UNE MISE AU POINT
Donc Vendredi soir, clé réapparue je retire donc ma cage et songe raisonnablement (restons calme) à passer un bon moment en pensant... à nous deux, à ELLE.
Il n'en n'a rien été.
Samedi matin,
lever habituel de Madame vers 7h30 pour des occupations utilitaires... Mon petit nuage rose s'effondre mais j'essaie de positiver, il fait beau, je suis vivant et vais m'éclater dans la peinture, plafond et murs du bureau au programme, pas de temps pour batifoler c'est vrai Elle a raison je me lève. Ne gâchons pas ce beau WE et je ferme ma

Les travaux matinaux achevés, "vrais" outils nettoyés (pas d'image déplacée, désolé

), l'après-midi se déroule agréablement, sortie ensemble en vélo pour profiter de cette douceur inquiétante d'un fin-Février...La soirée dînatoire fût calme, en compagnie de nos grands enfants...Puis Dodo, fatigués de nos activités diverses.
Dimanche matin,
lever habituel de Madame vers 7h30 pour des occupations utilitaires...Mais cette fois-ci je ne prend pas ombrage de cette nouvelle fuite; j'ai à l'esprit les paroles "recadrantes" du forum :" les KH font comme Elles veulent, quand Elles veulent, ce qu'Elles veulent etc..." donc ne te plains pas ce sera pour une prochaine fois et je ferme ma

Fort de cette volonté de ne pas la perturber, et moi de ne pas me masturb... je me lève promptement pour préparer ma course à pied dominicale. Quel bonheur que de se prendre pour Forrest Gump, courir tout en admirant ma campagne environnante

Au retour, douche, rasage et remise en place de la cage, on ne sait jamais...Et de toute façon le délai est écoulé pour une cabriole.
Ensuite petit repas en famille, douceur de vivre jusqu'à ce que, à l'occasion d'une discussion anodine Madame me tacle gentiment sur un sujet, faisant remarquer à mes filles que, à mon âge, on n'est plus très motivé pour réaliser certaines choses, on peut se sentir "vieux" dans sa tête, ne pas proposer de nouvelles choses etc...
Je la regarde alors d'un air bizarre, Elle ne connait que trop bien ce regard très réprobateur et a senti que quelque chose me fait boullir
me fait fulminer au point de débarrasser la table en un temps record et de disparaître dans la cuisine, ranger tout.
Pendant ce temps, Madame s'installe sur la terrasse avec un bon livre, les filles montant dans leurs chambres vaquer à leurs occupations.
Mes travaux terminés, je reviens à sa hauteur et déballe tout mon rancoeur, ma frustration, je m'écroule.
Madame compatit et me rappelle que "cela" ne l'intéresse pas, que ses besoins sexuels sont devenus quasi-inexistants, qu'Elle est désolée de cette situation indépendante de sa volonté (ce que je peux comprendre, on n'est pas tous égaux)
Je me radoucis, et lui explique - rappelle - que j'avais trouvé ce concept utile dans le cadre de notre "grande chasteté", pour l'accompagner du mieux possible dans ce chemin platonique.
Je lui rappelle également que nous sommes encore jeunes (malgré Son allusion désagréable en cette fin de repas) et je me considère comme son "trublion" qui l'agite de temps en temps, avec sa "drôle de solution" pour lui rappeler que nous sommes vivants et que les bienfaits des rapports humains sont encore à notre portée

Bref en LA "harcelant" périodiquement, je me situe un peu comme "lanceur d'alerte vitale", plutôt que "souminateur" (quel vilain nom)
M'étant donc calmé, nous avons ensuite entrepris une petite marche dans l'après-midi, afin de nous apaiser et méditer sur notre étrange relation ...