réaction.... »

Tu mʼétonnes : Elle a vraiment appuyé ses quelques coups. Dès le second, je me tortillais pour essayer de lui échapper. Et quand les lanières de cuir (cʼest un instrument dʼassez bonne qualité, finalement) ont cinglé mes valseuses, je me suis effondré. Elle mʼa fait remettre en position, tremblant en silence (ben oui, elle mʼavait aussi ordonné de cesse de geindre et de supplier). Je redoutais le pire. Puis, finalement, elle a déposé lʼobjet, et mʼa libéré avec un grand sourire.
Conclusion : autant dans un contexte sexuel, la douleur peut me procurer du plaisir, autant, cueilli à  froid comme je lʼai été, je me suis révélé en fin de compte très douillet. Si elle cherchait à  me dissuader de continuer à  lʼassommer avec mes demandes dʼêtre puni, cʼest réussi ! ça apprendra à  Souminet à  souminer…

8
2/11/2019
Je reprend le journal après une semaine dʼinterruption. Cette semaine, nous lʼavons vécue dans un mode plutôt vanille, davantage sur la complicité que sur la soumission, plus « love » que « beat », mon sexe encagé me rappelant cependant ma condition. Nous sommes partis en voyage quelques jours, nous avons ri, nous avons parlé, nous avons passé pas mal de temps sur un autre Forum, où Princesse sʼest plu à  intervenir, amusée parfois, souvent touchée par cette sorte de Fraternité des encagés. Elle sʼest même décidée à  poster une photo de nous pour dissiper dʼéventuels doutes sur sa réalité. Et là  encore, elle a pris les choses en main, mʼimposant de nombreux essais et clichés, quand jʼaurais préféré faire ça « vite fait bien fait » pour retourner à  la sieste. Je redoutais un peu sa réaction à  la lecture des commentaires louangeurs sur sa poitrine : elle nʼest (a priori) pas du tout « exhib », et goûte en général peu dʼêtre réduite à  ses attributs féminins. Mais non, je crois quʼelle a été plus amusée quʼoffusquée.

Je suis pour ma part satisfait quʼelle ait pris lʼinitiative de cette démarche. Sur les forums, de nombreux témoignages peuvent apparaître comme relevant du domaine de la science-fiction à  tous ceux qui ne sont pas adeptes de la chasteté ou de la D/s, y compris ceux qui y aspirent mais ne sont pas encore entrés dans la spirale. Je crois lʼavoir déjà  dit, mon propre récit me serait apparu comme totalement invraisemblable si je lʼavais lu ne serait-ce quʼil y a deux mois (alors même que nous avons expérimenté la cage de chasteté il y a plus de deux ans).
En soi, lire des textes potentiellement mythomanes ne me gêne pas tant que ça : lʼincertitude ajoute encore à  lʼexcitation quʼon peut en retirer, et puis les romans, tout autant que les autobiographies, peuvent être inspirants et éclairants, sur le plan pratique comme sur le plan de la compréhension de ce que nous éprouvons. Mais quand même, certaines pratiques sont si éloignées de ce qui constitue la normalité de lʼexpérience amoureuse, que sʼen inspirer peut mener assez loin. Dʼoù une exigence de sincérité bien compréhensible. Et puis je crois que nous formons une sorte de petite communauté, que des liens de confiance se nouent en quelque sorte. Mentir, nʼest-ce pas trahir ?
Bref, jʼespère que ces photos ont rassuré ceux qui auraient pu se sentir mal à  lʼaise. Ceci dit, un graphiste talentueux peut parfaitement produire des fakes indétectables. Un écrivain doté dʼune imagination débordante et surtout rigoureuse peut construire un récit cohérent. Je ne suis ni lʼun ni lʼautre, hélas, mais cela cʼest moi qui le dis. Et puis, après tout, ces photos prouvent seulement que la personne qui écrit ses lignes a à  sa disposition une bite qui accepte dʼêtre encagée, une paire de seins qui accepte de poser en photo à  côté de cette bite, et que les possesseurs de ces deux organes connaissent lʼexistence du site et mon nom dʼutilisateur. Nous avons fait ce qui nous était possible pour offrir la maigre garantie dʼauthenticité quʼil nous semblait devoir à  nos interlocuteurs, cʼest tout.

Mais retournons à  nos moutons. Nous avons refait lʼamour. Là  encore, mon plaisir est monté très rapidement, mais jʼai quand même réussi, à  la demande de Princesse, à  retenir mon éjaculation jusquʼà  son orgasme. Grâce en soit rendue au Slow Sex, et surtout à  lʼhyper-sensualité de Princesse.
Jeudi matin, à  ma demande, Elle mʼa retiré la cage. Je suis un peu malade (rien à  voir avec Titi qui, lui, se porte bien). Jʼavais besoin, du coup, de me « retrouver », de me blottir, de reprendre le plein contact avec mon corps en liberté. Et ça fait du bien. Depuis, je suis sans cage, et nous avons retrouvé nos prénoms « vanille ». Princesse est rentrée chez elle, moi chez moi, comme prévu. Je vis bien cette pause, je me suis même un peu branlé. Je crois quʼelle aussi. Et puis jʼai reçu ce message : « Réencagement au plus tard le 9. Ou avant si je change dʼavis ». On ne se refait pas ;) !

enjauladito

Merci de ce journal abondant et détaillé quʼon a plaisir à  suivre ! Je suis impressionné des compétences de ta Princesse, tu as trouvé une monarque à  la hauteur de tes fantasmes, sachant se montrer canaille à  souhait mais tout à  la fois affectueuse. Savourez votre bonheur pimenté !
Enjauladito
« El pàjaro enjaulado encontra su libertad en la mirada de su Reina »

Son minet

Merci enjauladito. Je suis flatté, et heureux de voir la majesté de Princesse saluée. J'apprécie beaucoup ton retour, ils ne sont pas si fréquents ici.
A bientôt

Son minet

Bonjour.
J'ai reçu un message important par MP. A ma demande, et avec l'autorisation de son auteur, je vous le retranscris ici :

"Je lis ton dernier post.
Attention !  Ne laisse pas Madame te donner des coups de martinet, de cravache, de fouet ou autre sur les testicules.
C'est très dangereux.
Il y a 20 ans, lors d'une soirée assez "animée", étant attaché bras et jambes en croix, j'ai reçu un coup (involontaire) d'une dénommée Muriel (belle Mosellane ou yeux verts) sur mon testicule droit.
Douleur épouvantable, je manque de tomber dans les pommes.
Le lendemain, hémorragie interne avec un "bleu" qui a coloré en brun-bleu foncé le bas de la hanche et toute la cuisse droite.
Et depuis, un kyste (aqueux, donc non cancéreux), qui a fait doubler l'organe de volume, qui n'a jamais disparu, et qui reste sous surveillance."

A prendre en compte !

m.Jojo

Il y a une expression en anglais qui dit "shit happens", en français certains traduisent pas "c'est la vie" mais selon moi ce n'est pas tout à  fait exact. Aussi, j'ajouterais que l'expression "l'exception n'est pas la règle" s'applique ici mais ..... C'est très sage de prévenir les autres.
"shit happens" = https://en.wikipedia.org/wiki/Shit_happens
La sagesse est la première de toutes les vertus.

Lady Val

Bonjour à  Toutes, bonjour à  tous, bonjour sonminet,

Très bon conseil que le message que tu as reçu en privé, il y a des endroits plus fragiles, et les testicules en font parti...   :-[

Ce journal est impressionnant... Bien écrit, bien détaillé, et voilà  une femme qui a tout compris de son rôle de KH, c'est presque surnaturel...

Que dire de plus...

Bonne continuation à  vous deux ???

Lady Val
Lady Val

Il a demandé sa cage... Je la lui ai offerte...
9/11/2019 : après deux ans, pas de libération...  Un an de plus ???

Son minet

9
10/11/2019
Clic clac, retour en cage !
Depuis vendredi dernier, presque pas de nouvelles de Princesse. ça tombe bien, la semaine au taf a été particulièrement chargée. Juste quelques échanges de textos, le dernier mercredi midi.
De mon côté, cʼest tout juste si jʼai pu croiser Titi deux ou trois fois pour un petit câlin « entre couilles ». Pas vraiment le temps, ni vraiment lʼenvie dʼailleurs : trop de fatigue. Cʼest quand même un comble : pendant un mois, jʼai rêvé de pouvoir me beurrer la nouille en toute quiétude, et maintenant que jʼen ai lʼoccasion, je quitte la table sans finir mon assiette…
Samedi matin, Princesse mʼa contacté pour que je lui apporte le petit déjeuner. Au programme : croissants, café, martinet et encagement. Je cite : « Jʼai TRES envie de te caresser les fesses avec le cuir de mon... ». Service et sévices, en somme. Comme souvent, la seconde moitié du programme est passée à  la trappe dès que Princesse mʼa vu en face dʼelle. Au fond, elle avait surtout envie de me manger, moi. Jʼai eu rapidement lʼimpression dʼêtre une espèce de marshmallow géant, quʼelle pétrissait et léchait de partout.

Bref, ça a été une journée « sex on the bed ». Jʼai même pu jouir en lui donnant son dernier orgasme de la journée. Après, il a bien fallu se lever. Cʼest toujours assez bizarre de sortir du lit et de constater que la nuit est déjà  retombée… Et après un petit tour au cinéma, jʼai pu enfin regagner mes pénates, épuisé mais LIBRE ! Pas fâché de profiter dʼune nuit supplémentaire à  lʼair libre, jʼai opportunément pris la tangente vers mon appartement sur le chemin du retour, échappant ainsi à  la lueur carnassière qui brillait encore dans lʼœil de ma maîtresse. ;)
Bon, tout cela nʼaurait quʼun temps, je lʼavais bien compris, et dès son réveil, Princesse mʼa bippé. Est-ce le fait dʼavoir pris mon pied la veille, je dois avouer que ma motivation était paresseuse. Ai-je vraiment envie de la cage ? Ai-je vraiment envie dʼêtre soumis ? Sur le fond, je crois que oui. Mais là , jʼavais un peu « la flemme ». En tout cas, je nʼai plus envie de lʼêtre si elle nʼen a pas envie. Et je ne sais pas si jʼai envie quʼelle en ait envie. Je sais quʼelle, elle en a envie, vraiment, quʼelle attend de me réengager avec impatience, et que pour elle mes moments de liberté ne seront désormais que des intermèdes. Dans ce cas, si elle mʼimpose de me ré-encager, en ai-je envie ? Je suis indécis : Mon amour est partagé entre deux facettes dʼelle : la tendre amoureuse et la princesse égocentrée.

Ai-je vraiment eu le choix ? Je suis venu (un peu en traînant les baskets, il faut bien le reconnaître), je lʼai laissée me mettre à  ses pieds pour quʼelle flatte son souminet, je suis resté à  genou le temps quʼelle mʼenfile mon collier de cuir et, après le petit déjeuner, je suis parti faire ses courses à  la supérette. Puis, en rentrant, jʼai rangé la table et les courses, plié le linge propre, attendu les consignes. Jusque là , je conservais mon caractère gentiment rebelle : jʼobéissais, mais je donnais mon avis, riais, la titillais. Pourtant, il faut croire que jʼétais heureux de la servir. Rien ne mʼy contraignait, et à  aucun moment je nʼai envisagé dʼutiliser le « mot-stop » qui aurait mis fin à  sa domination. Princesse mʼa ensuite entraîné dans la salle de bain, a ressorti la cage, et mʼa ordonné de lʼenfiler. Puis elle a inséré le cadenas, fermé, remis la clé à  son trousseau. Je lʼai suivie dans sa chambre, où elle mʼa lié les mains, baissé le pantalon, et fait agenouiller au bord du lit.
Le cuir du martinet a alors alterné caresses et morsures sur mon postérieur et mes cuisses. Jʼai subi, en silence, ne pouvant empêcher mes muscles de se contracter quand je sentais les lanières sensuelles se retirer de mes fesses, anticipant le coup à  venir. Une caresse de sa main, quelques baisers, un dernier coup pour la route, et me voilà  congédié.

enjauladito

Citation de: Son minet le Novembre 10, 2019, 01:53:41 PM
Est-ce le fait dʼavoir pris mon pied la veille, je dois avouer que ma motivation était paresseuse. Ai-je vraiment envie de la cage ? Ai-je vraiment envie dʼêtre soumis ? Sur le fond, je crois que oui. Mais là , jʼavais un peu « la flemme ».

Description absolument typique de la chute de motivation post-orgasmique  ;)  Dame Sylvia explique fort bien tout cela, et le remède à  appliquer ! Attention aux conséquences, si ta Princesse prend conscience de la toxicité de tes jouissances sur ta détermination à  te consacrer à  Elle !  :-\
Merci de tes recensions régulières et si bien écrites ! On en redemande  :D
Amical bonjour et respects à  Sa Majesté, dont jʼadmire toujours les impeccables compétences, malgré ou (peut-être dʼautant plus) grâce à  Ses moments dʼattendrissement en ta faveur !
Enjauladito
« El pàjaro enjaulado encontra su libertad en la mirada de su Reina »

Lady Val

Bonjour "sonminet",

Voilà  un journal plus que fantasque, mais pour une fois qu'une KH participe à  ton journal, tu pourrais avoir la bienséance de lui répondre...

Cela ne fait que confirmer mes doutes... Choisi une autre rubrique pour poster, ce sera plus judicieux...

Lady Val
Lady Val

Il a demandé sa cage... Je la lui ai offerte...
9/11/2019 : après deux ans, pas de libération...  Un an de plus ???

Son minet

10
11/11/2019
Quel con mais quel con mais quel con !!!!
Cet après-midi, Princesse mʼavait dit quʼelle mʼaccueillerait chez elle. Je suis chez moi, je regarde ma montre, mon téléphone, jʼattends son message. Quand tout à  coup, je reçois : « Je tʼattends depuis 24 minutes ». Je suis abasourdi. Je vérifie mes messages. Effectivement, hier soir, elle mʼavait fixé rendez-vous pour 14h. Il ne me reste plus quʼà  filer chez elle, penaud et inquiet à  lʼidée du sort quʼelle me réserve.
Dès mon arrivée, elle mʼentraîne dans la cuisine : « tu ranges et tu nettoies tout du sol au plafond. Et surtout tu ne me déranges pas ! » Et la voilà  partie à  la sieste. Je me mets au travail, lʼâme lourde, ne sachant trop jusquʼà  quel point il faut prendre le mot plafond dans un sens métaphorique… A 16h, jʼai terminé, en tout cas je crois. Jʼen ai même profité pour passer un petit coup dans les WC et la salle de bain. Princesse commence à  montrer des signes de réveil. Jʼentre dans la chambre, je me prosterne au pied du lit, et jʼattends.
Elle baille, sʼétire, se redresse. Puis me saisit par les cheveux et mʼassène : « tu ne bouges pas », avant de partir, sans doute inspecter mon travail.
A son retour, elle mʼemmène au salon, me fait mʼagenouiller auprès dʼelle pour me caresser la tête. Jʼai bien travaillé. Jʼai échappé aux 36 coups prévus pour mes 36 minutes de retard, mais je nʼaurai pas le droit au cuni que jʼespérais, et quʼelle avait initialement désiré. Comme elle mʼautorise à  parler, je tente ma chance. En me privant ainsi, elle se punit elle-même. « Jʼai dʼautres ressources », me répond-elle malignement. Puis elle me renvoie chez moi après mʼavoir copieusement léché lʼoreille. A lʼheure quʼil est, elle est très certainement en train dʼapaiser son excitation, une main entre les cuisses, lʼautre caressant sa poitrine…

Son minet

Citation de: Lady Val le Novembre 11, 2019, 03:01:10 PM
Bonjour "sonminet",

Voilà  un journal plus que fantasque, mais pour une fois qu'une KH participe à  ton journal, tu pourrais avoir la bienséance de lui répondre...

Cela ne fait que confirmer mes doutes... Choisi une autre rubrique pour poster, ce sera plus judicieux...

Lady Val

Bonjour Madame.
Je vous prie de m'excuser de n'avoir pas répondu plus tôt à  votre gentil message. En fait, j'avais envie de peser mes mots. Mais bon, votre second message ne me permet pas de différer davantage, ce serait par trop malséant.

Par ailleurs, je suis plus actif sur un autre forum (auquel vous avez, je crois, aussi accès), sur lequel vous trouverez les photos auxquelles je fais allusion ci-dessus. Je n'entrerai pas dans la polémique récurrente sur la réalité ou non des profils "fantasques". Comme je l'ai précédemment expliqué, même une photo ne prouve pas grand chose. Aussi, si l'une des modératrices décidait de déplacer mon fil dans une autre rubrique, je ne m'en formaliserais aucunement.

En revanche, je serais assez curieux, au risque d'abuser de votre bonne volonté, de savoir ce en quoi ce journal vous paraît "fantasque". En effet, je trouve au contraire mon vécu assez conforme à  d'autres témoignages que j'ai pu lire ici ou ailleurs, ce dont je ne peux que féliciter Princesse.

Je regrette que Princesse, si elle consulte régulièrement "l'autre" forum, refuse de créer un profil, sur celui-ci comme sur l'autre. Elle y a songé, mais y a pour l'instant renoncé. Je lui ai dit que ce serait l'occasion pour elle de confronter son expérience à  d'autres "KH". Mais elle me rétorque qu'elle n'a ni envie ni besoin de conseils. A dire vrai, c'est plutôt le "mystère masculin" qui l'attire : elle est avide de comprendre ce qui nous pousse, nous les encagés, à  nous mettre ainsi en "esclavage" aux pieds de nos maîtresses. 

Par ailleurs, j'ai cru comprendre qu'elle est assez réticente à  ce que je communique avec des KH. En effet, les règles en vigueur ici semblent être celles d'une gynarchie "globale" : les hommes encagés doivent respect et vouvoiement à  toutes les femmes KH, qui marquent leur supériorité par la possibilité de les tutoyer. Cela ne me dérange pas, mais heurte Princesse, d'une part parce qu'elle a un tempérament égalitariste, d'autre part parce que elle refuse que je sois soumis à  quelqu'un d'autre qu'à  elle : elle reste ma seule maîtresse.

Je vous prie, ainsi qu'aux autres lecteurs de ce fil, de pardonner l'aspect un peu échevelé de ce message, dont je n'ai pas pris la peine de finaliser la rédaction.
Bien à  vous,
Souminet (puisque c'est le nom que m'a choisi Princesse)

PS : Si d'aventure vous souhaitiez vous adresser à  Princesse, sachez qu'elle suit très régulièrement le déroulé de ce Journal, mais publié sur l'autre site.


Anton

Bonsoir Madame,
Bonsoir souminet,

Une fois de plus (et comme cela est normal et légitime) des questions et des inquiétudes sur la réalité des profils qui apparaissent ici ......
Quel monde trouble, n'est-ce pas ?  Ombres et fantômes, fantasmes et littérature, rêves, fakes et impostures ....

Moi, je déteste toutes ces illusions et romanesqueries. Je hais la fiction.
Je me fiche éperdument de tous ces gens (et gentes) qui trompent leur prochain pour se donner, à  eux, les menteurs invétérés, la réalité qu'ils n'ont pas.
Et je n'ai nulle envie de faire les frais de leurs branlettes intellectuelles. Je ne suis pas leur public.
Il y a en ce Forum une rubrique pour cela. Qu'ils y aillent tous, épandre leurs rêveries et leurs hallucinations.

Je ne suis pas leur courtisan, il y a des romans pour cela, et si je suis ici, c'est pour vivre pour de vrai.
Ma vie, votre vie, leurs vies, qu'importe, pourvu que cela soit authentique.

Il fut un temps, j'avais proposé, avec succès, mes bons et loyaux services pour vérifier qui était qui, et pour témoigner sur le Forum de la réalité de l'une ou de l'autre.
Vérification téléphonique, entretien avec votre serviteur d'au moins un quart d'heure, pour pouvoir mesurer clairement l'épaisseur de celle ou celui qui se prétendait être telle ou tel.
Ouaaahh  ... la volée de bois vert et les levées de boucliers ....  tout une assemblée d'escrocs qui s'est senti vaciller, ils ont hurlé au crime de lèse-majesté ... ....  mais les braves gens que j'ai eu au bout du fil, avec Claire présente et parlante, ceux qui ont été validés, une fois pour toutes, quel plaisir !

J'ai su alors que Lady Val, Minikey et Yabasta, Mademoiselle Emi et dmstr, Stévia et blaireau, encage, m.jojo, Vénus vénitienne, et quelques autres, aujourd'hui disparus, avaient bien toute la réalité qu'ils donnaient d'eux sur le Forum. D'autres, comme l'impayable Alvaragnar, ne s'est jamais présenté au guichet. Et il n'a pas été le seul.
Ces vérifications m'ont fait profondément plaisir.
Car de savoir qu'il n'y a pas que des menteurs sur terre, ça fait du bien.

Alors, avis aux amateurs ...
Car oui, je me représente à  un second mandat.
Vous voulez être certifié, parce qu'on doute de vous ? Passez un coup de fil à  Anton et à  Claire.
Nous n'occupons AUCUNE place de responsablité en ce Forum, aucune je dis bien, mais on n'aime pas qu'on se paie notre tête.

Et si ici, j'ai été insulté, contesté, humilié, effacé et censuré, il y a au moins une chose qu'on ne m'a pas enlevé, c'est mon intégrité.
Vous le savez, je suis un sale type, vilain, lubrique, colérique et assommant, mais je suis au moins honnête.

Alors, souminet, si le coeur t'en dit et que tu n'as pas envie d'être mis en doute (ce qui est extrêmement désagréable lorsque l'on est ce que l'on dit), je suis à  ta disposition.

Et maintenant, allez, tous les nibouls farcis qui vont crier à  l'excès de zèle, à  l'excès de pouvoir, au scandââââle de la vérification, (Gestapo, nazi, délation, Stasi .... )  allez-y les mecs et autres farceurs professionnels, couvrez-moi de quolibets et autres "moins" à  mon compteur, je m'en fiche, car la Vérité est toujours plus importante que la duperie.

Anton .




Anton

Pardon, on me signale à  juste titre que j'ai oublié Madame jojo, à  qui j'ai aussi eu l'honneur de parler à  deux reprises.
J'espère qu'Elle voudra bien m'excuser pour cet oubli bien involontaire ....

Anton

Encore une petite correction : lorsque je dis haà¯r la fiction, c'est bien sûr lorsqu'elle ne se déclare pas comme telle, et qu'elle est là  pour tromper.
(cela paraissait évident, mais je préfère préciser, n'étant nullement un ennemi de la littérature ...)

Titou

Bonjour Minet,

Le mieux serait d'inviter Princesse ici pour éclaircir tout cela de Sa lumière !
(Et du même coup pour te punir de tes narrations de qualité, mais qui sèment le doute... ???  ;))

Cela dit, je peux comprendre aussi un tel enthousiasme pour le maniement de la plume lorsque l'on désire partager ces moments intenses...

Titou magazine aussi serait épais que la bible si d'aventure Ma "Princesse " appliquait les règles de l'art de la CMC  :D ;D

Chastement.




TITOU