Journal de VdeDomi - Comment parvenir à  en parler

Démarré par vdedomi, Juillet 06, 2014, 12:27:56 PM

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

lacire

Citation de: Locked Bird le Décembre 22, 2014, 10:19:55 AM
Même si l'on est pas tout à  fait dans le ton du forum comme tu le dis, il est très rare de trouver des sujets qui y entrent totalement, les citations que tu nous fait découvrir, et qui, elles, sont tout à  fait à  notre image, m'incitent à  découvrir ce livre, de plus il existe en format kindle ce qui me convient parfaitement. Merci pour ce partage.

Tout à  fait d'accord avec Locked Bird. Ces quelques extraits m'ont convaincu de télécharger ce livre. A moi de faire abstraction de certaines notions trop "disciplinaires" lors de sa lecture  ;)

vdedomi

Je précise quand même que l'auteur positionne la pluspart du temps l'homme en dresseur et propriétaire et la femme en dévouée volontaire se donnant.
Du coup, j'ai adapté les citations dans le contexte de notre vécu car elles m'ont semblées applicables en termes de relation, d'échange et de complicité sur une voie de progression dans la chasteté masculine explorée à  deux. D'autant plus que mon expérience personnelle me convainc de continuer de passer par la parole pour parvenir à  libérer l'expression de mon désir et de Sa curiosité.
Pas sûr cependant que ce bouquin soit à  offrir à  votre KH à  Noà«l, sauf à  ce que vous ayez l'intention d'inverser les rôles  ::) à  vos risques et périls... :-X
VdeDomi

vdedomi

#42
Suite : "Quand la keyholder ordonne à  l'encagé de jouir, c'est quelquefois après un court décompte ou sur une injonction verbale particulière (un ordre "jouis encagé" ou "la keyholder t'ordonne de jouir"). Au fil du temps, l'orgasme de l'encagé ne peut plus être déclenché sans l'ordre de la keyholder et c'est une excellente chose. Lorsque l'encagé constate au bout de quelques années qu'il ne peut plus jouir seul, même en se masturbant, que son plaisir est une récompense que seule sa maîtresse peut lui offrir en l'ordonnant à  son corps, il ressent toujours un immense bonheur.
Sentir son corps obéir à  la maîtresse sans aucune volonté de sa part est toujours un choc remarquable. C'est l'un des signes d'un dressage bien entretenu.
"
VdeDomi

vdedomi

#43
"Des temps de communication (simples dialogues ou interrogations conduites par la keyholder par exemple) sont à  instituer comme une activité régulière. Chaque jour ou chaque semaine, une plage est consacrée à  la communication keyholder / encagé. Même si elle dirige l'interrogatoire, la keyholder aura à  témoigner de ce qu'elle a vécu, et de ce qu'elle pense de la réponse de l'encagé. Il s'agit bien de communication avant tout. C'est grâce à  cette communication sincère et partagée que la relation peut grandir.
Et même si l'encagé doit masser et baiser les pieds de la keyholder ou la lécher avec application pendant qu'il parle, raconte sa vie ou confesse ce qu'il pense et ressent, il est important qu'il puisse s'exprimer à  un moment donné afin de confirmer qu'il a bien compris ce que la keyholder lui a dit et enseigné, puis se raconter à  son tour.
C'est ainsi que l'encagé et la keyholder s'ouvrent totalement l'un à  l'autre."

VdeDomi

Locked Bird

Citation de: vdedomi le Décembre 24, 2014, 12:53:28 AM
Je précise quand même que l'auteur positionne la pluspart du temps l'homme en dresseur et propriétaire et la femme en dévouée volontaire se donnant.
Du coup, j'ai adapté les citations dans le contexte de notre vécu car elles m'ont semblées applicables en termes de relation, d'échange et de complicité sur une voie de progression dans la chasteté masculine explorée à  deux. D'autant plus que mon expérience personnelle me convainc de continuer de passer par la parole pour parvenir à  libérer l'expression de mon désir et de Sa curiosité.
Pas sûr cependant que ce bouquin soit à  offrir à  votre KH à  Noà«l, sauf à  ce que vous ayez l'intention d'inverser les rôles  ::) à  vos risques et périls... :-X

J'ai commencé à  lire, très bien écrit et très intéressant, encore merci.
Comme je l'ai déjà  dit, il est très rare de trouver des sujets qui  entrent totalement dans notre esprit non B.D.S.M. de la cage, même si, l'idée générale s'en approche étrangement pour certains "novices". Mais c'est dans ces écrits "beaucoup plus hard"que l'on fait le plus souvent connaissance avec la cage. A nous de les adapter à  notre style, tout comme tu le fais, c'est aussi ma manière de pratiquer.
Citationj'ai adapté les citations dans le contexte de notre vécu car elles m'ont semblées applicables en termes de relation, d'échange et de complicité sur une voie de progression dans la chasteté masculine explorée à  deux
.
A part Sylvia L. et Sarah J. nous manquons cruellement de références, et devons nous contenter de ce qui existe.
"Le vrai plaisir, c'est d'attendre le plaisir qu'elle voudra bien m'accorder".

Locked Bird

Encagé par Amour, Fidélité et Respect de sa KH.

vdedomi

#45
Oui, trop peu d'auteur(e)s de qualité, mais j'en compte quand même deux supplémentaires dans mon panthéon personnel : Elise SUTTON ("Female domi-nation") et Sophie DOMPIERRE ("Je dresse mon mari").
J'en profite pour parler ici de "Je dresse mon mari" car il est introuvable depuis que le blog où on pouvait le lire en PDF a disparu (*).
Pour la petite histoire, je suis allé il y a plus de dix ans me faire faire une carte de lecteur de la BNF rien que pour le consulter.
Je l'avais vu au catalogue des Editions Diachroniques à  La Musardine mais il était épuisé et je voulais passionnément savoir de quoi il retournait.
La bibliothécaire a eu du mal à  avaler mon histoire car pour s'inscrire à  la BNF, il faut avoir un thème de recherche (du moins à  l'époque).
"- Recherche personnelle" je lui ai dit. J'ai dû lui confirmer qu'il était introuvable et insister en rappelant la célébrité de l'Enfer de la BNF.
Cette Dame était d'une grande culture et fort intimidante et je me suis trouvé bien idiot de lui imposer mes histoires de polisson. Je crois qu'elle était aussi elle-même fort timide et me prends à  rêver quand j'y repense qu'elle puisse avoir exploré cette voie et qu'elle soit par la suite devenue une adepte de la keyholdertion grâce à  moi...

* : erreur je viens de voir qu'il est accessible gratuitement sur YouScribe. Alors joyeux Noà«l à  tous !!!
https://www.google.fr/search?q=youscribe+je+dresse+mon+mari
C'est quand même formidable Internet.
Je vais le charger dans la rubrique "textes".
VdeDomi

Locked Bird

Je connais Elise SUTTON mais Sophie DOMPIERRE sera une nouvelle découverte pour 2015.

Merci à  toi et bonne année à  tous.
"Le vrai plaisir, c'est d'attendre le plaisir qu'elle voudra bien m'accorder".

Locked Bird

Encagé par Amour, Fidélité et Respect de sa KH.

vdedomi

Je continue quelques extraits qui m'ont marqués de "Dresser un ou une esclave consentante"...
Un esclave bien centré au pieds d'une  maîtresse posée saura jouir de sa place en toutes circonstances, même dans les difficultés. Vivre maîtresse / esclave permet d'anéantir tout type de lutte de pouvoir au profit d'un équilibre rigoureux, discipliné et bien souvent fort productif
Les remerciements que l'esclave doit à  sa maîtresse font partie des cadeaux qu'elle lui offre. Ils confirment à  l'esclave les soins et l'attention que lui prodigue la maîtresse. Il remercie toute permission accordée, toute forme de dressage manifestée et toute punition...
Si l'esclave confirme qu'il pense, malgré la dureté du dressage, être en mesure d'assumer ce que la maîtresse exige, il faudra insister. Si contre toute attente ceci est impossible, il importe d'imaginer un autre mode de dressage pour cette fois.
Il est indispensable d'avoir toujours en tête la nécessité de rencontrer ou tout au moins d'entretenir des relations avec d'autres couples maîtresse / esclave. Les couples maîtresse / esclave dans l'exercice de leur liberté et de leur sincérité sont loin des jeux hypocrites et manipulateurs de la majorité des relations sociales ou familiales.
VdeDomi

vdedomi

#48
Sans forcément avoir à  faire des projets en permanence, il importe que la keyholder affirme et fasse noter par son encagé ce qu'elle souhaite améliorer, voir progresser en lui. Ce peut être un régime s'il a tendance à  l'embonpoint et que cela ne lui plaise pas, apprendre une langue étrangère en vue d'un voyage ou se mettre au bricolage afin d'embellir ou d'agrandir la maison. La discipline propre à  chaque keyholder organisera la façon dont ces activités viendront s'ajouter au service sexuel et domestique.
La conversation du matin, particulièrement pour les novices, est l'opportunité de faire le point doucement sur les progrès du dressage. Elle permet de fixer les choses à  faire dans la journée à  venir et peut devenir au fil du temps un espace régulier de communication entre la keyholder et son encagé.

La personnalité originelle de l'encagé, ses qualités et ses défauts sont discutés régulièrement. Dans ces occasions, la keyholder écoute et constate les traits de personnalité de son encagé. S'il est paresseux, elle veillera à  le discipliner dans un emploi du temps solidement actif. S'il est prétentieux ou susceptible, elle veillera à  anéantir son égo. Il importe de savoir doser les humiliations en fonction des résultats souhaités. Lors de chaque action de dressage, la keyholder veille à  recueillir son ressenti une fois l'action terminée. Un dressage tout en douceur ou un dressage tout en douleur ? De tout il faut un peu. Cependant c'est bien à  la keyholder d'en convenir avec son encagé lors des échanges formels.

VdeDomi

vdedomi

Organiser le dressage en périodes définies dans le temps permet de formaliser des étapes lors desquelles la discussion est nécessaire. En ces occasions la maîtresse saura faire part à  son esclave de ses satisfactions, de ses progrès et de la manière dont elle fera évoluer le dressage dans la période qui suit.
Le dressage n'est jamais une suite de sévices ou de punitions. Même si il y en a évidemment sévices et punitions alternent avec des compliments et des calins. Il est alors essentiel que la maîtresse sache recueillir le ressenti de l'esclave, le plus riche possible. Si l'esclave éprouve des difficultés à  parler, la maîtresse le questionnera en lui demandant de confirmer ou non son ressenti à  Elle et ce, jusqu'à  obtenir une image claire de ce qu'il ressent.
Quite à  le redire : la maîtresse n'est pas télépathe. Elle ne peut entrer dans l'esprit de son esclave. Ainsi, il est vital qu'il puisse témoigner de ce qu'il ressent, de ses progrès, de ses joies, de ses doute, de ses craintes et de ses erreurs.
C'est dans ces moments là  qu'il peut aussi suggérer des actions qui lui permettront de mieux servir et d'améliorer son dressage afin que sa maîtresse adopte les mesures nécessaires. C'est à  la maîtresse de ménager régulièrement de tels moments de dialogues et d'écoute active


(j'ajoute pour ma part que l'esclave doit aussi faire en permanence des efforts pour demander à  sa maîtresse et entendre ce qu'elle désire de lui, et à  d'autres moments, savoir aller au-devant d'elle pour lui livrer ses pensées et ressentis les plus intimes)
VdeDomi

vdedomi

#50
Rien ne peut se faire sans but. Certes l'esclavage offre à  celui qui choisit de s'épanouir aux pieds d'une keyholder l'espace et le temps d'intégrer combien et comment il appartient à  sa propriétaire. Cependant servir et obéir dans la paix de l'esclavage accompli s'obtient via un dressage rigoureux et précis qui s'élabore généralement selon un programme suivi quotidiennement et semaine après semaine.
Lorsque la keyholder s'engage à  dresser son encagé, Elle analyse précisément pour lui et avec lui l'ensemble des domaines de sa vie afin de les contrôler précisément. La vie est affaire de choix, de comportement et d'attitudes. Ainsi la keyholder prendra soin de confirmer, au fur et à  mesure du déroulement du noviciat, un à  un, les comportements et les choix qu'elle contrôle.
En prenant soin de lui-même, l'encagé intègre ainsi par le dressage l'expression de sa nature obéissante en prenant soin de la propriété de sa keyholder. Il sait de toutes les fibres de son être combien et comment il appartient à  sa keyholder. Sa seule manière de vivre en paix avec lui-même est de parfaitement embellir ce qui lui appartient, de lui obéir et de la servir. Un encagé au fil du temps accepte avec plaisir la disparition de ses avis et goûts personnels, de son aptitude à  décider pour lui-même et de sa liberté de choix en toutes circonstances. Ce sont là  toutes choses qu'il remet entre les mains de sa keyholder au fur et à  mesure qu'il constate combien son esclavage progresse. L'encagé n'a que faire d'avoir un avis personnel qui n'est que source de discordes et d'irritation vaine et inutile. L'avis de la keyholder, dirigé par sa vision et ses souhaits, a le mérite de permettre de vivre en paix sans questions inutiles.
VdeDomi

vdedomi

Il y a dans le dressage des esclaves cette partie essentielle qui est consacrée à  l'humiliation. Les bienfaits en sont remarquables et permettent, avec du doigté et de la finesse, assez rapidement de goûter au plaisir de posséder un esclave dépersonnalisé (même si ce n'est que ponctuel), libre de lui-même et correctement dévoué corps et âme.
Le chemin peut être difficile, la susceptibilité d'un esclave est un solide témoin des résistances à  dépasser, à  transformer. Anéantir la susceptibilité de l'esclave s'avère un travail de longue haleine lié à  l'égo et sa nécessaire disparition. Les jugements, qui sont réservés à  la maîtresse, sont souverains, affirmés et confirmés comme tels. L'humiliation est un bon outil face à  une susceptibilité rebelle.
Il existe toute une panoplie d'actions humiliantes qui, sans risque, permettent de contribuer au dressage et à  l'entretien de l'esclave. Ne pas manquer d'imagination est un atout, cependant demander à  'esclave ce qui, selon lui, pourrait l'humilier est déjà  humiliant en soi. C'est une première étape donc.
VdeDomi

vdedomi

#52
C'est à  l'image de soi que l'on touche particulièrement avec l'humiliation. Il s'opère ainsi au fil du temps et avec le savoir-faire de la keyholder, un déplacement de l'estime de soi de l'encagé envers lui-même vers l'estime que lui porte sa keyholder, d'où l'importance de le féliciter en contrepoint des humiliations.
Il importe qu'il intègre profondément et avec plaisir l'image que sa keyholder a de lui comme la seule et unique image juste de qui il est et de ce qu'il est. Que les choses soient claires : ce ne peut être une image négative. C'est obligatoirement une image positive afin que la qualité de service et d'obéissance soit la meilleure possible. C'est à  la keyholder d'offrir à  l'encagé son estime de lui-même entièrement dévouée, et ce, même et surtout dans l'humiliation.
Témoigner de l'estime que l'on porte en tant que keyholder à  son encagé dans une telle dépendance émotionnelle est primordial.
VdeDomi

vdedomi

#53
Selon les circonstances du dressage, l'encagé peut crier et pleurer beaucoup. C'est un des aspects les plus satisfaisant du dressage : asservir profondément, même douloureusement, puis réconforter en décrivant les résultats. Toi mon encagé tu souffres et je m'en réjouis, ressens le calme qui nous unit là  maintenant, ressens combien tu m'appartiens totalement, récite-toi !
L'encagé pourra continuer de se réciter en servant sexuellement sa keyholder. C'est un moment qu'il apprécie beaucoup en général.
Il est fréquent et salutaire qu'à  un moment du dressage, lorsqu'il ne s'appartient plus, lorsqu'il se constate profondément asservi, l'encagé déclenche une magistrale crise de larmes. Ce moment de naissance est une fête, à  marquer par un cadeau qui symbolisera l'esclavage (collier, cage, tatouage...)
C'est bien lorsque la douleur et la chaleur de la peau deviennent insupportables que l'encagé s'abandonne entièrement à  sa keyholder. Alterner les moments de dressage physique et les moments de dressage psychologique, dresser le corps par l'esprit et dresser l'esprit par le corps sont indissociables. C'est la keyholder qui joue de cette complémentarité et explique à  son encagé le bien qu'ils en retirent ensemble.
VdeDomi

vdedomi

#54
A l'issue d'un tel moment, l'encagé découvre qu'en lui, une ouverture s'est produite qui n'était pas là  auparavant. Cela représente une acceptation sans condition, une conformation naturelle aux désirs de la keyholder, une obéissance facile et spontanée, un instinct de servir en toute circonstance et ce, quoi que la keyholder ordonne. C'est le bon moment pour féliciter l'encagé et constituer un repère à  marquer d'une pierre blanche afin de pouvoir s'en souvenir et chercher à  l'atteindre à  nouveau régulièrement. Il importe dans ce cas là  de bien mémoriser les émotions en présence afin de s'en souvenir et de les reconnaître.

La maîtresse sait que le dressage occasionne les résistances nécessaires à  son bon déroulement. Elle peut être certaine que sa patience et son aptitude à  anéantir définitivement les résistances de son esclave lui permettront de le modeler à  son service permanent.

La relation est inégale évidemment, la maîtresse est propriétaire de son esclave. Elle le dresse et entretient ce dressage. Elle le fait progresser pour son unique plaisir. L'esclave consent à  servir, à  obéir totalement, sous la houlette et la protection de la maîtresse. Le consentement partagé, qui signe l'engagement, ne tolère ni mensonges ni approximations. Tout est dit et chacun sait ce qu'induit le consentement que certains aiment qualifier d'éclairé. Eclairé signifie sans zone d'ombre.
VdeDomi

vdedomi

#55
Voilà .
Vous verrez si tous ces extraits vous inspirent. Pour moi ils sont vraiment une source de bienfaits car j'ose enfin dire les choses comme je les désire profondément à  ma Femme.
Par exemple ce matin, je lui ai dit "Tu sais ce n'est pas compliqué l'idée que tu puisse me prendre comme encagé sexuel (ou osons le mot : essclave). Il s'agit juste de remplacer mes désirs par les tiens." A quoi elle a répondu "Effectivement vu comme ça, il faut voir, ça mérité d'y réfléchir." Dans son cas, on est carrément au summum de l'enthousiasme genre "you know what, I'm happy".

Donc, il n'y a plus qu'à  passer à  l'acte ! ...

(je ne fais pas d'illusion, il y aura encore bien des décalages à  rencontrer et des aventures pour continuer de s'accorder, mais on n'est plus juste dans la possibilité de se parler. On est dans l'expérimentation concrète...)

C'est pourquoi ce journal de VdeDomi qui vient de passer sur deux pages mérite d'être suspendu pour ouvrir un nouveau chapitre : le Journal de V. & de D.
https://chastete-masculine.com/index.php?topic=643.msg5439#msg5439

A suivre.
VdeDomi

vdedomi

#56
Ah tiens. J'avais oublié cet extrait...

Offrir à  son encagé une courte récitation, une sorte de mantra méditatif, fait partie des premières leçons d'esclavage. Il aura à  se réciter chaque soir et chaque matin, lors de chaque utilisation sexuelle ou à  l'occasion de difficultés particulières dans le but de se recentrer.

La récitation par l'encagé de sa nature sous forme de poésie à  répéter doucement comme une mélodie continuelle, une ritournelle, prend la forme de quelques phrases qui confirment sa nature. "Je suis un encagé, je suis fait pour servir, je suis fait pour obéir" est une phrase dont la répétition est source de paix et de calme. D'autres, qui affirment le lien avec la keyholder sont aussi très efficaces "je suis l'encagé de X, je lui appartiens totalement, je lui obéis en toute circonstances, j'accepte, j'obéis et je remercie".

A l'occasion de punitions, cette phrase peut être récitée durant de longues minutes à  genoux aux pieds de sa keyholder. Lors de crises, de doutes ou d'angoisse, de douleurs passagères, la récitation intérieure de ce mantra procure toujours un retour au calme et permet la conversation indispensable à  la sortie de la crise, à  la progression de la relation.

C'est un outil puissant qui, lorsqu'il est pratiqué régulièrement, peut se révéler une excellente ressource en toute circonstance et en tout lieu pour surmonter le stress et se renforcer dans son encagésion. Cette récitation possède aussi un puissant effet aphrodisiaque pour la keyholder. Il est important d'ordonner à  l'encagé de se réciter avant toute utilisation sexuelle. Selon la durée de l'action, la récitation peut se transformer en une forme de sévices. L'excitation sexuelle de l'encagé est contenue par la nécessité de la récitation. S'il oublie, un simple rappel à  l'ordre "je t'écoute" suffit à  le faire se réciter à  nouveau jusqu'à  ce que la keyholder achève de l'utiliser. Il arrive alors que l'esclave s'écroule en pleur, ce qui est souvent très beau. C'est le bon moment pour lui ordonner de jouir... ou de se remettre en cage avec seulement un câlin.

Parmi les punitions intéressantes, la copie de pages entières de ces phrases peut être ordonnée. Elles peuvent aussi être tatouées sur l'encagé afin que sa nature soit marquée dans sa chair pour le plaisir de sa propriétaire...
VdeDomi

vdedomi

Citation de: Anton le Mai 25, 2015, 11:50:24 PM
Qui l'a écrit ?
ErosPower, dans "Dresser un ou une encagé consentante" (titre corrigé automatiquement et j'ai transposé le contenu aux relations KH / encagé)
https://www.amazon.fr/Eros-Power/e/B00MPDGWUW
VdeDomi