Satisfaction & Déception & Satisfaction:
J'avais achevé mon chapitre précédant avec un immense optimisme; je suis peut-être allé vite en besogne... A la suite de la démonstration de ses talents dans l'art de l'edging ma compagne est retournée au travail sans que je puisse lui remettre les clés. Ceci dit, par message elle s'est montrée très curieuse, et après lui avoir envoyé une photo du présent que j'avais préparé mais n'avais pas pu lui offrir, elle me demanda (pas d'ordre mais une simple demande m'a fait littéralement vrillé!) d'ouvrir la pot à confiture customisé pour l'occasion contenant la cage et le collier avec les clés pour revêtir la cage. Elle me demanda d'enfiler la cage et de lui envoyer une photo. Je passais la soirée en cage, j'étais sur un petit nuage que cela soit à son initiative (l'était-ce en réalité? J'avoue lui avoir tendu maintes perches afin de me retrouver dans cette position). Plus tard dans la soirée, appel en visio, je me suis bandé les yeux et ai enfermé les clés dans une boîte à clés à code (au moment même où j'écris ces mots, le modèle wifi et avec lequel Madame pourra tout gérer de chez elle est en chemin vers mon point relais colis favori). Elle me libéra au petit matin (à condition que je lui envoie un petit message à chacun de mes réveils qui s'annonçaient inévitables - un par heure la première nuit, un peu moins la deuxième - pas de douleurs, juste un réveil avec une grosse érection et les testicules écrasées par le fait que le pénis engorgé entraîne la cage loin du pelvis - une légère sensation d'inconfort à la limite de la légère brulure de frottement - un petit pipi - un peu de pommade et je retrouvais le sommeil). Un jour sans cage et une troisième et dernière nuit en cage et nous allons nous retrouver!
Pendant ce temps, tout ce à quoi j'aspirais dans l'expérience était là. Intransigeante même lorsque j'avais la cage interdiction formelle de me toucher (je dois avouer que ne pas éjaculer était un défi mais le plus difficile fût de ne pas me toucher - j'avais déjà porter la cage à mon initiative mais me touchait alégrement ) . Photos, récits, exercices narratifs ... elle a tout fait pour faire monter l'excitation pendant ces 4 jours. Elle m'a également demandé de me raser entièrement en bas, jusqu'à présent et par confort je ne faisais que la zone ou l'anneau de la cage se place. J'ai dû lui confesser les choses dont j'étais le moins fier depuis qu'on était ensemble. Physiquement (dripping incessant) et psychologiquement (soumission totale) j'étais aux anges et attendais notre moment privilégié du week-end!
Nous nous retrouvons, je la traite comme une princesse, une reine. J'avais tout prévu pour son plaisir. Je suis très content car elle a réellement apprécié tous mes efforts (je pense être le premier homme à faire cela pour elle). Le week-end se déroule sous le signe du plaisir!
Le week-end se déroule sous le signe du plaisir: le sien et le mien. Je pensais rester chaste, frustré, torturé, humilié (dans une mesure ludique, je l'espérais sincèrement)... mais à chacune de mes tentative, de mes perches tendues je ne trouvais qu'une femme tellement heureuse de me voir dans cet état d'excitation pour finalement m'offrir un orgasme que le projet KH semblait n'avoir jamais existé.
Nous nous quittâmes tous deux extrêmement satisfaits! Nous avons passé des moments de partage, d'émotion, de sentiment et d'une infinie puissance! Je ne l'avais pas imaginé comme cela mais au final ma déception que cela ne se soit pas passé comme je le désirais mais davantage de la manière qui lui a permis de se sentir le mieux possible et de profiter au mieux de ces instants me rend heureux. Dans la finalité c'est le but recherché, qu'elle se sente le bien et qu'elle se sente la femme la plus épanouie possible; c'est donc un week-end réussi! Elle est heureuse, je suis heureux qu'elle le soit: que demander de plus?!