Présentation Arthur

[arthur]

Bonjour à  tous,

Je suis un lecteur de longue date, car, comme vous vous en doutez, la chasteté m'intrigue et m'intéresse depuis longtemps.
C'est le fruit d'un long cheminement dans les méandres de mes envies et de mes fantasmes.
Pour parler de moi, je suis quelqu'un d'assez direct, voire directif par déformation professionnelle. Je me vois comme une personne sympathique mais très timide et réservé. Malheureusement pour moi, mon expression physique et ma carrure renvoie l'image de quelqu'un de fort, fermé et sévère. Tout cela pour expliquer que la perception que certains, y compris mes compagnes successives, ont de moi est un côté dominant et écrasant plutôt que dévoué et soumis.
Dans mon cheminement personnel, j'ai toujours été attiré par la soumission (la mienne) et des formes d'humiliation légère, ainsi qu'une recherche d'entravement et de discipline physique liée à  un rapport à  la douleur très particulier (mais ce n'est pas le sujet de ce forum).
Cette posture forte et mon travail nécessitant de diriger des équipes sont générateurs d'une certaine pression. A l'opposé, dans ma vie intime, je me suis surpris à  rechercher une forme de lâché prise, de ne plus être en charge et d'être doux et docile. Cela a pu passé par de la féminisation (en cachette surtout et un peu sur internet), du self bondage (hors sujet) et une auto-chasteté pour aussi contrôler une tendance à  l'onanisme un peu trop prononcé, lié à  une grande demande sexuelle.
Tout cela s'est toujours passé hors de la connaissance de mes compagnes successives et plutôt par vague : une montée croissante de ces envies d'interdit et d'un coup une urgence à  tout jeter, par culpabilité.
Ces périodes coà¯ncident beaucoup avec des manques dans mes couples : lorsque ma compagne était moins féminine ou faisait moins attention à  elle, cela renforçait la recherche de ma propre féminité. Lorsqu'elle était plus vanille, cela renforçait mon besoin de soumission.
A l'opposé, si ma compagne n'est pas assez dominante, j'ai tendance à  être un peu brusque dans l'intimité. J'ai l'impression de rétablir un équilibre (mon équilibre) par mon comportement.
Aujourd'hui, je suis en couple, avec une amie de longue date. Nous sommes ouverts et avons pu nous découvrir intimement plus qu'avec n'importe qui d'autre. Malheureusement nous sommes dans une forme de relation à  distance et ne pouvons être ensemble qu'environ la moitié du temps. Mais peut être cela peut il être bon, arrivés à  un âge de pouvoir avoir chacun du temps pour soi. L'avenir nous le dira.
Je n'ai jamais été aussi tendre et dévoué avec quelqu'un. Elle, par contre, est beaucoup plus indépendante. Nous sommes tous les deux joueurs. Dans les périodes où nous sommes éloignés, l'excitation est énorme. Je "rêve" d'elle. J'ai donc renoué avec la chasteté, toujours en cachette.
J'ai l'impression que cela me rend plus à  l'écoute de ses besoins. Cela me rend un peu plus docile. J'aimerais partager cela avec elle, mais sans savoir ce qu'elle en penserait.
J'avoue également qu'elle a déclenché en moi des pensées intéressantes lorsqu'elle a évoqué un fantasme d'avoir un deuxième homme, pour essayer. La timidité et le qu'en-dira-t-on sont les principaux obstacles pour elle. Mais vous imaginez probablement tout ce qui me traverse à  cette idée, même si tout fantasme n'est pas voué à  se réaliser. Aujourd'hui, celui ci est devenu plus le mien que le sien !
Donc aujourd'hui, j'en suis là , cherchant un peu le chemin. Mais je suis heureux d'avoir trouvé (enfin !) une partenaire de jeu et de vie. Même si comme tout le monde nous avons nos hauts et nos bas, même si comme d'autres hommes j'ai une tendance à  une colère explosive et à  la feignantise, elle me rend déjà  meilleur. J'aimerais essayer cet outil et mode de vie de la CMC et non plus cette chasteté en cachette pour que ces bienfaits rejaillissent aussi sur les périodes où nous sommes réunis. Il y a eu des périodes où nous avions convenu qu'elle déciderait de tout dans le quotidien, sauf si cela lui pesait et qu'elle me demandait de la soulager cette pression. Ce furent des périodes agréables et plus apaisées. J'aimerais que nous le fassions à  nouveau, peut être en étendant les domaines pour inclure notre sexualité ?

Voilà , vous en savez un peu plus sur moi, même si finalement tout ce roman parle assez peu de chasteté...

Merci.

[Titou]

Quelle belle présentation, bienvenue au "refuge" Arthur !  

[Phiphi22]

Bonjour, je rejoins Titou : belle présentation !je retrouve dans ton récit des traits de Notre vie : besoin d'un jardin secret, d'une vie personnelle qui ne regarde que chacun . Bien que plus âgés, nous avons eu notre " dose " de responsabilités, chacun, et donc besoin de " lâcher prise" : notre amour, notre sexualité a donc pris un pas dans ce sens...
La CMC est arrivée tard, vers nos 50 ans, et nous jouissons ensembles de ses particularités : ma Dame gère nos plaisirs, moi le reste....
Amusez vous bien, nous, nous continuons !

..

[PonPon]

Bienvenue à  toi !

Pourquoi pas lui suggérer l'idée, si elle a déjà  eu l'occasion de tout décider, possible qu'elle soit très ouverte à  cette idée 

[petit_filou]

Bonjour et bienvenue ici !

[enjauladito]

Bienvenue ici Arthur

et merci pour cette présentation authentique et non dénuée de profondeur ! Tu sembles prêt à  dévoiler ton fantasme de chasteté à  ta Compagne, je ne peux que te souhaiter quʼElle lʼaccueille en se rendant progressivement compte de tout ce quʼElle en retirerait autant que toi. Vas-y patiemment par touches successives, étape par étape. Peut-être que 2024 te retrouvera encagé pour toute la durée de vos périodes de séparation, avec juste une clé de secours scellée en cas dʼurgence… on ne te souhaite pas moins, en tout cas !

Nʼoublie pas de revenir nous rapporter les étapes de cette évolution, ça nous passionnera. Et cʼest bien interessant de se relire soi-même à  distance, cʼest un des aspects sympa de ce forum, « miroir de vie intime » partagé anonymement entre adeptes de la CMC. 

[arthur]

Merci pour votre accueil, vos conseils et vos remarques. Cela fait très plaisir !

[Ragnar]

comme quoi on peut etre bati comme une armoire normande ou une baraque de muscle et vouloir se donner a une femme (ou un mec pourquoi pas) et ca ne presume pas des envies et des gouts
et parfois des mecs gaules comme des crevettes qui sont hyperdominant

[amata]

Merci Arthur.

Je partage ta description notamment celle du contraste entre désir intime de soumission et obligation professionnelle de force et de caractère imposée par la gestion d'équipes. Je dirige depuis longtemps et pense également depuis longtemps que le désir de dépendre d'autrui est un chemin pour s'échapper et se reposer l'esprit.
Et quand je creuse encore, je découvre aussi d'autres sources de ce désir... Je creuse toujours. 

[paudouce]

Très belle présentation.
Au vu de votre description et de vos envies je serais assez direct et je commanderais une cage, votre compagne ne me semble pas du genre à  avoir froid aux yeux et je testerais la cage pour être certain de pouvoir y passer au moins 24h00...
Une fois le test passé je placerais le tout dans un joli paquet avec un beau bouquet de rose et une invitation  dans un bon restaurant pour une 1ere soirée de jeux...

[arthur]

Bonjour à tous,

Je reviens vous donner quelques nouvelles de ma situation. L'effet du temps et de la patience depuis mon premier message.
Vue la longueur de mon message, vous aussi devrez faire preuve de patience ! En le relisant, j'ai du mal à croire que c'est la réalité tellement tout s'est enchaîné naturellement. Si je ne l'avais pas vécu moi même, j'aurais classé ce texte dans la catégorie des fantasmeurs très créatifs du site !

Petit message personnel avant de commencer, car étant donné les précisions sur ma présentation et dans ce nouveau message, Virginie va aisément se reconnaître si elle le lit : ma chérie, si tu lis ce message, dis le moi, parlons en. J'aimerais savoir ce que toi tu as ressenti, même si nous en avons parlé, tu auras peut être d'autres commentaires à me faire.

Avec ma compagne, nous avons eu des hauts et des bas, comme tous les couples. Nous avons aussi essayé de prendre du temps pour nous, en s'octroyant un peu de vacances. Malheureusement, ces séjours s'averaient trop souvent entachés par des disputes, principalement liées au désir, aux envies, à la pression de ne pas empêcher l'autre d'assouvir ses pulsions. Cela conduit mécaniquement à se sacrifier, pour essayer de ne pas décevoir l'autre, ne pas voir ses proches lorsqu'on le souhaite pour garder du temps pour l'être aimé.
Nous avons la chance de pouvoir aisément communiquer dans notre couple. Et visiblement c'est moi qui appliquait une pression, parce que j'avais parlé de mes besoins sexuels importants.
A plusieurs reprises, ma chérie s'est "sacrifiée" pour mon plaisir, de peur de créer une frustration chez moi. Cela a créé une frustration chez elle, car cela ne peut en aucun cas être satisfaisant, ni pour l'un ni pour l'autre. Malgré mes demandes de ne plus se sacrifier et mes remarques, cette situation s'est répétée encore et encore.
Nous avons été éloignés 3 semaines, pour des contraintes personnelles. Nous l'avons mis à profit pour une introspection. J'ai pour ma part compris que je n'étais pas à l'aise car à chaque moment intime je me questionnais sur sa motivation. Désir ? Don de soi ? Sacrifice ? Cette situation m'a beaucoup heurté.
J'en suis arrivé à une conclusion : il faut lui rendre le choix. Cela a rejoint bien malgré moi mes questionnements passés : le poids de la masculinité, la pression de la société sur les relations femme/homme, mon envie de prendre soin d'elle sans être taxé de ne vouloir que des faveurs sexuelles.
Et la solution s'est présentée à moi, une évidence : inversons les rôles. Si l'apparition d'une érection est un objet de pression pour elle alors limitons la. Si la compréhension de ses motivations pour un rapport intime est une difficulté pour elle pour l'exprimer et pour moi pour le comprendre, alors tronvons un moyen de donner un signal très matériel.
J'imagine que vous avez compris quelle solution a pu être avancée... Une cage pour limiter l'érection, une clé pour signifier clairement les envies.
Il m'a fallu pas mal d'imagination pour le proposer avec légèreté, comme une blague potache expliquant simplement le rôle symbolique de l'objet. Une cage dans un paquet cadeau, avec un mot de 10 lignes ne devoilant pas la nature exacte de l'objet mais expliquant le côté symbolique, qu'il n'y a aucune pression, qu'elle ne gérera que l'ouverture et la fermeture et que je me débrouille du reste, mais rappelant la possibilité que ce ne soit qu'une blague.
Contre toute attente, elle a deviné le contenu du paquet juste en lisant le mot, ce qui lui a arraché un large sourire, des rires et de l'amusement.
Première étape passée ! L'objet est dans notre chambre à coucher.
Les étapes suivantes, je les ai laissées venir. Nous avons manipulé l'objet, je lui ai expliqué comment cela fonctionnait selon moi. Puis nous l'avons rangé. Ou plutôt elle l'a rangé dans le placard dédié à ce genre d'objet. En partant en week-end, j'ai quand même glissé le paquet dans la valise. Cela nous a permis d'en reparler un peu et de lui faire dire qu'il faudra quand même qu'on l'essaye un de ces jours ! Elle s'est même mise à chercher quelques informations sur le port de la cage, les effets physiques et psychologiques (elle est d'ailleurs tombée sur un article de femina.ch que certains d'entre vous ont déjà conseillé sur le forum comme lecture d'initiation... Je n'ai même pas eu besoin de lui donner le lien que j'avais préparé ! D'où également le message personnel du début. Je ne serais pas surpris qu'elle découvre ce forum et s'y intéresse de près dans un futur proche... Si ce n'est pas déjà fait). Mais nous avons surtout parlé de nos réflexions respectives sur ce décalage de désir qui apparaît parfois et qui est la chose la plus normale qui soit entre deux personnes. Et nous sommes arrivés au triste constat que nous n'avions pas de solution évidente.
En rentrant de week-end, je lui ai proposé qu'on essaye la cage, pour voir. Et j'ai eu l'occasion de comprendre à quel point elle avait réfléchi à ce moment, encore plus que je ne l'avais perçu. Elle a refusé car il n'était pas question d'essayer un soir en allant au lit au cas où cela me pose un problème physique. Il m'a fallu attendre le lendemain matin. La façon d'installer la cage, l'aspect brutal de la cage, le potentiel inconfort lui a fait poser beaucoup de questions. Mais à la fin après mes 3 semaines d'abstinence volontaire pour garder l'esprit clair, elle a tourné la clé.
C'était fait ! J'ai ressenti une forme de libération intérieure. Un soulagement de pouvoir me laisser aller, prendre soin d'elle sans me sentir jugé sur une hypothétique manipulation ayant pour seul but de faire l'amour. Elle a pris le contrôle sur ces choses que je souhaitais mettre dans ses mains. Juste un test, peut être pour quelques heures, mais c'était fait.
Mais la suite a été la plus surprenante qui soit : alors que nous n'avions pas eu de réelle activité sexuelle durant notre week-end à cause des doutes sur le désir réel, elle s'est immédiatement mise nue ! Ce côté provoquant a fait son effet et nous avons pu constater l'efficacité du dispositif ! Et la situation s'est répétée plusieurs fois durant cette première journée. Mon envie de faire l'amour s'est muée en un érotisme fou. J'ai pris autant de plaisir à la voir se masturber que les fois où nous le faisions ensemble. Tout ce qui comptait étaient ses sensations, son ressenti. J'étais à la fois acteur et annexe. Le plaisir est devenu plus cérébral que physique. Nous m'avons découvert aux petits soins, chevalier servant dévoué, sans arrière pensée, une sincérité sans ombre. Cette journée a été absolument incroyable pour chacun de nous, nous avons tous les deux passé de bons moments, peut être pas pour les mêmes raisons. Moi j'étais heureux de pouvoir m'occuper d'elle. Elle était surprise de me voir comme cela. Elle a profité de ma tendresse et de mon envie de m'occuper d'elle. Elle m'a énormément donné en retour. Le soir nous avons décidé de continuer, passer la nuit encagé. S'il n'y a pas de problème avec la cage (mais vue mon expérience évidemment qu'il n'y en aura pas !) ou de malaise avec la situation, nous avons décidé de pousser jusqu'à la fin de la semaine. Je dois à ce moment là partir en voyage pour deux semaines. J'ai le secret espoir que nous "oublions" de la retirer et d'y être enfermé pour 2 semaines de plus.
J'ai bien la clé de secours (verrouillée dans un étui) mais j'ai pris l'engagement de ne l'utiliser qu'en cas de difficulté médicale ou obligation absolue.
Après cette première nuit, qui s'est parfaitement bien passée, nous avons démarré tendrement le Jour 2. Le début de journée s'est révélé être extrêmement agréable. Mais c'est également le premier jour de travail dans cette situation. Avant de partir nous avons bien confirmé notre consentement mutuel. L'envie qu'elle parte au travail avec sa clé.
Quel trouble lorsque la porte s'est fermé et que je me suis retrouvé pour la première fois de ma vie sous le contrôle physique d'une personne absente. Quelle révélation ! Nous avons échangé énormément par message sur la situation : cela permet de parler avec plus de recul. J'ai confié mon trouble, elle m'a confié être perturbée par mon comportement docile, serviable, doux. Je lui ai fait préciser si c'était une gêne pour elle mais il semble que ce soit juste étrange de me re-découvrir comme cela. Je lui ai demandé si on continuait... Et là, patatras, le naturel est revenu au galop "oui, si tu veux". Comment ça si Je veux ? On parlait de retirer la pression exercée sur elle ! Serait ce pesant pour elle, cette clé, cet appareillage ? Pas question de remplacer une pression par une autre ! Heureusement elle s'est rappelée l'objectif... Et à bien précisé que oui, Elle souhaitair continuer ! Ouf !

Pour le moment c'est un jeu. Un jeu très récent. Je m'attends à ce que dans quelques jours où quelques heures nous remisions l'objet dans le placard. Mais je fais tout mon possible pour lui montrer l'intérêt de la chose. En réalité, pas besoin de forcer le naturel puisque l'effet est réel. Je n'aurais jamais cru le vivre, et encore moins avec cette intensité.
Je suis sur un petit nuage, mais que nous reserve l'avenir ? Le temps et la patience nous le dirons...

[Jino]

Bonjour Arthur,

Un grand merci pour cette importante mise à jour !

Je lis ce superbe témoignage avec un très très grand intérêt car il y a quelques recouvrements avec ma / notre propre histoire ; j'avoue que c'est ce genre de témoignage qui parfois me laisse imaginer une possible belle issue à notre couple ... prendre le temps, prendre le temps, ne pas aller trop vite, ne pas trop intellectualiser (pas simple !) ...

J'y trouve aussi de belles idées fun mais pas trop solennelles tout de même ... histoire de ne pas "faire peur" !

Merci merci merci Arthur
 

[fabrice]

Merci pour cet excellent témoignage en effet, je n'ai pas eu la force de commenter plus tôt mais je crois qu'il faut davantage de témoignages dans ce genre pour faire comprendre les bénéfices de cette pratique.
Cette histoire ressemble par ailleurs beaucoup à la mienne, avec quelques différences majeures tout de même.

[PonPon]

Bonjour Arthur,

C'est magnifique que ta Dame Virginie se soit montrée si ouverte face à la cage. Vous partez directement sur de bonnes bases, ça laisse présager du bon !

Je me reconnais un peu dans le côté "libération intérieure". À la fois du poids du patriarcat et des scripts sexuels associés, et de la pression implicite ressentie par Madame.

La prochaine grosse étape va être la prise de pouvoir par Virginie. Pour le moment c'est "ton" jeu auquel Elle participe. Pour être équilibré ça va devoir devenir "votre" jeu, où chacun trouve une position qui lui est confortable, sans concessions.

Félicitations pour votre avancée très rapide et fluide, on espère lire plein de belles choses sur ce fil

[enjauladito]

Merci Arthur
pour ce magnifique témoignage détaillé et fort inspirant de l'entrée en CMC de votre couple ! Tu décris fort bien l'aspect surprenant, presque un peu miraculeux que révèle ce "jeu sérieux" si on l'expérimente sincèrement dans la perspective de la relation amoureuse. Tu es dans l'incertitude quant à la suite et c'est normal : fais attention à toujours en laisser authentiquement la guidance à ta compagne. Il se pourrait bien que votre CMC progresse plus lentement que ce que tu souhaites, mais sur la durée plus complètement que ce que tu imagines. C'est en tout cas le vœux que je formule à votre intention à tous les deux !
Nous aurons plaisir à lire la suite de votre évolution, quelle qu'elle soit !
Chastes compliments

[chaste35]

Un témoignage passionnant, où beaucoup d'entre nous reconnaitrons des moments que nous avons connu, très bien écrit.
Merci de partager ainsi votre expérience.
Je vous souhaite aussi le meilleur pour la suite, mais vous semblé partir sur de bonnes bases  .

[Man]

Bonjour Arthur, et Virginie aussi même si elle n'est pas encore sur le site (peut être oui finalement comme tu le dis, sans que tu le saches..)
Quel plaisir de voir ton aventure, de ton premier texte, de cette suite si inattendue. Ton bonheur est palpable, vrai, intense, et je te souhaite de continuer avec ta belle ce chemin emprunté de la CMC. De ce que tu dis, elle est est très ouverte et a compris ce besoin que tu avais, de la choyer, de prendre soin d'elle, au delà du contact charnel direct. Le port de la cage vous ouvre une suite prometteuse, et avec joie de voir l'évolution de votre histoire. Belle et heureuse à ne pas en douter.
Merci de ce témoignage à cœur ouvert. 

[arthur]

Bonjour,

Merci à tous pour vos retours. Cela m'a donné envie d'en dire encore un peu plus.

Comme vous l'avez constaté, le départ s'est fait en fanfare, à tel point que j'ai oublié de vous parler de notre première sortie en public et encagé... Dès le premier jour ! En effet, le soleil et l'euphorie nous ont donné l'envie d'aller à la plage. Grosse interrogation de base : que faisons nous ? On la garde ? On l'enlève ? Décision est prise de la garder et qu'on verrait en arrivant, mais alors comment masquer la forme saugrenue du bout de la cage dans un maillot de bain. Ce fut la première contrainte réelle sur notre quotidien habituel. La solution retenue fut un bonnet de bain enroulé autour et retenu par un élastique. Système D ! D'ailleurs si vous avez de bonnes astuces, je suis preneur.
En arrivant, pour ne pas trop réfléchir, j'ai tout de suite retiré mes vêtements. J'ai décidé d'assumer. Après quelques regards pour vérifier que tout est en place et une franche rigolade, nous sommes partis en courant se mettre à l'eau. Un peu fraîche, mais je peux vous assurer que je ne suis jamais rentré aussi vite dans l'eau. Quel plaisir de jouer dans les vagues en couple, amoureux, avec ce petit secret devant tout le monde !
La sortie de l'eau a finalement été le moment le plus intense en terme d'exposition. Obligé de faire face à toute la plage... qui n'en avait rien à faire. Tout est dans la tête. Mais quelle intensité. Et lorsqu'il a fallu se changer, retirer le maillot pour se rhabiller : certes, madame me cachait mais je me suis littéralement retrouvé nu en cage sur une plage publique avec juste une serviette pour me cacher. Quelle rigolade. C'était réellement le bon choix pour démontrer que la cage n'est pas incompatible avec le quotidien, qu'elle permet de mettre de côté l'aspect sexuel, en tout cas dans notre cas, tout en ajoutant une dimension amusante et un peu de piment. Et désormais, nous sommes prêts à aller n'importe où avec la cage !

Mon précédent message s'achevait sur le jour 2 qui était en cours. J'ai effectivement passé ma journée entière à travailler avec la cage. Du travail de bureau, donc pas de difficulté particulière, mais je me suis quand même surpris à avoir changé de comportement. J'avais pourtant déjà expérimenté seul, mais sans cet effet final. J'ai pris un peu plus soin des tâches ménagères, j'ai pris un peu plus soin de mon hygiène (qui pourtant est déjà très bonne, je crois), et j'ai fait plus attention à ce que je consommais. Étrange ! Rien de tout cela ne fait partie de l'arrangement initial. Peut être n'est ce qu'une coïncidence mais j'ai trouvé cela troublant.
Les retrouvaille le soir se sont parfaitement passées. Virginie ne se sentait pas très en forme, aussi bien physiquement que moralement, pour plusieurs raisons hors du couple, et mes petites attentions lui ont visiblement fait beaucoup de bien. Encore une fois, l'avantage de la cage était qu'à aucun moment tout cela ne pouvait être vu comme un stratagème à visée sexuelle, que cela soit le fait de lui rendre tous les services possibles pour lui faciliter la vie que les massages qui auraient pu en d'autres conditions déraper sur une situation sexualisée.
Mes attentions ont été extrêmement appréciées, ce qui renforce ma perception positive de la cage et la pertinence de la démarche.
Le jour 2 s'est terminé à la perfection. Chacun s'est endormi avec le sourire, ce qui pour Virginie n'était pas gagné vu son état en de moral initial.

Le jour 3, à finalement été similaire, avec un peu plus de tâches ménagères et d'entretien de la maison prises volontairement, en parallèle de mon travail. Même certaines tâches administratives que je n'affectionne pas particulièrement et que je n'ai pas l'habitude de faire...
J'avoue ne pas comprendre. Rien ne m'a été demandé. Je m'y suis mis de moi même. Attention, je ne suis pas un flemmard habituellement, mais j'avais envie de tout faire. Vraiment tout.
La journée m'a parue d'une longueur incroyable dans l'attente du retour de Virginie. A son retour, elle m'a semblé un peu moins câline que d'habitude, ce qui est évidemment son droit. Malgré tout, nous avons décidé de retourner à la plage. Même scénario, mais perturbé par la pluie. Cela n'a pas empêché Virginie de discrètement retirer son maillot une fois dans l'eau, probablement par transgression, pour me provoquer un peu, et ajouter encore à l'amusement et à l'ambiance légère.
Ce temps maussade était peut être annonciateur de mauvais temps pour nous également.
Sur notre lancée, je lui ai dit qu'elle pourrait faire l'impasse sur les sous vêtements. Hésitation, mais non, finalement la culotte (fort jolie) est remise.
Peu après notre départ, la pluie s'est arrêtée, juste avant de passer devant une plage naturiste sont nous avions parlé deux jours avant. Sans arrière pensée, naïvement et peut être maladroitement, je lui propose d'y aller. Malheureusement, je ne reçois qu'un soupir en retour. Je n'ai pas compris sur le coup, ce qui, rapproché avec la distance qu'elle avait gardée depuis son retour du travail, m'a profondément contrarié et je me suis mis à faire un peu la tête et à poser des questions. Il s'avère que mes remarques rapprochées sur les sous vêtements et sur la plage naturiste ont été perçues comme d'ordre sexuel. En soit, cela est compréhensible. Et comme dans ma tête et mon corps je vivais des choses différentes de nos habitudes, avec le sexe mis de côté, je me suis vexé. Mais c'est un rappel que même avec les meilleures intentions du monde, l'Être Aimée conserve son a priori passé. Il lui faut également du temps pour s'y habituer. Difficile de croire qu'un petit bout de plastique puisse changer autant un comportement. Malheureusement, cette incompréhension nous a gâché le reste de la soirée. Malgré une sortie au restaurant, nous n'avons pas réussi à sortir facilement de la morosité, même si par une bonne communication nous avons réussi à comprendre les intentions de l'autre.
Le lendemain était le jour du début de notre éloignement. Nous n'avons finalement pas eu beaucoup de temps à nous pour nous à cause des préparatifs. Je n'avais pas envie d'arriver au moment de retirer la cage car tel en avait elle décidé, par prudence car 3 jours est déjà un bon debut selon elle. Nous étions encore un peu dans la mauvaise dynamique de la veille donc lorsque j'ai dit que nous le ferions plus tard, elle l'a mal pris, mais le malentendu à rapidement été dissipé. Probablement que mon manque d'envie du retrait m'a fait réagir un peu trop vivement.
Nous avons finalement procédé à l'ouverture. J'avoue avoir ressenti une certaine tristesse car je me sentais bien dans cette situation. Je me trouvais meilleur pour Elle.

D'un point de vue hygiène, rien à redire la routine que j'avais mise en place semble adaptée grâce à une cage assez ouverte. Niveau fermeture, pas de trace particulière surtout avec l'eau de mer, ce qui était notre inquiétude. Cela ouvre techniquement la porte à un port plus long pour une éventuelle prochaine fois.
En revanche, mon petit loupé d'humeur au retour de la plage a peut être abîmé l'envie qu'elle pourrait avoir de tenter à nouveau l'expérience. Cela m'a rappelé, s'il le fallait, que cette cage, l'homme la vit au quotidien, chaque minute. Nous le sentons physiquement avec les réactions de notre corps et nos sensations. En permanence nous nous rappelons pourquoi nous le faisons, nous sentons l'effet psychologique qu'elle a sur nous. Nous réalisons que nos pensées et nos envies changent. En revanche nos partenaires ne le voient que par bribes. Elles oublient l'objet plus que nous. Tout ce qu'elles constatent, ce sont des petites attentions répétées, mais il leur faut du temps pour réaliser le changement réel qui se produit en nous. Avec l'habitude, j'imagine que cela devient naturel pour elles, mais j'ai eu la naïveté de croire que ce serait évident pour elle, mais j'avais tord. Je ne lui ai pas laissé assez de temps. J'ai raisonné comme si elle devait avoir compris que mes paroles pouvait être decorélées de connotation purement sexuelle. C'est totalement idiot et irréaliste.
J'avoue qu'aujourd'hui je m'en veux de m'être laissé porter par mon euphorie et d'avoir eu ce comportement trop centré sur mon ressenti et mon vécu ressent et pas assez sur les effets que je pouvais avoir sur Virginie.
Aujourd'hui, je suis libéré, mais j'ai remis mon ancienne cage, en auto contrôle,mais cela n'a décidément aucun rapport.

J'espère que nous tenterons à nouveau l'expérience qui m'a semblée intéressante. A moi de lui laisser le temps d'y revenir. Encore une fois, le chemin de la chasteté n'est pas linéaire !