Bonsoir,

Puisque vous appelez de vos voeux une manifestation de ma part la voici. Je ne suis cependant pas particulièrement enjoue à  l'idée de le faire. Si je me trouve à  lire ce fil de discussion, c'est que j'ai reçu un gentil message m'informant qu'il était dit du bien de mon travail sur le forum.

"""J?aurais apprécié qu?Elle nous le signale elle-même;"""

Lorsque j'ai voulu venir écrire un post sur ce forum pour signaler à  tout le monde que le travail était terminé, j'ai eu la joie de voir s'afficher une simple phrase: "Vous avez été bannie de ce forum."
J'ai néanmoins tenu mon engagement d'envoyer mon travail à  toutes les adresses mails qui m'avaient été communiquées, dont un bon nombre n'était plus valide.

Ma démarche en vous écrivant est sans doute un peu passion triste, car je n'en espère rien de bon. Je suis convaincue de la qualité de mon travail, mais encore plus de la sincérité de mon intérêt pour les participants et de l'attention que j'ai mis à  soigner les échanges avec tous, c'est à  dire 300 personnes dont des dizaines ont été demandeurs d'échanges soutenus. Je suis donc assez amère de la réaction qu'a eu je ne sais qui pour je ne sais pas quelle raison de me spamer, et comprends encore moins pourquoi je peux à  nouveau me connecter. Nul besoin de polémiquer dessus, je m'en tiendrai à  me nourrir des retours positifs, qui sont d'autant plus bienvenus que mon sujet, malgré deux an de travail à  temps plein, a été jugé trop marginal et trop militant pour être valorisé par l'institution.
Bonne continuation à  tou-te-s
M.

Bonjour,

je vous prie de m'excuser de m'autoriser à  faire des visites si peu régulières sur le forum et pourtant de débarquer avec mes questions...
Pour celleux qui n'ont pas croisé mes quelques passages et posts, ma profession de sexologue m'a conduite à  faire un long travail de recherche sur la chasteté, que je mène depuis un an maintenant avec passion, et pour lesquel il me reste encore environ 6 mois.
Malgré tous les questionnaires que tant d'hommes ont pris gentiment le temps de remplir (et il est long!), il y a des choses qui restent pour moi sans réponse. Certaines, plu métaphisiques, sur la question du désir et de l'excitation des personnes ayant été socialisées homme. Mais là  concrètement je profite de ce fil de discussion pour vous demander des éclaircissements sur un point: J'ai fréquenté un homme qui maintenait mordicus que le fait d'avoir une cage petite ne changeait rien au fait que de toute façon l'érection peut toujours démarrer puisque la verge s'insère sur le pubis et peut commencer à  gonfler sous la peau, même si cela empêche évidemment une erection complète et rend la chose douloureuse, phénomène que j'ai pu constater. et que donc cela serait tt aussi valable avec les toutes petites cages... Je suis donc perplexe sur les expériences de nombre d'hommes interviewés qui expliquent ne pas pouvoir bander...
Pourriez-vous m'éclairer?
Et je me demande alors en quoi la cage change vraiment cet état de fait, il faudrait qu'elle compresse sacrément le bas ventre pour emppecher que le bas ventre enfle...
Merci pour vos lumières
M.

Bonjour,

ppffffff, encore désolée de tous ces malentendus, je semble vraiment avoir fait une bévue en envoyant des messages personnels, démarche qui m'a parue plus respectueuse mais qui en fait à  semé bcp de trouble.
Quant au fait que j'aie apparemment omis de donner des nouvelles et remercié certaines personnes qui ont eu la gentillesse de se coller à  ce long témoignage, je leur prie de m'excuser. Les réponses arrivent par vagues, et pour peu que ce soit à  des périodes déjà  chargées il se peut que j'aie oublié de faire un retour à  quelqu'un, vous m'en voyez désolée.
Je ne comprends toujours pas comment fonctionne ce forum: puisque je ne reçois pas de notification lorsque de nouvelles réponses sont postées sur un fil de discussion, comment savoir?

Voilà , c'était juste pour insister auprès des sceptiques sur le fait que je suis une vraie personne qui travaille de façon très soutenue depuis maintenant plus de 5 mois sur la chasteté et ce encore pour plus d'un an, dans l'espoir qu'émerge quelque-chose d'intéressant. Les résultats ne sont donc pas pour tout de suite, et j'ai du mal à  tenir tous les participants informés des évolutions, c'est déjà  très chronophage comme ça.
En plus j'ai peur que certain.e.s me renvoient que je dirais des évidences...
Merci encore

Maylis

Bonjour,

Je me permets pour la première fois d'écrire sur ce forum.
Pour qu'il n'y ait pas à  nouveau des malentendus je reprécise que j'ai une double casquette de Kh et de chercheuse, et qu'un certain nombre des personnes que j'ai contactées il y a quelques semaines pour participer à  ma recherche ont considéré que j'étais un fake/spam, ce qui m'a beaucoup attristée.

N'ayant pourtant rien d'un fake, je me permets de demander l'éclairage des messieurs sur un sujet qui reste pour moi impénétrable: le "besoin" d'éjaculer...

Je n'arrive pas à  me représenter les pratiques et habitudes diverses liées à  l'éjaculation et cela m'obsède un peu parce que ç a souvent été un sujet de conflit dans mon passé de jeune femme vanille, comme un argument implacable des hommes pour m'obliger à  "les finir" (grrrr), et que ça reste un mystère et un risque potentiel de mésentente dans mon couple.
Je fréquent peu d'hommes assez intimement pour pouvoir faire des "stats", et il se trouve que malgré le questionnaire très détaillé - que plus de 150 personnes ont eu l'amabilité de remplir dans le cadre de mon étude universitaire sur le contrôle des orgasmes - la question de " l'impériosité" de l'éjaculation reste pour moi une zone d'ombre.

Je m'explique avec quelques exemples:
Ce que je lis, c'est que même quand les hommes disent être restés en cage des mois en fait ça ne dit rien du tout du nombre de fois qu' ils ont éjaculé, et que souvent la fréquence est de fait assez importante. C'est donc qu'il faut faire une différence entre deux types de contrainte: port de cage et interdiction d'éjaculer. J'entends bien qu'il y a plusieurs façons d'envisager la chasteté mais ça me parait quand même fondamentalement différent selon qu'un homme peut jouir régulièrement ou au moins éjaculer ou non. Je laisse le milking de côté qui ne résout pas fondamentalement le problème si j'ai bien compris (même si tout le monde n'est pas d'accord sur le sujet)

Et voilà  ce que j'obtiens comme réponse lorsque j'interroge les hommes: en gros, soit que ceux qui n'arrivent pas à  ne pas éjaculer manquent de volonté, soit que c'est une obligation physiologique.

Dans mon entourage un ami asexuel m'a déclaré se masturber toutes les deux semaines environ, et si cela peut paraitre idiot de ma part d'avoir pensé que parce qu'on se définissait asexuel on ne se masturbait pas, cela m'a en tout cas questionnée sur le "besoin" d'éjaculer, puisque cet ami dit le faire mécaniquement et pas pour le plaisir. Un autre ami m'explique qu'il n'a jamais vraiment eu l'occasion de tenir plus de 15 jours parce qu'il ne voit pas pourquoi il s'en priverait si ça ne fait de mal à  personne, et même dans les périodes de chasteté il semble s'être toujours débrouillé pour trouver des dominas qui lui donnaient satisfaction suffisamment régulièrement pour qu'il ne puisse pas me dire ce que cela implique de tenir plus de quelques semaines.
Bref, je reste perplexe, je ne trouve pas de littérature sur le sujet, c'est pourquoi je sollicite votre aide collective, pour celleux que le sujet inspire...

Encore désolée pour celles et ceux qui se sont sentis agressés par la requête que j'ai faite auprès d'eux pour mon travail universitaire.

Maylis

Bonjour à  tous et à  toutes,

Je découvre avec effarement ce fil de discussion.
Je suis l'auteure du fameux mail où j'explique ma démarche de recherche, et qui semble avoir inquiété, dérangé certain.e.s, ce dont je suis désolée parce que c'es tout sauf mon intention.
Je ne suis pas habituée au format forum, n'ai jamais rien posté sur aucun forum, et j'ai pensé naivement que ça serait justement moins "agressif" d'écrire personnellement aux gens.
Je tiens donc à  m'excuser auprès de ceux que j'ai dérangés, et suis disposée à  donner plus de précisions et des preuves de la sincérité de ma démarche à  ceux qui le souhaiteraient.
Je cesserai désormais de contacter les gens personnellement, et vous me voyez désolée et déçue d'avoir gêné alors que mon travail vise justement à  faire bouger les lignes sur le tabou et la pathologisation des sexualité non vanille dans ma profession.
Cordialement
M.