Merci PonPon pour ta réponse à ma question générale.

Citation de: PonPon le Août 26, 2024, 12:43:18 PM(...) quelques heures sans cage, les sensations sont tellement fortes (...). Le retour en cage est un soulagement.

Je m'interroge alors sur la quintessence même de la chasteté, entendre : Est-elle atteinte par la durée ou bien par l'intensité? On dirait que la cage de chasteté soulage la chasteté. Antinomie! A moins qu'elle ne calmerait que l'excitation sur la durée comme l'écriture soulagerait la frustration éprouvée.

Citation de: RayOfLight le Août 26, 2024, 12:26:54 PMJ'ai remarqué, concernant mes frustrations, que le fait de les écrire, me permettait de prendre de la distance, plutôt que de "réfréner" des envies. (...) J'ai constaté que si je réfrène mes envies, j'ai tendance à les nourrir! Ce qui produit encore plus de frustrations et surtout de la pression. Et si je suis sous pression, je parle mal de mes frustrations lorsque j'en parle. Alors que si j'ai pu prendre distance/recul, je peux parler plus sereinement de mes frustrations.

Philippe LABRO a dit : "L'écrivain, pour raconter ses larmes, doit avoir l'oeil clair et sec". Transposé ici, on pourrait lire en effet que, pour parler de sa frustration, oui, il faut avoir l'esprit serein. Je le crois. Mais tout comme pour pouvoir raconter sa frustration il faut l'avoir vécue, pour raconter ses larmes il faut avoir pleuré.

Lance.

Bonjour PonPon,

Quel parcours! Joliment semé d'embûches et particulièrement contrarié. Et quelle ténacité! Beaucoup de questions aussi sont posées ou semblent plutôt s'imposer.

Une seule pourtant me vient à l'esprit devant tant de complexités lues avec la cage bien fermée :

- Pourquoi ne pas essayer une période de chasteté SANS cage?

L'idée étant de laisser l'oiseau respirer et le sang circuler, de laisser l'objet de tant de sujets à la vue de Madame qui pourrait aimer le regarder travailler ou se tortiller, de contempler la frustration physiquement érigée à sa gloire. L'envie d'elle aussi comme une victoire! L'admiration du corps de l'autre ostensible dans les deux sens. N'est-il pas plus fascinant pour une femme de voir dressé un sexe qui supplie, plutôt que de l'imaginer totalement comprimé puni? De savourer des yeux ce sexe qui la veut. Mesdames, à vos claviers...

L'effort pour tenir peut être démultiplié et le plaisir de voir, pour Madame, additionné.

Bien sincèrement. Lance.

Citation de: Matt27 le Août 22, 2024, 12:57:04 AM(...) elle adore en ce moment se frotter contre mon sexe sans qu'il n'y ait de pénétration, (...). Il n'y a pas longtemps, elle a aussi voulu essayer une position où elle se frottait contre mon sexe en position "assise", et j'avais eu l'impression qu'elle avait envie que je vienne sans pénétration... (...) il faut que je me secoue !

Petite mise en situation de la position de notre ami qui m'inspire à écrire ce court récit. Dépasser l'impression pour donner envie de recommencer "assis". Par représentation, peut-être l'encourager un peu mieux aussi. Je resterai dans un style générique pour conserver son intimité.

"Nommons Hugo, 30 ans, celui assis nu au bord du lit, le buste droit et l'appendice bien levé, pendant que Mademoiselle, 25 ans, se déshabillait face à lui pour aller se coucher. Elle tenait devant elle celui qui n'y tenait plus. Fatiguée de toujours voir les mêmes envies chaque soir. Voir sans besoin de parler tant il était fier sans rien dire. Elle ne disait donc rien et lui pas davantage.
Elle s'est donc approchée une fois nue aussi, enjambé l'insolent pour l'écraser enfin, entre ses jambes écartées tout juste épilées. Tout d'ailleurs l'était pour simplifier. Aussi pour mieux effleurer de sa petite fleur, la tige inspirée par tant de chaleur.
Les mains en appui sur les épaules de son Hugo, elle frottait assurément, ou plutôt se frottait, juste pour essayer de sentir le membre réagir. Elle frottait encore en avant, en poussant... aussi des gémissements, puis en relâchant... aussi en soupirant. Sans le faire entrer pour autant. Juste le faire glisser, coincé entre deux sillons réveillés. Juste pour le faire espérer.
Elle appuie, elle relâche encore. Elle descend, elle remonte... et lui ne bouge plus. Il ne peut plus un mouvement et n'en peut plus également. Elle le sait mais continue sans changer le geste, ses yeux droits dans les siens pour ne pas les quitter. Elle monte et appuie sur la tige fleurie engorgée et bloquée. Elle monte pour le faire monter aussi. Il se soulève désespéré pour ne pas s'échapper. Les deux corps en osmose bougent seuls, sauf le regard d'elle immobile. Il laisse à qui décide la décision. Elle ne vient pas... alors que lui déborde et finit pas venir. Elle laisse aussi sa liqueur partir, le corps qui brûle encore dedans. Ses yeux fixes transpercent son regard perdu. Sans dire un mot elle avait tout dit. Lui seul sait maintenant qui avait décidé. Elle seule dira s'il devait ou pas.".

Lance.

L'abstinence d'un prêtre célibataire par essence n'a rien de comparable avec la chasteté d'un père de famille en couple. Le premier est toujours seul, sans relation sexuelle aucune (enfin normalement), le second jamais seul et sexuellement épanoui, à bien vous lire. Toute la différence est là. Aucune raison de se justifier pour ne pas s'inquiéter.

C'est plutôt Nietzsche qui m'inquiète un peu dans ses affirmatives citées INFRA. Un auteur comme Wolfram Groddeck a d'ailleurs démontré que Nietzsche aurait cherché à créer un réseau « labyrinthique » liant le Zarathoustra, oeuvre ou personnage, au reste de ses écrits. Tant qu'à ne rien comprendre à Nietzsche, autant l'éviter.

Je préfère les belles citations limpides de RayOfLight reprises à juste titre par Enjauladito.

Lance.

Matt27, si je puis me permettre, vous avez la réponse à vos inquiétudes dans vos lignes. Il suffit juste de vous relire.

Citation de: Matt27 le Août 22, 2024, 12:57:04 AMEt parler de chasteté au bout de 11 ans de vie commune... ça fait peur de lui faire peur quelque part !
Ce que j'aimerais faire, c'est ramener le dialogue sur ce qu'on aime dans les moments intimes, proposer au départ des jeux comme décrit plus bas, puis faire évoluer les choses.

Parler : Vous avez peur pour tous les deux, alors pourquoi parler? Au lieu de dialoguer sur des jeux, faites-les! Vos complicités semblent intactes, juste un peu endormies. Vous le dites-vous même, puisque Madame s'est "réveillée". Laissez donc parler vos corps, en silence. Comme au "début très actif niveau coquinerie".

Citation de: Matt27 le Août 22, 2024, 12:57:04 AMDepuis le "réveil" de madame, elle a essayé plusieurs fois différentes positions (...) elle adore en ce moment se frotter contre mon sexe sans qu'il n'y ait de pénétration, puis cunni (truc que j'adore faire) puis on termine de manière classique. Mais c'est là que je me demande si c'est pour me faire plaisir ou si la première phase lui suffirait... Faut oser demander quoi !
Il n'y a pas longtemps, elle a aussi voulu essayer une position où elle se frottait contre mon sexe en position "assise", et j'avais eu l'impression qu'elle avait envie que je vienne sans pénétration... Quel cou****n de ne pas oser en parler sur le moment.... bref, il faut que je me secoue !

Madame est active à vous lire, elle a essayé, donc elle entreprend. Laissez-la essayer donc, laissez-la faire sans trop vous demander et écouter son corps, encore. Assise sur vous, elle vous domine déjà! N'opposez aucun obstacle à ses envies et laissez la conduire... sans parler, pour le moment... Venez donc et observez-la, assise sur vous, ses yeux sont au plus près. Vous ne pouvez pas rater son regard après. Vous seul lirez ce qu'elle saura vous dire. Comme difficulté, il y a pire.

Lance.

Bonjour Matt27,

Je n'irai pas jusqu'à revoir ma Normandie dans vos écritures intéressantes, mais j'observe que ce récit longtemps étouffé sort enfin du bocage pour se mettre à découvert. Je salue son courage. Car deux mois écoulés entre l'inscription et la présentation, cela a dû cogiter avant de publier. Au moins le texte est réfléchi et plutôt bien écrit. Et cela compte aussi.

Vous avez enfin osé et je vous invite à poursuivre vos audaces, même si les femmes, à 40 ans, se réveillent parfois toutes seules. Votre Dame est pressée. Pressez donc sur son bouton pour accélérer le temps qui passe, et lui rappeler que c'est elle qui "avait proposé un soir, les yeux bandés...".

Bienvenu par ici.

Lance.

En effet, en 1968 avec Jean-Claude Killy, à Grenoble.

Je faisais référence à ceux de 1992 à Albertville. Et ma référence des Inconnus vers les années 1995 renvoyait au jeuuuuux Olympiques l'Alberrrtviiiille!

Voilà, je corrige un oubli de ma part avec l'année que j'aurais dû préciser.

https://www.youtube.com/watch?v=uIJO5gFhXwY

Régalez-vous.

Lance.

Bonjour au petit air frais des montagnes... alors qu'il y en a un qui ne le prend plus, planté dans sa cage!!!
Le planté du bâton... le planté du bâton! Au jeuuuuux Olympiques l'Alberrrtviiiille! Avec le KillyKilly!!!

Jolie présentation minimaliste, simple, efficace. Bienvenue!

Lance.

- Bonjour Madame pour Jelu28. Votre ligne : "Rajouter a cela qu'à l'adolescence il était harcelé par une de ses camarades pour son côté trop androgyne".
Détailler possiblement la nature du harcèlement pourrait mieux le qualifier. Ou tout au moins le définir. Le fait que ce fut une fille qui l'ai harcelé, cela en fait-il obligatoirement un garçon soumis ou passif? Je pose la question. Soumettre n'est pas harceler me semble-t-il. En tout cas un sujet trop important pour être expédié en une seule ligne.

- Bonjour Waaxer, tant de secrets ici n'en sont plus pour personne. ;-)

Lance.

Le terme de "Soumission" renvoie trop souvent, et à tord, à son binôme opposé : la "Domination". Evoquant ainsi le fait d'être contrôlé ou dirigé par un autre dans une relation sexuelle de type masochiste. Voilà une approche réductrice. L'idée va bien au delà. UNE définition de la soumission n'existe pas, puisqu'il en existe PLUSIEURS. A commencer par celle que l'on se donne à soi-même. A chacun de la définir.

Me soumettre, équivaut à me conformer dans l'acceptation, consentir qu'une autorité mérite de s'y plier, parce qu'elle peut avoir raison.

Il est à observer que les personnes soumises dans le très privé sont trop souvent les plus dirigeantes dans la hiérarchie des responsabilités publiques ou professionnelles. Une compensation nécessaire par opposition, pour lâcher prise, oui, et confier le pouvoir pour ne plus avoir à le prendre, justement. Abandonner toute résistance. L'autre décidera à ma place. Préférer une obéissance. Et rester à la sienne. Se soucier d'abord du plaisir en face. Oublier de décider et peut-être se reposer. En totale confiance, puisque c'est la clef. Une forme d'acceptation docile, parce qu'elle est plus facile. Plus rien à diriger, pour une fois et pour toujours parfois.

Suivre une autorité sans la contester est une discipline en métal forgé. Il suffit de lire! Soumettre sa virilité à la féminité. Quel plaisir!

Lance.

Je reviens sur ce sujet bien visé, car en effet il existe toujours une source aux rivières.

Si celle de l'enfance peut parfois expliquer une personnalité adulte, une contribution toute personnelle par un libre arbitre en grandissant ajoute également aux choix qui sont les nôtres. Je préfère cette hypothèse. Déterminer l'enfance cause de tout revient à renoncer à sa propre personnalité et la faculté de la conduire aussi. Ainsi, je ne crois pas que se soumettre à une Demoiselle ou à Madame est un comportement infantile qui renvoie à l'enfance absolument. En tout cas, je ne pense pas qu'un adulte "chaste" redevienne un enfant. Mais vos avis sont importants.

Si l'éducation est souvent simplifiée par la dichotomie "Interdire" et "Autoriser" qui annihile ou ruine toute capacité à décider soi-même et par soi-même, il faudra demander à ces Dames si elles ont une volonté d'infantilisation en prenant le contrôle de Monsieur qui n'a dès lors plus rien à décider?

Et il faudrait passer à l'étude le nombre d'adolescents contraints à retenir toutes envies naissantes à l'âge où tout commence. Aux filles de commander les garçons. Et demander aux parents comment éduquent-ils leur garçon ou leur fille? Avec la volonté d'en faire un soumis et une dominante? Et comment?

L'éducation sexuelle en famille est tellement taboue qu'il serait temps d'en parler.

Bonjour,

Puis-je simplement vous inviter à porter à la lecture de chacun et à l'avantage de tous, le fil de votre rencontre, l'histoire ou le cheminement vous ayant conduit à votre statut, le planning de vos ambitions au bénéfice de votre désir mentionné? Ce qui vous a conduit à venir ici?

Au plaisir de vous lire.

Lance.

Bonjour PonPon,

Je suis parfaitement d'accord avec toi sur l'idée que : "Consulter un psychologue ou un sexologue n'est jamais une mauvaise démarche, et n'a plus rien de stigmatisant en 2024, bien heureusement". Cet acte initié par un médecin doit cependant rester du ressort de la famille ou des amis proches lors de discussions privées. Sauf l'initiative du principal intéressé.

A telle démarche il est recommandé par précaution de s'en tenir à l'analyse avisée du SEUL interlocuteur référent spécialisé. Trop d'avis parfois maladroits, divergeant, pouvant ainsi apporter confusion, peuvent faire se perdre plutôt que d'aider à retrouver l'essentiel, la raison et l'équilibre. La compassion dure un temps, la raison tient longtemps. Et les bons conseils éparpillés sont parfois mal ciblés.

Ta dichotomie sémantique sur la notion de frustration est exacte et merci d'avoir dissocié. Tu as pu écrire "apprécier une frustration constante... Ça me manque quand ce n'est plus là. Paradoxalement la chasteté longue durée apporte du plaisir sexuel constant, et c'est de ça dont j'ai besoin". J'aime bien cette formulation et ton expérience apporte ta crédibilité.

Puisque tu renvoies à Trois référents que j'adore, je vais donc citer une autre de leur citation au pays de la chasse à la galinette cendrée dans le Bouchonois : "Quelle différence faites-vous entre le mauvais chasseur et le bon chasseur? Eh bien... le mauvais chasseur, eh bé... il tire. Et le bon chasseur alors? Eh bé... le bon chasseur... il tire!"

Lance.

Bonjour,

Je voudrais faire observer qu'à aucun moment LordBrettSinclair n'a manifesté son désir de voir un spécialiste et au contraire, il fait mention claire : "J'ai besoin de comprendre ce qu'il m'arrive et comme je n'ai pas l'intention de me confier à un psy".

Ensuite, que je n'ai pas vu à quelque ligne dans sa présentation une quelconque manifestation d'une souffrance, mais d'une immense frustration. Et ce n'est pas la même chose. Puisque certains déclarent trouver du plaisir dans la frustration.

J'émets donc une prudence à l'idée mentionnée par Enjauladito qui "livre sans aucune prétention de compétence pour donner des conseils qualifiés", mais qui en donne quand même alors qu'il se déclare incompétent sur quelques qualifications pour savoir si telle ou telle personne a besoin d'un sexologue qualifié, ou bien pour Madame de suivre Monsieur pour consulter un spécialiste, ou encore "à consulter seul". Sauf une compétence établie, ces affirmatives ouvertes peuvent blesser.

L'idée même du mot "consulter" renvoie à une notion médicale, alors que rien ne laisse paraître de déstructuré ni d'incohérent dans le texte parfaitement rédigé de LordBrettSinclair.

Il est admis un avis concordant dans les réponses apportées : se rapprocher de Madame, de façon graduelle et méthodique, progressive ou en douceur. Monsieur saura-t-il mieux que personne ici, parler à sa Dame.

Lance.

Bonjour Pipounglam,

En voilà un sujet intéressant!

Le désir est intrinsèquement soumis à celui qui le donne. Si le nôtre est tout le temps allumé, pour celui des Dames, il faut appuyer sur le bouton.

A la question : "Pour ceux qui ont ce côté soumis, comment avez-vous découvert ce désir de soumission envers les femmes?",

Je renvoie à ma Présentation explicative de cette question. https://chastete-masculine.com/index.php/topic,3787.0.html

Lance.

Bonjour LordBrettSinclair,

J'attendais la primeur laissée à un Expert pour vous accueillir, avant de publier mon message de bienvenue qui attendait sagement.

Bienvenu par ici et belles lectures par là.

A bien vous lire, il me semble que la première des choses à faire serait de franchir le regard de Madame et de lui parler de tout cela. "Sa volonté présumée de rester à l'écart de vos turpitudes" n'est que présumée. Je sortirais de l'imaginaire pour être pragmatique. Il serait utile de vous confronter aux certitudes, pas à des suppositions hasardeuses peut-être erronées. Qui vous dit que Madame n'est-elle pas de son côté une Dominante refoulée et qu'elle prendra plaisir à vous contrôler? Il faudrait le savoir. Vous partiriez alors vers une nouvelle sexualité. Vous seul pouvez le savoir et parler avec elle.

La seconde me parait être celle de la question de la frustration... aussi de Madame. "Aucune relation intime" à deux. La frustration est donc subie des deux côtés. Explorez l'autre rive.

Je crois que la force est dans un couple, pas dans la solitude.

Belles journées devant vous. C'est l'été!

Lance.

Sans doute PonPon, que l'égalité se heurte aux courbes de notre libido qui ondule elle-même selon notre âge. Plus jeune, il est d'autant difficile de tenir sans jouir quand le corps très actif fourmille de demandes particulièrement réveillées. Il est d'autant plus admirable de tout retenir. Ajouté cette belle volonté que j'ai lue pour une longue durée bien datée!

Ce petit appendice rend fou, les femmes également. Elles en possèdent d'ailleurs un tout aussi servile aux plaisirs qu'il reçoit. Et il ressemble à s'y méprendre à notre petit membre. On peut jouer aussi. A ceux qui veulent comprendre...

C'est moi qui remercie ceux qui l'ont déjà enrichie et par avance ceux qui poursuivront...

Si la volonté renforce la personnalité, il semble que laisser décider pour soi repose mais asservisse. Peut-être pour mieux servir les belles volontés de celle qui tient la clef? Ne lui procurant pas, j'ose espérer, que du plaisir aussi, mais de l'admiration inclinée devant tant d'abnégations. Le défi est plus grand mais pas sur la durée. Avec une cage, en effet, elle est indéterminée. Avoir envie s'inscrit sur la durée. Jouir est instantané. Et après? La frustration perdue avec les envies refoulées, le plaisir partout est parti se cacher.

Le plus difficile on dirait, n'est pas d'attendre sagement, mais de décider d'attendre. Puisqu'il semble plus facile de laisser la décision, de dire et d'interdire de toucher celui qui semble finalement seul décider. Le corps entier soumis à ce petit appendice.

La cage fermée est la porte d'entrée.

Bonjour Yohannklucem, bienvenu et bravo!

Je lis impressionné cette volonté assise sur vos convictions tranchées. J'apprécie aussi la qualité des échanges confiés qui sont entretenus ici. Laquelle nourrit l'envie de lire ou relire. Celle de faire, par contre, je n'en ai ni l'expérience, ni une telle ambition devant laquelle pourtant, je m'incline volontiers et j'apprends.

Lance.