Pour ma part, le temps de récupération après une ouverture est très variable. Il dépend de nombreux paramètres. Le premier est de savoir si Madame m'a fait éjaculer ou pas. Le second est de savoir si ce faisant, elle m'a accordé ou pas le privilège d'en jouir, et si oui jusqu'à  quel degré.

Puis il y a mon état d'esprit. Quand mon désir de lui appartenir corps et âme est très fort, le temps de récupération est très court. Si je suis plus "blasé", comme ça peut parfois arriver, ce temps est plus long. Le maximum que j'ai expérimenté est de deux semaines. Le plus court est quasi nul.

Hier soir justement, elle a décidé de m'ouvrir pour m'exciter un peu. Je sens bien que mon émoi dans ce cas l'amuse beaucoup. Elle a décidé finalement de me laisser éjaculer, mais elle a mis tout son art à  s'assurer que mon orgasme soit le plus faible possible. Dans ce cas, à  peine la cage réintégrée, j'était déjà  chaud bouillant.

Si je devais donner une réponse "moyenne" à  cette question, je dirais qu'en rythme de croisière, il me faut environ une petite semaine pour retrouver mon engouement.

Je ne crois pas me souvenir avoir un jour abusé de la clé oubliée... C'est plus le principe qui me gêne, l'idée que cette clé ne soit pas au centre de son attention. Sans doute un reliquat de mon égocentrisme. Il est bien normal qu'elle n'y pense pas à  chaque instant. Cela arrive souvent au début d'une période d'encagement, c'est surement le temps qu'elle "ré-intègre" sa responsabilité.

Encore une fois, je pense que de toute façon la clé, la cage ne sont que des symboles. Si vraiment je voulais me donner du plaisir, j'y arriverai. Pardonnez cette certitude, mais je parle en connaissance de cause. Il m'est en effet arrivé de "craquer". Une fois, c'était volontaire, j'en ai eu envie. Sous la douche j'ai réussi à  force de frotter l'arrière du gland à  travers les barreaux à  me faire jouir. ça m'a valu en prime une belle irritation. Une autre fois, je n'ai pas résisté en son absence à  regarder des vidéos pornographiques sur internet. L'excitation fut si forte que j'ai jouis sans aucune sollicitation physique. Dans les deux cas, il faut préciser que c'était après des périodes d'abstinence de plusieurs semaines. ça part vite...

Et puis une fois qu'on a vécu ces situations, on apprends à  se maîtriser. Car conclure  plusieurs semaines d'efforts conjoints (le qualificatif est très approprié ici...) d'une façon aussi désespérante... c'est tout simplement terrible. Pour quelques secondes de plaisir brut, on détruit ce que le couple a patiemment construit. Le plaisir de l'abandon disparaît, et fait place à  une immense impression de vide. La pilule est franchement amère. Mais ces expériences font partie du chemin, et on apprend à  chaque détour à  mieux se connaitre.

Tout ça pour dire que la clé n'est finalement qu'un ornement, un artefact de la prise de contrôle de Madame sur les pulsions primaires de monsieur. Un artefact certes important, néanmoins. Cet argumentaire ne saurait être invoqué pour prétexter une quelconque négligence. Mais une KH avisée ne saurait s'abaisser à  pareille mesquinerie....

Il est vrai que sur ce point, je peux m'avérer être un encagé tyrannique... ça et la lecture régulière de mon journal, que je tiens à  disposition de ma femme. J'y consigne tout, mes impressions, mes hantises, mes joies et mes peines d'encagé. Mais si elle tarde trop à  me lire, je me vexe un peu. C'est un peu comme si elle ne lisait pas une lettre que lui envoie.  Mais à  part ces deux point, elle jouit d'une liberté totale d'action, je n'ai pas l'impression que mes "exigences" soient démesurées.

Bonjour et bienvenue, c'est en effet trop rare d'avoir l'occasion d'avoir le point de vue opposé. A votre disposition pour tout bavardage ou pour toute question.

C'est variable. Autour du coup, dans son portefeuille, sur sa table de nuit. Tout dépend des circonstances. Elle n'aime pas l'avoir autour du coup quand elle est "en société".

En la matière, il y a une seule chose qui me rend dingue. C'est quand elle l'oublie sur sa table de nuit ! Ce n'est que pure étourderie, mais je ne peux m'empêcher de penser alors qu'elle n'y accorde pas d'importance, du moins pas autant que moi-même. OUh que je n'aime pas ça !

Bonsoir,

C'est difficile à  dire, je ne suis pas médecin. La nature est bien faite, si tu ne ressens aucune douleur, c'est que ça ne doit pas être bien grave.

Oui, la chasteté contrôlée induit un bouleversement total de la sexualité. C'est ce qui la rend difficile à  comprendre pour un non initié. Je me souviens que quand j'ai lu les premiers témoignages, il y a quelques années, je me suis dis que ces gens ne pouvaient être que des fous. Mais il m'a fallu admettre que l'idée m'a tout de même titillée. La preuve, aujourd'hui c'est moi qui passerai pour fou. C'est une jouissance totalement inconcevable quand on ne l'a pas soi-même expérimentée. Et pourtant, que c'est bon! J'ai parfois tenté des retours en arrière, pas plus tard qu'il y a deux mois. J'y suis revenu en courant. Le plaisir d'être totalement à  Elle, sous son contrôle permanent, le plaisir d'être absolument centré sur ses désirs est incommensurablement plus élevé que ce qu'un simple orgasme pourra jamais apporter. C'est tout simplement une autre dimension de la sexualité, où le désir domine le plaisir. Le désir est infini. Le plaisir est volatile.

Je partage la vision de Locked Bird, c'est aussi ainsi que nous envisageons la cage de chasteté, tel un mode de vie. Ceci dit, on peut très bien imaginer un "mode de vie" où la cage intervient de façon plus ponctuelle. Il y autant de façon de construire ce mode de vie qu'il y aura de couple.

Mais pour ma part, le port permanent est ce que je préfère. Il faut dire que j'ai un sérieux problème avec la masturbation. Sans cage, je n'arrive pas à  me contrôler. Pour moi, le contrôle de la chasteté ne peut être envisagé autrement que 24/7. Je suis trop faible. Et puis j'éprouve un réel plaisir à  savoir la cage en permanence sur moi. Je la porte comme d'autre portent un bijoux, une belle montre par exemple. Ma femme et moi en aimons l'esthétique. La cage est un peu comme le prolongement de sa volonté sur mon esprit, et j'aime la savoir près de moi à  chaque instant. Sous certains aspects, la cage renforce le côté fusionnel de notre couple.

Nous sommes d'accord. Pour des périodes courtes d'encagement, elle convient parfaitement. Après le fait de pouvoir s'en échapper ou de pouvoir se faire plaisir n'est sur le plan pratique effectivement un inconvénient que dans le cas où l'on est pas sage... Et il faut ajouter qu'aucune cage n'est absolument inviolable. Pour ma part, j'aime qu'une cage ait le plus haut niveau de sécurité surtout pour le sentiment d'appartenance qu'elle procure. Quand je suis passé de la Bon à  la PDM c'est le premier sentiment que j'ai eu: cette cage est redoutable ! Le sentiment d'inviolabilité que donne la cage renforce le pouvoir psychologique que l'encagement procure à  ma femme.

Quand au fait d'être sage ou non, il faut dire que quand les périodes d'encagement sont longues, et que les situation excitantes sʼenchaînent, il arrive qu'on devienne moins sage...

Une précision enfin, je ne relatais pas dans mon épisode une tentative d'évasion volontaire, mais bien une perte involontaire de la cage ! Il est si difficile d'y rentrer, ça peut paraître improbable, pourtant... Quand le petit oiseau se fait tout petit petit, bye bye la Bon...

De notre côté, nous utilisons un gode-ceinture classique, que nous possédions déjà  à  d'autres fins. Les amateurs de bondage sauront aussi assez facilement s'en confectionner un très efficace avec le godemiché préféré de madame, un anneau métallique et un morceau de corde.

Pour ce qui est des fourreaux d'Adonis, c'est à  dire ceux où l'on peut glisser le sexe dedans, il en existe de très beaux chez Morgane, les fameux Black Mamba. Jamais testé, mais j'y songe.

J'en ai aussi déjà  vu en acier, pour les amateurs de cette matière. Très "fétish", mais pas très agréable pour Madame je pense.

Bonsoir,

La Bon4 était ma première cage. A mon sens un très bon produit...pour débuter. L'investissement est limité, et dans un premier temps, elle est bien suffisante pour s'initier. C'est à  partir du moment où nous avons voulu prolonger le port de la cage au-delà  de la journée que les problèmes ont commencé à  apparaître:
- l'hygiène d'abord. Nous avons essayé le port continu sur un week-end. Le deuxième jour l'odeur était insupportable, même après une toilette soigneuse.
- la sécurité ensuite. Je l'ai perdue une fois, ma verge était devenu particulièrement flacide comme cela peut arriver et le petit oiseau s'en est allé...
- la discrétion. Je confirme, sa conception ne la rend pas très discrète sous les pantalons.
- le confort. Loin de vouloir m'en vanter vu ma condition, mais j'ai des bourses assez volumineuses et mon scrotum est assez lâche. La tige qui rejoint le bout du tube à  l'anneau était de ce fait très gênante, j'avais toujours les testicules à  cheval dessus. L'anneau me provoquait aussi des irritations, vu sa largeur.
- l'efficacité enfin. On trouve rapidement le moyen de se faire plaisir, je confirme.

En bref, c'est un bon produit pour découvrir les jeux de frustration et pour des encagements de courte durée. Idéal pour débuter donc. A proscrire pour des ports longue durée, l'hygiène étant un vrai problème, à  moins de consentir à  l'enlever tous les jours pour la toilette.

Cher Locked Bird,

Vous décrivez parfaitement ce que j'ai moi-même découvert avec l'encagement: ma faculté à  prendre du plaisir par le seul biais de mes mains. Poser la main sur la hanche de ma KH au petit matin devient un pur moment de magie. Inimaginable pour un non initié, comme je les plains.

J'utilise la Sta Hard, mais avec les réserves déjà  sus-mentionnées... C'est vrai que ce n'est surement pas très bon pour la santé, mais tant qu'on en abuse pas... Et puis c'est si frustrant, c'est si bon... (seul un encagé peut saisir le sens de cette phrase...)

Chère Lady Control, j'apprécie tout autant de croiser des gens qui partagent nos perspectives. Venant d'une authentique KH, j'en suis d'autant plus ravi. Il est si rare d'avoir l'occasion d'entendre la version de nos Dames.

Mais revenons au sujet. Puisqu'on parle du blues de l'encagé, et bien je l'ai expérimenté pas plus tard que hier soir, juste après avoir écrit ici. Ce n'était certes qu'un petit coup de blues, pas la grande déprime. Autant j'apprécie la privation d'orgasme, autant je ne conçois pas de perdre mon intimité avec ma KH. J'avais vraiment envie hier soir de la sentir contre moi, de pouvoir lui donner le plaisir qu'elle désirera. Mais après un rapide baiser, elle s'est retournée en me disant qu'elle était fatiguée. Quelle déception ! Je sais que j'ai eu tort, mais je n'ai vraiment pas réussi à  contenir ma frustration. J'avais vraiment besoin de la tenir contre moi, de sentir sa jouissance, sa chaleur, enfin tout ce dont rêve un homme tel que moi à  peu près 24/24. C'était vraiment dur à  encaisser. J'aurais du comme chaque fois que ça arrive lui souhaiter une bonne nuit, et lui caresser le dos et les cheveux tel qu'elle l'aime pour la laisser sombrer dans un sommeil réparateur. Mais hier soir, je n'ai pu contenir ma peine. Heureusement, elle s'est montrée très compréhensive, et elle est venue poser sa tête contre mon épaule pour me calmer un peu. J'ai finalement réussi à  surmonter ma frustration. Nous verrons si elle décide d'une sanction, mais j'admet qu'elle serait alors pleinement justifiée. Tout cela pour dire que le coup de blues peut effectivement survenir à  tout moment. J'ai pu constater hier soir ma chance d'appartenir à  une KH fort avisée et capable de comprendre son encagé. Elle a parfaitement maîtrisé la situation et a démontré une fois de plus le bien fondé de nos places respectives dans notre couple.

Conclusion de cette petite expérience: la capacité des deux partenaires à  se montrer à  l'écoute de l'autre est absolument fondamentale dans une relation de ce type. Que ce soit pour la KH ou pour l'encagé, ce style de vie nécessite un engagement très fort et très profond, avec ses hauts et ses bas, pour chacun. Il faut pouvoir compter sur l'autre pour surmonter les bas, et savoir le/la soutenir quand on est en haut.

Nous pratiquons aussi de temps à  autre. Ma KH doit pouvoir aussi satisfaire ses envies de sexe plus "conventionnelles" si elle le désire, et je me dois de pouvoir la satisfaire. Mais après quelques semaines sans éjaculer, c'est très difficile.

Nous avons recours dans ces cas au "Numbing". C'est un peu le même principe que le préservatif retardateur. Sauf qu'ici on utilise un préservatif normal, mais j'enduis mon gland et ma verge d'une crème anesthésiante. L'effet est beaucoup plus prononcé qu'avec un préservatif retardateur. La sensation est très frustrante. En fait je ne sens presque plus rien. Pour ma femme, c'est absolument transparent, elle peut prendre son plaisir à  sa guise sans se soucier de ma sensibilité.

Mais nous limitons cette pratique. Je n'en sais rien, mais mon petit doigt me dit que ce type de crème n'est pas recommandé pour un usage fréquent. En tout cas, une fois Madame satisfaite, lavage intensif au savon avant remise en cage !

Après il vous reste toujours les bonnes vieilles techniques: penser à  votre patron ou à  votre belle-mère quand elle se rase... De grands classiques !

Le sujet est intéressant. Il met un lumière le paradoxe de l'encagé, du moins mon paradoxe, ne généralisons pas. Je suis en permanence tiraillé entre l'envie de jouir et l'envie de ne pas jouir. Et mon envie de jouir est précisément le moteur de mon désir de ne pas jouir. Si je n'ai plus du tout envie d'avoir un orgasme, l'encagement perd en effet tout son intérêt. Et si la libération potentielle n'est pas envisageable, quel intérêt pour l'encagé de rester un mari modèle ? Je ne parle pas forcément de comportement conscient, mais le découragement de l'encagé finira forcément par se faire ressentir sur l'attention qu'il porte à  sa compagne. L'orgasme potentiel est le moteur de notre désir, de façon consciente ou non.

Par ailleurs, il est clair qu'il y a un effet d'accoutumance. Je m'habitue chaque fois à  des périodes d'abstinence de plus en plus longues. Parfois j'ai presque peur de perdre l'envie... Quand cet état survient, il est temps de faire une pause. On revient à  une sexualité "normale". Une fois que je me suis à  nouveau bien habitué à  jouir régulièrement, à  pouvoir disposer de mon sexe à  ma guise, crac ! remise en cage. La privation totale est une pratique effectivement assez extrême (n'y voyez aucun jugement négatif). Pour ma part, c'est d'ailleurs mon fantasme ultime. Mais je le repousse le plus loin possible. Chaque étape de mon glissement vers cet état de dévotion totale comporte déjà  son lot de plaisirs, autant pour ma KH que pour moi-même.

Personnellement je supporte bien la cage tant que la situation m'excite suffisamment. Dans ces périodes, mon activité sexuelle est en fait quasi permanente ! Elle est cérébrale certes, mais ne dit-on pas que le premier organe sexuel est le cerveau ? C'est cet état d'excitation permanente qui donne à  ma KH son pouvoir. Sans lui ce style de vie perd tout son intérêt. Encagé, oui avec plaisir. Asexué ? Non merci.

Enfin rappelons que cette pratique a pour but de magnifier le couple, pas de le détruire. Si l'un des partenaires vient à  en souffrir, il est urgent d'en parler ouvertement.

J'ai trouvé ça en grande surface, sous la marque influx (cora). Dim en fait aussi (chercher slip préformé). Rien de bien exotique, on en trouve partout.

Les rois du marketing ont inventé l'équivalent du soutien-gorge rembourré en version slip pour homme. Totalement hallucinant. Mais ce faisant, ils mettent à  disposition de la toute petite population des encagés une solution pour cacher les reliefs indiscrets d'une cage sous le pantalon. Bien sûr, évitez la version super rembourrée... avec le surplus de volume de la cage, ce serait vraiment tout much. Mais la version de base, en plus d'offir un bon maintien, du fait du petit renfort en mousse cache bien les reliefs de la cage. C'est un peu l'astuce de la serviette hygiénique en version industrielle.

Concernant l'érection hebdomadaire, soit, je l'admet, je ne saurai prétendre que c'est absolument nécessaire. Disons que ça rassure de voir que tout fonctionne bien, et je ne parle pas que de moi, mais aussi de ma KH qui tient à  ce que je reste en condition. Je dirais d'ailleurs qu'elle a tendance à  être plus inquiète que moi.

Mais à  cela il faut ajouter que l'exercice est des plus frustrant. Il accélère la descente aux enfers façon TGV. Ma KH me le fait souvent en lisant. Son air détaché quand elle me branle me transporte illico au paradis des encagés, ou l'enfer, question de point de vue...

Quand à  prétendre qu'un encagement longue durée n'a aucun impact, je ne m'aventurerai pas non plus sur ce terrain... Chacun ses limites.

Bonsoir les encagés,

Sans prétention aucune, je souhaite partager ici mon expérience du port prolongé d'une PDM sur mesure, mes petits trucs et astuces pour que ça devienne et reste un plaisir. Les commentaires et échanges d'autres astuces sont les bienvenus

1- La motivation

C'est la clé et c'est le cas de le dire. Porter une cage 24/7 c'est d'abord un choix. Aucune cage ni aucun dispositif n'est 100% safe. Si vous la portez, c'est parce que vous en avez envie. Les raisons sont diverses. Vous avez choisi de la porter, et de la supporter, et surtout de tout faire pour prolonger son port. La question de la motivation est fondamentale. Un encagé qui n'est pas totalement motivé ne sera tout simplement pas capable de la supporter à  long terme. J'ai moi-même expérimenté des périodes où mon envie d'être encagé était érodée. Le port de la cage devenait alors insupportable.

2- L'apprivoiser

Il faut y aller progressivement. Le mieux est d'alterner des périodes de liberté avec des périodes d'encagement, ces dernières étant de plus en plus en longues. D'une part la peau s'habitue progressivement au contact de l'acier. D'autre part, quand on part de zéro, des périodes courtes produisent déjà  leur lot d'effets... Savourez la descente aux enfers petit à  petit.

3- Les irritations

C'est l'ennemi numéro 1. Du moins dans mon cas. Si l'irritation devient trop vive, le port de la cage devient tout simplement insupportable, et surtout incompatible avec une vie sociale normale.

Première astuce: sans doute la plus importante, gardez vos bourses bien au chaud et bien maintenues. évitez les caleçons ou boxers. De toute façon pour ce qu'il y a dedans, inutile de faire les coquets, n'est-ce pas ? Un bon vieux slip est bien mieux approprié à  notre condition. L'inconfort apparaît notamment quand les testicules essayent de remonter et que la peau du scrotum se contracte. En gardant le paquet bien au chaud, on minimise cet effet.

Seconde astuce: Un peu d'huile d'amande douce. C'est la meilleure solution pour que la cage n'accroche pas la peau. C'est très efficace et naturel. Avant j'utilisais un lubrifiant à  base silicone, mais la peau à  cet endroit étant très perméable, j'ai eu peur d'absorber trop de silicone. L'huile d'amande douce est une alternative parfaite.

Troisième astuce: faire sa toilette avec un savon gras. évitez le savon de Marseille ou le savon d'Alep pour cette partie de votre corps. Préférez un savon sur-gras qui laissera votre peau bien douce.

Quatrième astuce: si une irritation devait tout de même apparaître, il faut la soigner le plus vite possible. Sans vouloir faire de publicité, la solution miracle c'est la crème Bepanthen. Les petites plaies cicatrisent vite et elle hydrate bien la peau. On la trouve en pharmacie.

4- Cas particulier: si comme moi il vous est arrivé de perdre une vis de sécurité...

Et oui c'est possible. Dans mon cas elle s'est desserrée et a fini par tomber. La cage est tombée en pleine ville par un bel après-midi de mai. Grand moment de solitude. Fort heureusement, je m'en suis tiré en toute discrétion.

La solution c'est d'abord l'ajout d'une rondelle de type Grower en diamètre 4. Prendre impérativement de l'inox ! Sinon ça rouille. Moi j'en ai trouvé au travail, mais on doit pouvoir en trouver sur internet sur les sites qui vendent de la visserie. Deuxième astuce: une pointe de frein-filet. Les encagés mécaniciens connaissent. C'est une sorte de colle qu'on applique sur la vis avant de la poser. Attention, il faut prendre du frein-filet normal, pas de l'extra-fort !! Sinon attention à  ne plus pouvoir ôter la vis !! N'essayez surtout pas avec une autre colle type super-glue par exemple !

5- Santé

Porter une cage 24/7 n'est pas naturel, notre corps n'est pas fait pour ça. Les corps caverneux qui sont responsables de l'érection ont besoin d'être irrigués régulièrement. Malgré la cage, je bande fréquemment, mais jamais complètement. Alors une fois par semaine, ma KH m'ouvre pour ma maintenance. Elle me fait simplement bander quelques dizaines de minutes, puis je me remets en cage. De plus, c'est très excitant, ça renforce la frustration, surtout au début de l'encagement, quand la pression n'est pas encore très forte.

Pour ce qui est des vidanges, je ne sais pas trop quoi en penser. Pour ma part, je suis vidangé au bout de 3 à  4 semaines, toujours par massage prostatique.


Voilà  la synthèse de mes quelques expériences. J'espère qu'elles seront utiles aux débutants. Je suis à  votre disposition pour tout autre question, et j'attends vos commentaires ou échanges d'astuces.

Bon encagement.