Bienvenu titoiseauchaste ! Je te souhaite un bon cheminement sur ce délicieux chemin.

Je constate que nous avons eu les mêmes lectures... En tout cas merci pour l'info.

Personnellement, je n'ai jamais vraiment ressenti de douleurs durant mes érections nocturnes. C'est sans doute du au bon ajustement de ma cage. Au début, il m'arrive d'être réveillé, mais sans vraiment savoir pourquoi. Je suppose que c'est consécutivement à  une érection contrariée. A force, les réveils sont un peu difficiles. Mais ça finit par disparaître et maintenant je dors comme un bébé. En tout cas jamais de douleur ni de grosse fatigue.

Pour que les bonnes choses puissent recommencer, il faut d'abord qu'elles se terminent. J'ai vécu la même situation il y a 3 semaines, pour nos vacances en famille. J'étais certes un peu désappointé, mais finalement, l'environnement change complètement la donne, et je suis passé à  autre chose pendant 1 semaine et ça fait aussi du bien. Parfois j'ai l'impression que la cage devient une obsession. Il est bon aussi de faire un break psychologique. Le retour à  la maison n'en est que meilleur. Courage ! C'est tout de même pas si dur de sentir un petit vent de liberté souffler sur notre intimité. Et n'oublions pas que la cage est avant tout un avatar psychologique. Tout dépend du jeu de ta Reine durant ce séjour. Même si elle laisse son sceptre à  la maison, elle n'en restera peut-être pas moins...royale ! Bon séjour.

Bonjour et bienvenu. Je ne connaissais pas ce matériel, mais ça a l'air d'être du sérieux ! Ah nos cousins germains savent y faire, y a pas ! Bon personnellement, j'aurai un peu peur qu'elle soit trop envahissante, notamment le port de la ceinture, en été ça risque d'être chaud !

Mais ce ne sont là  que de futiles considérations techniques. Je te souhaite tout le bonheur que nous sommes ici quelques uns à  vivre.

Je porte toujours sur moi un double de la clé emprisonné dans un dispositif similaire à  celui décrit par Lioked24/7. Seule différence, j'ai façonné un petit bout de tuyau de cuivre que j'ai poli.

Pour ma part, je trouve tout de même important d'avoir un double des clés, on ne sait jamais. Mais ainsi protégé, pas de risque ni de tentation d'abus.

Et je confirme, en trichant de tout façon on se punit soi-même. Aujourd'hui 2 semaines et 2 jours sans jouir, et je ne veux plus en entendre parler. D'ailleurs, le jeu a même tendance à  s'inverser, ma KH me menace parfois de me faire jouir ! Un comble ! Je suis bien trop heureux dans cet état, je ne veux plus le quitter. Les jouissances qu'il me procurent sont infiniment plus puissantes que l'orgasme classique, et ce dernier viendrait en briser la possibilité. Donc pas de tentation, du moins pas en ce moment.

Ce système de point ou autre met un peu de piment, en effet. Nous avions pratiqué quelque chose de similaire, mais on jouait sur la date d'ouverture. Ma femme avait fixé une date d'ouverture, et un système de bonus/malus fonction de mon comportement me faisait gagner ou perdre des jours par rapport à  la date prévue. Disons que ça change un peu du quotidien de l'encagement. Mais pour moi, le plus "agréable" est de ne pas savoir quand je serai libéré. De toute façon, si on s'en tient à  l'axiome fondateur qui veut qu'il en soit fait selon les désirs de la belle, c'est ainsi qu'il faut faire, ou du moins se laisser faire...

Bienvenu, je te souhaite de trouver celle qui saura de garder sous contrôle.

Oui tout à  fait. Le risque de contact m'inquiète plus, notamment avec les enfants.

Je me reconnais aussi dans ce que tu dis lesamours: l'envie de faire une espèce de coming out me tenaille parfois, et je me dis que tant pis si quelqu'un s'en rend alors compte, ce sera l'occasion.

Mais ce n'est raisonnablement guère possible... En tout cas pas pour le moment. Même ma confidente la plus intime n'est pas au courant, et pourtant elle en sait déjà  un rayon sur moi.

La technique semble efficace, mais tu dois avoir chaud en été ! Il faut bien se rappeler deux choses:
1- tout le monde n'a pas les yeux rivés sur notre entrejambes
2- peu de gens connaissent ne serait-ce que l'existence des cages de chasteté, donc même si ils remarquaient quelque chose, il y a très peu de chance pour qu'ils fassent la relation avec la cage de chasteté.

A ça, il faut ajouter que même si quelqu'un remarque quelque chose, il n'osera rien vous dire. Il m'est arrivé de me promener dans mon entreprise braguette grande ouverte (involontairement bien sûr...) sans que personne ne m'en fasse la remarque. Et pourtant, j'en avais croisé du monde !

Il faut donc relativiser le sujet. C'est sûr, mieux vaut éviter le petit pantalon en lin d'été avec un caleçon tout fin. Mais sous un jeans, personne ne peut se douter de la présence de ce qui nous occupe tant.

Bonsoir,

Lien très intéressant. Merci Lioked24/7. En lisant ces textes si anciens, et notamment les effets de la rétention du sperme qui relatent des phénomènes très proches de ceux que nous vivons, je me dis que je ne suis donc pas totalement fou ! Je n'ai pas inventé ces soi-disant effets, d'autres les ont expérimenté des siècles avant nous. C'est assez inimaginable.

Je ne suis pas un mordu de la catégorisation, on me reproche souvent d'ailleurs mon aversion quasi maladive pour la généralisation. Mais tant qu'on ne tombe pas dans la "mise en boite", un minimum de classification aide à  se donner des repères, ne serait-ce que pour se connaitre soi-même.

Vous ici qui partagez avec nous ce style de vie savez combien la chasteté contrôlée révèle en nous notre part féminine. Plus que la révéler, elle l'exacerbe. Certains vont jusqu'à  se féminiser. Ce n'est pas mon cas, mais il est clair que ces expériences d'abstinences prolongées ont amené chez moi des interrogations sur ma sexualité. Ma femme dit d'ailleurs de moi que je suis plus libre quand je suis sous son contrôle, dans le sens où je m'interroge plus ouvertement et plus sincèrement sur moi-même. Qui suis-je pour prendre un tel plaisir de la sorte ? Je ne suis pas homosexuel, j'aime trop ma femme pour ça. J'ai des fantasmes bi-sexuels, surtout quand je suis encagé, mais je ne suis pas sûr de vouloir un jour les concrétiser. Sans doute suis-je hétérosexuel, mais je prend de plus en plus de plaisir à  faire l'amour à  ma femme sans user de mon pénis. Il arrive qu'elle me sodomise et j'y prend un grand plaisir, surtout après une longue période de privation. Suis-je un homme ? Oui, je n'ai pas de doute là -dessus. Suis-je une femme ou aimerai-je ne devenir une ? Non, aucun doute non plus.

Pourtant. Pourtant je ne suis pas non plus un homme comme les autres. Ils sont rares ceux qui seraient capable d'embrasser une telle vie. Par ailleurs j'ai toujours senti en moi une part féminine importante: petit, je jouais toujours avec les filles dans la cours de récréation; mes meilleures amies sont des femmes; j'apprécie leur compagnie plus que celle des hommes; je suis très sensible; je pleure facilement au cinéma ou en écoutant de la musique; j'aime être leur confident; j'aime autant sinon plus les préliminaires que la pénétration... et j'en passe.

Au gré de mes recherches sur internet, notamment sur les "gender studies", j'ai découvert mon genre: je suis un homme lesbien. Du moins je le deviens. Ce concept était tout à  fait rare et isolé il y a quelques années. Récemment, j'ai constaté qu'il avait pris de l'ampleur. Certains vont jusqu'à  le revendiquer en tant que genre à  part entière. Vous trouverez très facilement de nombreuses définitions en tapant "homme lesbien" sur votre moteur de recherche préféré. Lisez-les, elles vous rappellerons quelqu'un... En effet nombre des qualités mentionnées se retrouvent chez l'homme élevé au rang d'encagé, nos chères KH en soient remerciées.

Est-ce la cage qui nous fait lesbien ou le sommes-nous avant, la cage ne faisant que le révéler ? Pour ma part je pencherai pour cette dernière option. Le don de ma sexualité puérile à  ma KH a libéré ma vraie nature. J'avais de nombreux traits de caractère de l'homme lesbien avant même de connaitre l'existence des cages de chasteté. La chasteté contrôlée n'a fait que m'ouvrir les portes d'une sexualité cachée en moi. C'est du moins ainsi que je le ressens. Ou bien peut-être n'est-ce là  qu'un construction mentale à  posteriori pour justifier mon renoncement à  une sexualité conventionnelle ? Qui sait ? Pas moi. Je n'ai que mon ressenti, et je lui fais plutôt confiance.

D'autres ici se reconnaissent-ils dans cette définition ? L'étiez-vous avant la chasteté, ou est-ce la chasteté qui vous a fait ainsi ? Y-a-t-il des expériences contradictoires ?

Au plaisir de lire vos impressions et témoignages.

Bienvenu.

Je déduis de ta présentation que le dimanche est le jour du "repos" ? Ou bien est-ce justement le jour d'activité ?

Merci Locked bird pour ces références, je vais m'y pencher...

Amateur aussi.

Si je puis me permettre deux références en matière de BD:

Eric Stanton: c'est un dessinateur américain qui a travaillé avec Irvin Klaw (le photographe de Betty Page), grand spécialiste de la suprématie féminine. J'ai récemment fait l'acquisition d'une anthologie "Eric Stanton, for men who know their place". Tout est dans le titre. Sur le plan graphique, on est en plein dans le style "pin up" des années 50. Beaucoup de références fétichistes, un peu S - M aussi, mais sans plus.

Auteur plus récent: Xavier Duvet. Là  c'est plus trash avec beaucoup de références aux transgenre, graphiquement plus contemporain, beaucoup de noir et blanc au fusain. Nettement plus orienté S-M, donc un peu plus "hors sujet".

Une belle adapatation de "La Vénus à  la fourrure" par Crepax. Un classique à  revisiter par la BD.

Enfin plus rigolo et franchement décalé: la série "Magenta", de Célestino Pes et Nick Guera.

L'ami google vous en dire plus.

Il m'est arrivé d'expérimenter la même chose, cette impression que le jeu dépasse un peu les limites fixées au départ. Cette impression que le jeu n'en est plus un... ça donne un peu le vertige, je dois admettre que ça m'excite aussi drôlement. Pour moi ça signifie que ma KH prend un réel plaisir à  en faire un mode de vie, cela signifie qu'elle "intègre" le contrôle de ma sexualité à  la "normale" de notre couple.

Mais je te rejoins, parfois je me demande où tout ça nous mènera... Faire des choix, en assumer les conséquences: c'est tout connement la vie. Adoptons le point de vue utilitariste: ce choix amène-t-il plus de bien que de mal ? Si oui, il faut supporter les moments de doute (c'est mon cas, et de loin). Si non, il est urgent de faire la révolution ! C'est que quelque chose cloche.

Comme dans tout cheminement, des périodes de doute sont inévitables, et sûrement salutaires. Il est bon de s'interroger au fur et à  mesure. La voie de la chasteté contrôlée est une voie très spéciale. Ce choix mérite réflexion. Déjà  parce qu'il est irréversible. C'est du moins ce que de nombreuses expériences décrivent, dont la mienne. Une fois qu'on a mis le doigt dans l'engrenage, difficile de sans défaire. Que ce soit pour monsieur ou pour Madame. Pas vrai ?

Il faut accepter ces interrogations, et même les mettre à  profit. J'ai plusieurs fois fait l'expérience, avec l'assentiment de ma chère KH bien entendu, "d'arrêter". Ben c'est comme arrêter de fumer: c'est très dur ! En tout cas, je n'ai jamais réussi. Mais ces périodes m'ont permis de faire le point, de vérifier l'état de nos envies.

Quoiqu'il en soit, il faut y aller en douceur. Tu parles de "battre le record". C'est drôle, c'est une réflexion que je me fais souvent: "Allons nous battre notre record ?". Mais c'est un tort. Ce n'est pas une affaire de record. C'est une affaire de désir, c'est l'affaire de Son désir ! Mais aussi de celui de Monsieur, quoi qu'on en dise. Locked Bird a raison de dire que nous portons la cage pour Elle, mais il ne faut pas trop culpabiliser d'avoir envie qu'Elle s'occupe de nous. Qu'adviendrait-il alors du couple, dans le cas contraire ? L'engagement de Monsieur, c'est de porter pour Madame la cage. A l'inverse, l'engagement de Madame, c'est de néanmoins continuer à  s'occuper de Monsieur. Sans cela, c'est la mort de l'intimité du couple. Et ce n'est pas l'objectif recherché, que je sache, bien au contraire. En tout cas pour moi...

Enfin tout ce blabla pour dire comme d'habitude qu'il faut du dialogue et de la progressivité.

Merci, je tacherai de bien en profiter... Je vais redevenir l'affreux bonhomme que j'étais, histoire de bien la motiver à  reprendre les choses bien en main dès le retour ! AHAHAHAHA, je suis machiavélique ! Non, bien sûr je continuerai à  prendre bien soin d'elle. Cage ou pas cage, l'ordre naturel de notre couple n'en change pas pour autant.

A bientôt tout le monde.

Bienvenu, belle entrée en matière !

Je rebondis sur l'avant dernier message d'hommechaste, qui parle de la "panique" avant ouverture. Je ne ressens pas à  proprement parler de panique, mais je comprends tout à  fait à  quoi elle fait référence. J'éprouve moi aussi une sorte d'inquiétude: va-t-elle me faire jouir ? Comment vais-je le ressentir ? Est-elle consciente des efforts accomplis ? J'ai parfois peur en effet qu'elle ne s'en soucie guère.

Petite anecdote à  ce sujet. C'était il y a environ 2 semaines. Cela faisait 10 jours que j'avais retrouvé le doux chemin de la chasteté. J'étais déjà  bien mûr, car cela faisait plusieurs mois que nous avions interrompu cette pratique, et j'avais repris toutes mes habitudes de mâle primaire. Quelques jours avaient alors suffit à  me faire rejoindre les sommets de la dévotion... Madame avait décidé de m'ouvrir. Après m'avoir masturbé lentement, et même si je crois que ce n'était pas son projet au départ, elle a eu subitement envie de mon sexe en elle. Sans autre forme de procès, et n'écoutant que son désir, ce qui est soit dit en passant son droit et devoir le plus strict, elle m'a fait l'amour. Et bien malgré un désir ardent, je n'ai que peu profité de ce rapport. En effet, elle ne m'a pas signifié mon droit à  la jouissance, et je n'ai pas osé le lui demander. Je ne savais pas à  quelle sauce voulait-elle me manger, je ne savais plus sur quel pied danser. J'ai ravalé mes interrogations pour la laisser prendre le plaisir auquel elle aspirait, mais les questions qui se bousculait en moi ont ravagé mon propre plaisir. C'est vrai, à  y repenser, j'avais un peu peur de jouir. J'ai lutté très durement pour éviter d'éjaculer sans son autorisation formelle. Elle a eu finalement raison de moi, mais elle a volontairement limité ma jouissance pour me maintenir sous pression.

A ce jour, je sais que je vis mes derniers instants d'encagés, car nous partons en vacances, et dans ces circonstances très familiales, elle ne souhaite pas me savoir encagé. Notamment à  cause de la promiscuité avec les enfants. Je regrette de devoir cesser, mais je me rassure en pensant aux plaisirs de la liberté (car il y en a et ils sont tout de même rudement bons !) et aussi à  l'engouement qui sera le mien quand elle refermera la cage à  notre retour. Ces instants de liberté auront ravivé mon désir de jouir et la période de récupération sera d'autant plus courte. Ainsi je n'ai pas peur de reprendre goût à  la jouissance, au contraire, je sais que ça facilitera en fait le retour en cage. C'est un peu paradoxal, mais je fonctionne ainsi.

Et puis j'adore faire des châteaux de sable. Tout le plaisir est dans la construction. Si j'allais directement vers un encagement définitif et sans retour, que me resterait-il une fois mon corps et mon esprit accoutumé à  ce régime sexuel ? Je n'ai pas encore 40 ans, il me reste encore de belles années à  vivre. Ne brûlons pas les étapes. Et puis plus on construit, plus on acquiert d'expérience, et le château devient de plus en plus beau...