Journal d’Anatole

[Anatole]

Voici, à  la demande de ma maitresse MJ, le bel objet et mon petit vermicelle. C'est bien la première fois que ma maitresse me demande de poster une photo de mon sexe.

[Anatole]

Ce matin, les enfants sont enfin partis en cours, tous. Premiers moments à  2.

Ma maitresse a enlevé ses habits et enfilé ses talons-aiguille rouges. Cela claquait sur le sol, je savais que j'allais devoir me soumettre à  sa volonté immédiate.

Armée de sa ceinture en cuir, elle entreprit de me punir, pour ne pas avoir enfilé ma cage dès le lever. Mais l'idée de me frapper a dû l'exciter, elle changea d'avis et, debout dans la salle de bain, exigea que j'approche ma bouche de son sexe pour lui offrir un moment de plaisir.

Une fois que j'eu commencé de la lécher, elle nous emmena dans la chambre pour s'installer jambes écartées, talons contre ma poitrine, et prendre son orgasme. Elle m'avait lié les couilles et la queue avec un ruban, j'étais à  genoux au pied du lit, jambes écartées, la suçant tout en étant en position de me faire prendre. Comme à  mon habitude, j'imprimais un mouvement d'avant-arrière pendant que ma langue parcourait ses lèvres et que ma bouche dégustait son sexe humide. Ne se méprenant pas, elle me le signala, et me demanda de lui confirmer que j'étais bien en position, prêt à  prendre une queue. J'ai confirmé.

Elle continua à  me parler et me surprit :
"- Tu sais que je n'avalerais plus ton jus ? Jamais
- Oui, maitresse.
- J'avalerais maintenant celui de mes amants.
- ?"

Cela fait quelques temps qu'elle me titille avec cela. Je ne sais pas ce qu'il en est vraiment. Je sais par contre que ma micro-cage me tire tandis que mon vermicelle pousse, ne trouvant pas de place pour s'épanouir, alors que je vous écris ces lignes.

[Anatole]

Jʼai oublié de préciser que ma maitresse a joui très fort de mon cuni, et mʼa attiré en elle pour, les talons-aiguilles autour de ma tête, se faire prendre jusquʼà  mon propre orgasme.

Que je lʼaime...

[Anatole]

Chère maitresse... je veux être... un homme qui vous aime. Un homme qui vous embrasse soudainement et vous embrasse souvent. Un homme qui fait les tâches ménagères sans que vous lui demandiez. Un homme qui vous surprend : avec un dîner, un cadeau inattendu, une petite pensée. Un homme qui vous enlace, qui vous caresse quand il est à  vos côtés, qui vous masse pour que vous soyez bien après une dure journée. Un homme qui vous regarde comme si vous étiez la chose la plus belle et la plus précieuse au monde. Un homme qui vous fait sentir son désir juste à  travers un regard. Un homme qui vous touche doucement mais avec passion. Un homme qui vous fait au moins un compliment par jour, qui vous fait vous sentir belle à  tout moment. Un homme fier de vous, qui vous courtise tout le temps. Un homme fou de vous. Un homme qui sait vous faire rire et vous amuser. Un homme qui sait écouter, comprendre, entendre. Un homme qui se met en quatre pour réaliser vos désirs parce qu'il vous aime. Un homme qui vous respecte. Un homme qui vous aide à  vous sentir en sécurité. Un homme qui vous met à  la première place. Un homme qui vous gâte. Un homme qui s'endort enlacé à  vous, qui a soif de vos baisers et qui a en priorité de vous rendre heureuse. Un homme poli, propre, gentil. Un homme qui  vous donne envie de vivre, qui rend vos journées merveilleuses. Un homme qui vous laisse être complète et sans le manque de quelquʼun dʼautre. Un homme sûr. Un homme honnête. Sincère. Sérieux. Un homme qui rend votre monde meilleur. Un homme qui vit pour vous et qui vous fait comprendre que vous êtes l'autre moitié de son cœur...

[enjauladito]

Anaphore dʼAnatole 

[Anne]

Anaphore, certes, mais quelle anaphore merveilleuse à  lire !
Je trouve que ce texte devrait être récité par tout homme au moment où, dans un lieu de culte ou à  la marie, il s'engage par rapport à  une femme.

J'espère vraiment que MJ aura lieu cette émouvante et sincère déclaration, et qu'elle vous amènera à  devenir ce que vous exprimez ici vouloir être pour elle.

En tout cas, moi qui ai parfois reçu des messages très émouvants de mes maris et admirateurs, je trouve celui-ci magnifique !

Je vous félicite, Anatole...

Anne ReineRouge

[Anatole]

Une pure mauvaise journée.

6 ans, cela fait 6 ans hier que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Ce matin était le 6e anniversaire de notre premier matin. Nous avons dormi tard, la maison était tranquille avec 4 enfants seulement, dont 2 dormaient.

Nous avons lu un peu, cela faisait longtemps. Jʼai essayé de prolonger ce moment à  2 mais ma maitresse sʼest levée et a changé dʼétat dʼesprit. Dʼun échange amoureux nous sommes passés à  un mode logistique, autour des nécessités dʼentretien de la maison.

Depuis plusieurs mois je suis sous pression pro. Mes repos sont peu nombreux, et jʼespérais beaucoup passer un dimanche matin amoureux. Je nʼétais pas prêt à  entamer, comme hier matin, un temps de service rapide. Hier, jʼai obtempéré sans renâcler aux consignes de courses à  faire, heureux de satisfaire ma maitresse.

Ce matin, ma maitresse mʼa demandé de faire du ménage et de lui préparer à  manger. Je voulais me reposer avec elle, et surtout pas entamer des tâches ménagères. Jʼai dʼabord refusé, puis jʼai bien dû obtempérer devant la pression que ma maitresse mʼa mis.

Je ne voulais pas de pression. Je voulais passer un matin tranquille, amoureux, de détente. Peu dʼenfants, un anniversaire, un réveil tardif, tout mʼy appelait. Je lʼai appelée à  de la tendresse, elle est restée inflexible et a maintenu la pression.

Jʼai consacré 2h30 à  préparer le repas et faire le ménage demandé. Sous pression dʼaller vite pour pouvoir enfin profiter dʼun bain. Ma maitresse était partie se détendre avec son chien.

En temps normal je lʼaurais bien vécu. Cʼest un rapport normal entre nous. Mais ce matin, jʼai très mal vécu cette pression.

Sorti du bain, je suis allé demander à  ma maîtresse de ne pas me mettre la pression le dimanche matin lorsque je peux enfin me reposer. Je suis tellement sous pression permanente, jour et nuit...

Ma maitresse ne mʼa pas compris. Elle a refusé.

[Anatole]

Jʼai expliqué ne pas être en capacité de résister si je nʼai pas de temps sans pression. Que si elle refuse de mʼentendre, je serais contraint dʼarrêter la soumission. Elle mʼa dʼabord provoqué en indiquant arrêter, puis, lorsque jʼai insisté sur les conséquences, elle a indiqué quʼelle pouvait accepter mais que ce serait avec une contrepartie. Jʼai accepté sans savoir laquelle.

Jʼai plaidé pour quʼelle déjeune avec nous. Elle a refusé puis est venue tout de même, glaciale, avant de repartir et refuser tout contact avec moi.

Journée de merde.

Je ne comprends pas quʼelle nʼaccepte pas que, pour être soumis, je dois aussi être en capacité de lʼêtre, et que me laisser vivre une journée comme celle-ci est un mauvais calcul. Je me sens mal, encore. Je me sens épuisé de cette journée de merde qui nʼest pas terminée.

Ma maitresse mʼa écrit des sms pour mʼindiquer quʼelle part courir et que je ne dois pas mʼinquiéter, que la journée nʼest pas terminée et que tout peut arriver.

Objectivement il est 17h40, elle va rentrer dʼêtre allée courir, elle va aller récupérer ses enfants à  la gare, et nous allons retourner dans de la logistique familiale encore plus importante. Je sens mon rythme cardiaque accéléré depuis ce matin. Je suis agressif avec mes enfants depuis ce matin. Je me sens mal. Je ne vois pas comment les morceaux de journée à  venir peuvent rattraper ça.

En plus, je suis convaincu quʼen lisant ce journal quʼelle mʼa demandé dʼécrire, elle va penser que je cherche à  la culpabiliser. Jʼai tellement peur quʼelle continue de ne pas comprendre que je cherche juste à  avoir une prise en compte de mon état dʼêtre dans sa domination...

Elle voudrait un résultat parfait de suite, que je sois disponible toujours quelque soit mon état. Je nʼy arrive pas toujours pourtant, et elle se braque lorsque je lui dis. Elle me dit que je la manipule alors que je veux juste quʼelle tienne compte des contraintes qui sʼimposent réellement à  moi. Je nʼai pas de manque de volonté. Au contraire, je suis entièrement dévouée à  ma maitresse. Je manque de capacités. Et cela me panique de voir quʼelle pense que ma volonté de soumission est défaillante lorsque je veux juste quʼelle soit informée de ce que je traverse parfois.

Journée de merde pour un anniversaire, et pour la dernière occasion de se détendre avant de repartir dans la pression pro pour plusieurs jours.

Je suis triste est fatigué.

[Anatole]

Parfois jʼai juste besoin dʼun contact pour aller mieux.

[Titou]

Houla Anatole trop de pression,...ZEN !

D'abord, une bonne nuit de sommeil pour oublier cette affreuse journée...

Ensuite du recul, beaucoup de recul pour laisser couler les événements, les humeurs pas toujours prévus dans notre film idéal de "mâle serviable" certes, mais pas encore robotisé...

Donc laisse couler ça va s'arranger,  ne remet surtout pas en cause ton engagement, tu as une KH à  la maison n'oublie pas petit veinard !

Au fait,  la pression vient du boulot ?
Ou c'est Madame ?

Courage et reprend toi voyons...
Ta cage devrait te rappeler à  l'ordre !

Amicalement

Titou,  très sensible aussi à  la pression atmosphérique...

[Anatole]

Cʼest la pression du boulot, dʼune part, et aussi le fait que je nʼai plus de soupapes extérieures.

Au début de notre relation jʼai profité de nos moments de séparation. Je faisais des rencontres, je mʼéclatais avec dʼautres. Elle a mis fin à  cela, et je nʼai plus ces moments de break.

Avec covid, je ne sors quasiment plus, pas le temps à  cause du boulot. Je pense que ma maitresse en a un peu marre de mʼavoir sur le dos.

[Titou]

Un sport peut-être bien pour évacuer les tensions familiales et pro...

Course à  pied, vélo,  marche, natation ?

[serein]

Salut, Anatole,


J'arrive un peu tard après cette journée détestable, pour te donner un peu de courage.
Mais une question me tarabuste : s'agit-il d'un coup de fatigue dans un peu où l'on ne veut pas donner le mot de sécurité ?
Ou d'une relation qui dérape ?


J'irai plus loin. Cette relation, qui ne semble pas très ancienne (6 ans, de mémoire) a-t-elle été bâtie dès le début sur le principe de la domination ? ou s'agit-il d'une forme de jeu qui s'est installé petit à  petit ?


Allez, j'espère que la semaine de boulot t'aura permis de penser à  autre chose...

[Titou]

Anatole,

Ca va mieux ?

[Anatole]

Bonjour les encagés.

Dans la relation à  2, ça va bien. Nous avons parlé et nous avons constaté que je suis difficile à  décrypter. Ma maitresse a du mal à  savoir quand il faut me laisser du mou, ou quand je suis discrètement manipulateur. Je nʼaime pas lui poser cette difficulté.

Elle se demande si elle peut être effectivement elle-même, ce quʼelle souhaite, sans avoir à  tenir compte de moi. Jʼaimerais mais je ne suis pas au niveau dʼabandon pour y arriver. Je ne sais pas comment faire pour mʼaméliorer.

En matière de pression pro ça ne va pas mieux, mais jʼy suis préparé. Cʼest la semaine et je dois faire face.

Jʼespère que ma maitresse osera me décrypter la prochaine fois, et doser sa domination en fonction de ce qui est le mieux pour atteindre le fonctionnement optimal entre nous. Pour quʼelle mʼéduque.

[Anatole]

Ma maitresse chérie a jeté la cage. Lors dʼune dispute dont je ne voulais pas, il y a 2 semaines.

Je ne réussis pas à  rester stoà¯que parfois, et vous avez lu que ma tension perso est très forte en ce moment, trop forte parfois pour résister. Jʼai mal géré un sujet sur les enfants, hors domination, et ma maitresse a jeté ma cage. Elle voulait utilisait la domination pour me faire passer sur le sujet, mais ce nʼetait pas possible pour moi. Je suis sorti de la domination et elle a créé une dispute « contiguà« », cʼest à  dire sur un sujet autre que celui qui lʼa crispé. Je suis parti. Je ne supporte pas quʼil y ait dispute entre nous, comme si cʼétait un mode de fonctionnement « normal ». Je ne veux aucune dispute avec la femme que jʼaime. Je refuse dʼaccepter comme inéluctable que son tempérament puisse lʼentrainer à  créer une dispute pour éviter dʼaffronter un sujet qui la bloque. Je ne suis pas prêt à  vivre avec la crainte de disputes de ce type dans mon couple. Je suis dʼaccord avec tout lors de la soumission, mais je fixe cette limite infranchissable pour moi. Je suis parti, attendant de voir si elle acceptait de rejeter les disputes « contigà¼es ».

Je suis revenu parce que nous avons trouvé un accord pour quʼil nʼy ait plus de dispute. Elle a accepté dʼintégrer un mot-code. « Allumette » est mon mot-code, lorsque vraiment je dois sortir de la soumission parce que cela me déborde, et pour quʼelle entende que je refuse les disputes. à€ ce moment-là  elle doit comprendre que nous devons sortir en douceur de la tension que son état dʼêtre crée.

Jʼaccepte bien sûr quʼelle me domine. Mais pas de dispute entre nous, lorsque nous débordons, hors la soumission.

Quelques jours après, elle a repris la cage. Elle lʼa sorti de la poubelle, lʼa lavée et me lʼa rendue, en me demandant de ne faire aucun commentaire. Je suis heureux quʼelle lʼait fait dʼelle-même, et nʼai fait aucun commentaire.

Je sens bien que nos vies sont compliquées. Je lʼaime plus que tout et veux avant toute chose quʼelle soit heureuse. Je veux quʼelle domine, que ce soit fluide. Pas quʼelle se force, ni de disputes.

Suis-je compliqué ?

[m.Jojo]

Bonsoir à  Vous Tous, selon moi Anatole, tu es l'exemple parfait du souminateur. Dans tout, tu exgiges.

On ne peut pas être les deux à  la fois. àŠtre soumis:  Manifester une disposition à  obéir, de la docilité, un esprit de soumission.
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%AAtre_soumis/73693

[Anatole]

Et pourtant, ce nʼest vraiment pas ce que je veux être. Comment progresser ? Comment arrêter dʼêtre souminateur ?

[Anatole]

Je sais que jʼai un tempérament de meneur. Je sais aussi que je ne veux surtout pas être un souminateur. Si vous avez lu mon journal du début vous devez le voir, jʼespère, ce combat entre mon état ancien et ma volonté actuelle.

C'est important pour moi de ne plus jamais lʼêtre. Pouvez-vous me conseiller ?

[Titou]

Enfile ta cage désinfectée, donne les clés et soumet toi à  ta Maîtresse, point.

Ne réfléchis plus laisse venir, ou pas.