7
27/10/2019
Samedi matin, nous avons fait l?amour avec Princesse. Sans cage, tendrement. Et lorsque je l?ai pénétrée, j?ai joui rapidement, intensément, les spasmes de mon sexe caressé, comprimé par son vagin, irradiant tout mon corps. j?ai joui, presque aussitôt, avant elle, sans m?en préoccuper, laissant son plaisir inassouvi. Elle ne m?en a pas voulu, et je n?ai pas culpabilisé : ce matin-là , c?était mon plaisir qui était au centre de nos ébats, et il fut flamboyant.
Mais quand même, cette vélocité m?a un peu déstabilisé : deviendrais-je précoce ? Serais-je atteint d?un des effets secondaires possibles ou fantasmés de la chasteté ? Bah, on verra bien. Au pire, ça contribuera à me déviriliser, à me rendre impuissant, peut-être en viendra-t-elle à me délaisser, à se tourner vers d?autres plaisirs et d?autres partenaires, jusqu?à me faire regretter le chemin parcouru. Mais ça fait partie de la démarche, de ma recherche masochiste, non ?
Bon, après ça, toilette, et remise en cage.
Au reste, l?ensemble du week end a été assez coquin. Princesse avait ses règles. Ce qui ouvre une multitude de possibilités pour qui a un peu d?imagination. ça mériterait un sujet à part entière sur le forum.
Et quel délice ensuite de passer une heure à la salle de bain à détacher les draps à l?eau froide et au savon ...
Mais bon, coquinerie rimant avec conneries, j?ai un peu joué la provoque avec Princesse, sur le mode « punis-moi si tu peux ». La sanction ne s?est pas faite attendre. Ou plutôt si. Elle a attendu dimanche soir, un moment dont tout érotisme était a priori absent. Je ne résiste pas au plaisir de vous transcrire, avec son autorisation, le bref compte-rendu qu?elle m?en a fait :
« Ce soir-là , je t'ai attaché les mains, mis à genoux par terre et plié sur le lit pour faire ressortir tes fesses, j'avais envie de te fouetter mais toi, pas du tout. Tu disais que mon martinet ne faisait pas mal et gnagnagna... Je voulais vérifier. Les coups sont partis sur les fesses, le derrière des cuisses et une fois sur l'arrière des couilles. J'ai été très satisfaite de ta réaction.... »
Tu m?étonnes : Elle a vraiment appuyé ses quelques coups. Dès le second, je me tortillais pour essayer de lui échapper. Et quand les lanières de cuir (c?est un instrument d?assez bonne qualité, finalement) ont cinglé mes valseuses, je me suis effondré. Elle m?a fait remettre en position, tremblant en silence (ben oui, elle m?avait aussi ordonné de cesse de geindre et de supplier). Je redoutais le pire. Puis, finalement, elle a déposé l?objet, et m?a libéré avec un grand sourire.
Conclusion : autant dans un contexte sexuel, la douleur peut me procurer du plaisir, autant, cueilli à froid comme je l?ai été, je me suis révélé en fin de compte très douillet. Si elle cherchait à me dissuader de continuer à l?assommer avec mes demandes d?être puni, c?est réussi ! ça apprendra à Souminet à souminer…
8
2/11/2019
Je reprend le journal après une semaine d?interruption. Cette semaine, nous l?avons vécue dans un mode plutôt vanille, davantage sur la complicité que sur la soumission, plus « love » que « beat », mon sexe encagé me rappelant cependant ma condition. Nous sommes partis en voyage quelques jours, nous avons ri, nous avons parlé, nous avons passé pas mal de temps sur un autre Forum, où Princesse s?est plu à intervenir, amusée parfois, souvent touchée par cette sorte de Fraternité des encagés. Elle s?est même décidée à poster une photo de nous pour dissiper d?éventuels doutes sur sa réalité. Et là encore, elle a pris les choses en main, m?imposant de nombreux essais et clichés, quand j?aurais préféré faire ça « vite fait bien fait » pour retourner à la sieste. Je redoutais un peu sa réaction à la lecture des commentaires louangeurs sur sa poitrine : elle n?est (a priori) pas du tout « exhib », et goûte en général peu d?être réduite à ses attributs féminins. Mais non, je crois qu?elle a été plus amusée qu?offusquée.
Je suis pour ma part satisfait qu?elle ait pris l?initiative de cette démarche. Sur les forums, de nombreux témoignages peuvent apparaître comme relevant du domaine de la science-fiction à tous ceux qui ne sont pas adeptes de la chasteté ou de la D/s, y compris ceux qui y aspirent mais ne sont pas encore entrés dans la spirale. Je crois l?avoir déjà dit, mon propre récit me serait apparu comme totalement invraisemblable si je l?avais lu ne serait-ce qu?il y a deux mois (alors même que nous avons expérimenté la cage de chasteté il y a plus de deux ans).
En soi, lire des textes potentiellement mythomanes ne me gêne pas tant que ça : l?incertitude ajoute encore à l?excitation qu?on peut en retirer, et puis les romans, tout autant que les autobiographies, peuvent être inspirants et éclairants, sur le plan pratique comme sur le plan de la compréhension de ce que nous éprouvons. Mais quand même, certaines pratiques sont si éloignées de ce qui constitue la normalité de l?expérience amoureuse, que s?en inspirer peut mener assez loin. D?où une exigence de sincérité bien compréhensible. Et puis je crois que nous formons une sorte de petite communauté, que des liens de confiance se nouent en quelque sorte. Mentir, n?est-ce pas trahir ?
Bref, j?espère que ces photos ont rassuré ceux qui auraient pu se sentir mal à l?aise. Ceci dit, un graphiste talentueux peut parfaitement produire des fakes indétectables. Un écrivain doté d?une imagination débordante et surtout rigoureuse peut construire un récit cohérent. Je ne suis ni l?un ni l?autre, hélas, mais cela c?est moi qui le dis. Et puis, après tout, ces photos prouvent seulement que la personne qui écrit ses lignes a à sa disposition une bite qui accepte d?être encagée, une paire de seins qui accepte de poser en photo à côté de cette bite, et que les possesseurs de ces deux organes connaissent l?existence du site et mon nom d?utilisateur. Nous avons fait ce qui nous était possible pour offrir la maigre garantie d?authenticité qu?il nous semblait devoir à nos interlocuteurs, c?est tout.
Mais retournons à nos moutons. Nous avons refait l?amour. Là encore, mon plaisir est monté très rapidement, mais j?ai quand même réussi, à la demande de Princesse, à retenir mon éjaculation jusqu?à son orgasme. Grâce en soit rendue au Slow Sex, et surtout à l?hyper-sensualité de Princesse.
Jeudi matin, à ma demande, Elle m?a retiré la cage. Je suis un peu malade (rien à voir avec Titi qui, lui, se porte bien). J?avais besoin, du coup, de me « retrouver », de me blottir, de reprendre le plein contact avec mon corps en liberté. Et ça fait du bien. Depuis, je suis sans cage, et nous avons retrouvé nos prénoms « vanille ». Princesse est rentrée chez elle, moi chez moi, comme prévu. Je vis bien cette pause, je me suis même un peu branlé. Je crois qu?elle aussi. Et puis j?ai reçu ce message : « Réencagement au plus tard le 9. Ou avant si je change d?avis ». On ne se refait pas !
27/10/2019
Samedi matin, nous avons fait l?amour avec Princesse. Sans cage, tendrement. Et lorsque je l?ai pénétrée, j?ai joui rapidement, intensément, les spasmes de mon sexe caressé, comprimé par son vagin, irradiant tout mon corps. j?ai joui, presque aussitôt, avant elle, sans m?en préoccuper, laissant son plaisir inassouvi. Elle ne m?en a pas voulu, et je n?ai pas culpabilisé : ce matin-là , c?était mon plaisir qui était au centre de nos ébats, et il fut flamboyant.
Mais quand même, cette vélocité m?a un peu déstabilisé : deviendrais-je précoce ? Serais-je atteint d?un des effets secondaires possibles ou fantasmés de la chasteté ? Bah, on verra bien. Au pire, ça contribuera à me déviriliser, à me rendre impuissant, peut-être en viendra-t-elle à me délaisser, à se tourner vers d?autres plaisirs et d?autres partenaires, jusqu?à me faire regretter le chemin parcouru. Mais ça fait partie de la démarche, de ma recherche masochiste, non ?
Bon, après ça, toilette, et remise en cage.
Au reste, l?ensemble du week end a été assez coquin. Princesse avait ses règles. Ce qui ouvre une multitude de possibilités pour qui a un peu d?imagination. ça mériterait un sujet à part entière sur le forum.
Et quel délice ensuite de passer une heure à la salle de bain à détacher les draps à l?eau froide et au savon ...
Mais bon, coquinerie rimant avec conneries, j?ai un peu joué la provoque avec Princesse, sur le mode « punis-moi si tu peux ». La sanction ne s?est pas faite attendre. Ou plutôt si. Elle a attendu dimanche soir, un moment dont tout érotisme était a priori absent. Je ne résiste pas au plaisir de vous transcrire, avec son autorisation, le bref compte-rendu qu?elle m?en a fait :
« Ce soir-là , je t'ai attaché les mains, mis à genoux par terre et plié sur le lit pour faire ressortir tes fesses, j'avais envie de te fouetter mais toi, pas du tout. Tu disais que mon martinet ne faisait pas mal et gnagnagna... Je voulais vérifier. Les coups sont partis sur les fesses, le derrière des cuisses et une fois sur l'arrière des couilles. J'ai été très satisfaite de ta réaction.... »
Tu m?étonnes : Elle a vraiment appuyé ses quelques coups. Dès le second, je me tortillais pour essayer de lui échapper. Et quand les lanières de cuir (c?est un instrument d?assez bonne qualité, finalement) ont cinglé mes valseuses, je me suis effondré. Elle m?a fait remettre en position, tremblant en silence (ben oui, elle m?avait aussi ordonné de cesse de geindre et de supplier). Je redoutais le pire. Puis, finalement, elle a déposé l?objet, et m?a libéré avec un grand sourire.
Conclusion : autant dans un contexte sexuel, la douleur peut me procurer du plaisir, autant, cueilli à froid comme je l?ai été, je me suis révélé en fin de compte très douillet. Si elle cherchait à me dissuader de continuer à l?assommer avec mes demandes d?être puni, c?est réussi ! ça apprendra à Souminet à souminer…
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2/11/2019
Je reprend le journal après une semaine d?interruption. Cette semaine, nous l?avons vécue dans un mode plutôt vanille, davantage sur la complicité que sur la soumission, plus « love » que « beat », mon sexe encagé me rappelant cependant ma condition. Nous sommes partis en voyage quelques jours, nous avons ri, nous avons parlé, nous avons passé pas mal de temps sur un autre Forum, où Princesse s?est plu à intervenir, amusée parfois, souvent touchée par cette sorte de Fraternité des encagés. Elle s?est même décidée à poster une photo de nous pour dissiper d?éventuels doutes sur sa réalité. Et là encore, elle a pris les choses en main, m?imposant de nombreux essais et clichés, quand j?aurais préféré faire ça « vite fait bien fait » pour retourner à la sieste. Je redoutais un peu sa réaction à la lecture des commentaires louangeurs sur sa poitrine : elle n?est (a priori) pas du tout « exhib », et goûte en général peu d?être réduite à ses attributs féminins. Mais non, je crois qu?elle a été plus amusée qu?offusquée.
Je suis pour ma part satisfait qu?elle ait pris l?initiative de cette démarche. Sur les forums, de nombreux témoignages peuvent apparaître comme relevant du domaine de la science-fiction à tous ceux qui ne sont pas adeptes de la chasteté ou de la D/s, y compris ceux qui y aspirent mais ne sont pas encore entrés dans la spirale. Je crois l?avoir déjà dit, mon propre récit me serait apparu comme totalement invraisemblable si je l?avais lu ne serait-ce qu?il y a deux mois (alors même que nous avons expérimenté la cage de chasteté il y a plus de deux ans).
En soi, lire des textes potentiellement mythomanes ne me gêne pas tant que ça : l?incertitude ajoute encore à l?excitation qu?on peut en retirer, et puis les romans, tout autant que les autobiographies, peuvent être inspirants et éclairants, sur le plan pratique comme sur le plan de la compréhension de ce que nous éprouvons. Mais quand même, certaines pratiques sont si éloignées de ce qui constitue la normalité de l?expérience amoureuse, que s?en inspirer peut mener assez loin. D?où une exigence de sincérité bien compréhensible. Et puis je crois que nous formons une sorte de petite communauté, que des liens de confiance se nouent en quelque sorte. Mentir, n?est-ce pas trahir ?
Bref, j?espère que ces photos ont rassuré ceux qui auraient pu se sentir mal à l?aise. Ceci dit, un graphiste talentueux peut parfaitement produire des fakes indétectables. Un écrivain doté d?une imagination débordante et surtout rigoureuse peut construire un récit cohérent. Je ne suis ni l?un ni l?autre, hélas, mais cela c?est moi qui le dis. Et puis, après tout, ces photos prouvent seulement que la personne qui écrit ses lignes a à sa disposition une bite qui accepte d?être encagée, une paire de seins qui accepte de poser en photo à côté de cette bite, et que les possesseurs de ces deux organes connaissent l?existence du site et mon nom d?utilisateur. Nous avons fait ce qui nous était possible pour offrir la maigre garantie d?authenticité qu?il nous semblait devoir à nos interlocuteurs, c?est tout.
Mais retournons à nos moutons. Nous avons refait l?amour. Là encore, mon plaisir est monté très rapidement, mais j?ai quand même réussi, à la demande de Princesse, à retenir mon éjaculation jusqu?à son orgasme. Grâce en soit rendue au Slow Sex, et surtout à l?hyper-sensualité de Princesse.
Jeudi matin, à ma demande, Elle m?a retiré la cage. Je suis un peu malade (rien à voir avec Titi qui, lui, se porte bien). J?avais besoin, du coup, de me « retrouver », de me blottir, de reprendre le plein contact avec mon corps en liberté. Et ça fait du bien. Depuis, je suis sans cage, et nous avons retrouvé nos prénoms « vanille ». Princesse est rentrée chez elle, moi chez moi, comme prévu. Je vis bien cette pause, je me suis même un peu branlé. Je crois qu?elle aussi. Et puis j?ai reçu ce message : « Réencagement au plus tard le 9. Ou avant si je change d?avis ». On ne se refait pas !