Jour #2401
Bonjour à Toutes et tous,
Nous sommes tous venu à la pratique de la chasteté masculine pour des raisons diverses, certains s’initiant à la chasteté par simple jeu érotique, tandis que d’autres ont fait le choix de la chasteté masculine permanente comme style de vie.
En prenant un peu de recul sur notre vie de couple et le chemin parcouru ensemble ces dernières années, je me rends à l’évidence que nous avons fait le bon choix, en permettant à Madame et moi-même de trouver notre véritable place dans le couple. Je constate chaque jour l’épanouissement de Madame, au fur et à mesure que Son Autorité s’affirme, tandis que je me soumets à Ses exigences et désirs.
C’est un long chemin, mais il est très agréable à parcourir. Et le fait que ce soit long garantit l’efficacité. Ce qui se fait vite, se défait aussi rapidement. En agissant lentement, sur la durée, dans le cadre d’un couple stable, au quotidien, l’emprise de Madame est progressive mais inéluctable. Alors, après avoir silencieusement atteint un point de non-retour, il n’est plus possible de changer de style de vie.
Bien sûr, je ne suis pas un homme parfait, et Madame veille à modeler mon comportement pour me rendre toujours plus dévoué, et faire de moi un homme à Son service et soumis à l’Autorité Féminine. J’éprouve une immense fierté d’être le mari d’une Épouse épanouie et Dominante, qui prend le rôle de l’homme dans notre couple, en contrôlant ma sexualité. Son épanouissement est devenu ma priorité. Son implication dans la gestion de la CMC nous a donné une grande complicité. La gynarchie conjugale peut (doit) être vécu dans le bonheur, la douceur et la complicité.
L’aspect de la sexualité est le second versant de la chasteté masculine permanente. La chasteté a été et reste un moyen de me libérer de ma frustration négative causée par mes troubles sexuels récurrents et mon complexe d’avoir un pénis de petite taille. Il n’est rien de plus frustrant pour un homme de ne pas être capable d’assumer son rôle d’homme « viril » pour satisfaire les désirs sexuels d’une Femme. J’ai essayé, tant bien que mal, durant un peu moins de quinze années, d’être un mari et un bon amant au lit, en essayant de contrôler mon éjaculation précoce, ce qui me demandait beaucoup de concentration et maîtrise de soi, mais toujours au détriment du plaisir de mon Épouse.
La chasteté masculine a été une délivrance et a transformé cette frustration négative, en une frustration positive. La chasteté permanente m’apporte le réconfort, l’apaisement et l’envie toujours plus grande de me dévouer aux attentes de Madame et à son seul plaisir de Madame. Ce sentiment de bien-être et de plénitude (dont parle Liocked24/7) me pousse à vouloir expérimenter des périodes de chasteté toujours plus longues. La chasteté est devenue une évidence dans ma sexualité.
J’ai accepté de mon plein gré, de ne plus avoir de rapport sexuel avec pénétration, de manière définitive. Je n’éprouve plus le besoin, ni l’envie d’avoir des rapports sexuels à la manière d’un homme hétéro, et souhaite me détacher de la représentation omniprésente du phallus dominateur. L’absence d’érection régulière, l’absence totale de masturbation, puis la diminution de la fréquence de mes rapports sexuels jusqu’à leur disparition, ont profondément modifié ma perception du plaisir masculin. Mon éjaculation précoce est devenue un jeu pour Madame, lors de mes rares libérations. C’est maintenant un challenge pour moi et une obligation de devoir éjaculer toujours plus vite pour Madame. Je ne considère plus mon pénis comme un organe sexuel dédié à la recherche du plaisir, mais comme un simple appendice permettant d’évacuer des fluides corporels, dénué de caractère sexuel.
Mon plaisir sexuel est devenu intensément cérébral, où chaque acte et situation érotiques me procurent un immense plaisir. Ce que certains nomment les « préliminaires » sont pour moi de véritables rapports sexuels, chargés d’intenses plaisirs charnels.
L’homme, quelle que soit sa sexualité, n’est pas condamné à l’éjaculation, comme seule source de plaisir. J’éprouve le désir profond changer de modèle et m’épanouir dans une nouvelle sexualité passive, bisexuelle, m’affranchir des tabous, des clichés et autres culpabilités, pour découvrir tout le potentiel du plaisir anal. Mon expérience personnelle -grandeur nature- poussée à son paroxysme m’ouvre la porte de tous les possibles jusqu'à révéler les fantasmes féminins qui sommeillent en moi.
D.
