CMC et PPI...

[AlvaRagnar]

Bonjour à  Toutes et tous,
Je fais un copier coller d'un article paru dans Elle sur un "nouveau phénomène" pour les plus novices mais qui entre dans la même frange que la CMC : la PPI, à  savoir la Pénétration Par Intermittence.

Publié le 9 juillet 2020 à  18h00
Nouveau plaisir : et si on essayait la pénétration par intermittence ?

Et si la pénétration, plutôt que dʼêtre une succession de va-et-vient qui encadrent le rapport sexuel, devenait une pratique qui va… et puis qui vient ? Explications et conseils sur la PPI : pénétration par intermittence.
Par
Caroline Michel

On pourrait prétendre au nouveau concept et appeler ça la « PPI », pour « pénétration par intermittence ». En réalité, nous nʼavons rien inventé : depuis quelques temps, la pénétration vaginale, « pièce maîtresse » du rapport sexuel, est remise en questions (et cʼest tant mieux). Et si nous pouvions nous en passer ? Réinventer notre sexualité ? Des réflexions que lʼon retrouve notamment dans « Au-delà  de la pénétration », un essai (savoureux) signé Martin Page (éd. Le Nouvel Attila), ou encore dans le nouvel ouvrage de Maà¯a Mazaurette, au titre clair et explicite « Sortir du trou, lever la tête » (éd. Anne Carrière).

Cette pratique â€" la pénétration â€"  qui ouvre le bal (après trois minutes préliminaires) et clôt la soirée (après lʼorgasme) est principalement pensée pour le plaisir masculin. Et parce que nous la « connaissons » depuis toujours, parce quʼelle nous parait naturelle, nous faisons avec plutôt que sans. Pourtant, qui a dit que le rapport sexuel était synonyme de pénétration ? Pourquoi la pénétration doit-elle forcément faire partie du jeu ? Et le plaisir féminin dans tout ça ? Bien sûr, cesser de considérer la pénétration comme un indispensable ne revient pas à  lʼécarter. La pénétration, peut, justement, aller et venir. Sʼinviter par touches, selon lʼhumeur, lʼenvie, la position. Elle peut se montrer et puis disparaître, revenir puis repartir, danser et puis retrouver sa chaise. Bref, elle peut survenir par intermittence, cʼest-à -dire par moments, ponctuellement. Histoire de devenir une pratique « comme une autre », pas supérieure, pas moins bien. Nos conseils.
La pénétration, cʼest comme le melon : on en mange quand on veut

Nous avons « appris » à  construire nos rapports sexuels selon un schéma bien précis : dʼabord lʼentrée (les préliminaires), le plat principal (la pénétration) et le dessert (lʼorgasme). Or, tentons de briser ce plan tout tracé. Parce que la pénétration, ça peut très bien se consommer en entrée ou en dessert, comme le melon. On peut aussi en grignoter des cubes à  lʼapéro ou au goûter, ou, pourquoi pas, ne pas en manger du tout et prendre son pied autrement, entre sexe oral (fellation, cunnilingus, anulingus), massages, masturbation réciproque, sextoys… Les possibilités sont multiples et la pénétration, si elle nʼexclut pas le plaisir et les sensations agréables, ne doit pas nous enfermer dans une unique façon de faire.
Voyons la pénétration comme le baiser

Pour ne plus construire son rapport sexuel autour de la pénétration et cerner la pénétration « par intermittence », observons nos baisers. Parfois, pendant le rapport, on sʼembrasse. Parfois non. On se balade un peu partout, nos bouches se croisent et puis se loupent. Et ainsi de suite. De toute évidence, on peut le dire : on sʼembrasse « par-ci par-là  », trente secondes ici, dix secondes là -bas. La pénétration, cʼest pareil. ça peut venir et revenir comme un baiser. On se pénètre un instant, on passe à  autre chose, on recommence un peu plus tard.
Les avantages de la pénétration par intermittence

En cessant dʼassocier rapport sexuel et pénétration vaginale, nous avons beaucoup à  gagner. Dʼabord du temps : quand, parfois, les partenaires sentent lʼorgasme poindre, rien de plus efficace que de passer à  autre chose (des caresses, des bisous, des mots doux) pour freiner le septième ciel et mieux le convoquer ensuite. Et puis, on gagne aussi en plaisir : le corps entier est dans la course, puisque la route empruntée nʼest pas la seule route vaginale. Rappelons également que le gland du clitoris, situé au sommet de la vulve, est lʼorgane de la volupté féminine. Lors de la pénétration, il nʼest pas toujours stimulé, si bien que certaines femmes passent à  côté de leur orgasme. En quittant la pénétration, on prend un peu de recul, on se redécouvre et on devient mettre du jeu : ce nʼest plus la pénétration qui décide et cadre le rapport. Nous décidons et recadrons le rapport. 

Par
Caroline Michel

J'espère que Caroline Michel ne m'en voudra pas d'avoir recopié son article, mais c'est pour une bonne cause.

Alva

[Margotdenis]

Bonjour Madame Alva,

Merci pour le partage de cet article. Je note que le sujet de la pénétration par intermitence, ou même le refus total de pénétration, fait son apparition dans la presse Féminine depuis plusieurs mois: simple effet de mode ou bien réelle volonté de changer la façon de penser la relation sexuelle dans le couple?

Le dernier mouvement #MeToo ou #BalanceTonPorc n'est pas indifférent à  cette nouvelle prise de conscience, je pense. Je suis heureux de voir que des Femmes osent prendre Leur sexualité en main et refusent de ss soumettre au pouvoir phalique de l'homme.

Dans notre couple, Margot a très vite adhérer à  la CMC, au mode de vie FLR, jusqu'à  m'interdire totalement tout rapport sexuel avec pénétration. Et pourtant,  notre vie de couple sexuelle est bien plus intense  qu'auparavant. Ce sujet pose avant tout  la question du plaisir Féminin, et la place de l'homme pour ammener La Femme au plaisir (Orgasme).

D.

[Mr25_Encagé]

Concernant la pénétration dans nos pratiques sexuelles avec Madame, depuis ma mise en cage elle n'est plus systématique... C'est Madame qui choisit et nous sommes en parfait accord sur ce point.
   

[Ragnar]

Ouais pour moi c est pareil ca va faire un petit moment que j ai pas eu droit a une penetration suivi de jouissance
J ai eu l un ou l autre mais les deux , ca fait un bon moment